Résumé
Pour sauver sa peau, tout est-il permis ?
1942. Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit le bâtiment et décide de prendre deux otages par appartement.
Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, reconnaît en la personne du propriétaire, Monsieur Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Soucieux d’entretenir les rapports courtois qu’il a toujours eus avec le commerçant, le Commandant Kaubach décide de ne passer prendre les otages qu’au dessert… Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux convives qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves.
Monter Le Repas des fauves, c’est mettre au jour la capacité vitale qu’ont toujours eue les Hommes à se préserver joyeusement, à s’étourdir d’égoïsme et d’insouciance quand l’orage gronde autour, (…) c’est (également) impliquer le spectateur dans cette aventure, non comme juge, mais comme acteur d’une histoire à laquelle il aurait pu, ou pourrait être un jour confronté. Julien Sibre
4 nominations aux Molières 2011 – 3 Molières remportés
Une coproduction de Atelier Théâtre Actuel en accord avec le Théâtre Michel, la Compagnie Minus & Cortex et Circé Productions.