Auteur Yves Bical, Pierre Rochette, Catherine Simon – Mise en scène Yves Bical – Séquences filmées Nicole Geoffroy, Emile Lanc – Assistant-réalisateur Jean-Louis Albert – Par Les Jeunesses poétiques
Résumé
Quand on prononce le mot Algérie, un certain nombre de résonances historiques, politiques, voire picturales (Delacrois) se font jour.Mais rarement poétiques.
Encore le roman peut-il se prévaloir de Mohammed Dib et de Kateb Yacine! La simple idée qu’il puisse exister une histoire littéraire de certains peuples en voie de développement effleure à peine nombre de personnes, considérées par ailleurs comme cultivées.
Le travail d’occultation de la colonisation a fait son oeuvre. Fermeture des écoles coraniques, des centres culturels de l’Islam, destruction sans compensation des éléments d’un mode de vie qui permettait l’épanouissement d’une littérature orale, etc…
Dans le cadre de l’accord culturel belgo-algérien et avec la collaboration des étudiants algériens de l’université du travail de Charleroi.
Par les Jeunesses Poétique
Cantos Pisans
Le 13 novembre 1970
Distribution
Mise en scène Yves Bical – Auteur Ezra Pound – Avec Robert Lemaire – Voix de Jacques De Decker, Yves Bical – Régie générale Jean-Louis Albert – Environnement sonore Léo Kupper – Traduction Denis Roche
Résumé
CANTO LXXVIICANTO LXXIX
CANTO LXXXI
CANTO XXXIII
Les Cantos ont été choisis dans le traduction de Denis Roche parue aux éditions de l’Herne.
Par les Jeunesses Poétiques
Andromaque
Le 9 février 1971
Distribution
Auteur Jean Racine – Mise en scène Antoine Vitez – Assistanat mise en scène Salah Teskouk – Avec Arlette Bonnard, Yann Le Bonniec, Jany Gastaldi, Jean-Bernard Guillard, Josée Lefevre, Jean-Baptiste Malartre.
Résumé
On connaît la petite fable qui résume le sujet d’Andromaque : « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort. » C’est bien cela, en effet : une course de personnages l’un après l’autre, et qui ne mène nulle part, car on peut entendre aussi bien ;: qui aime Hector qui aime… or… il est mort, justement.Andromaque, seule, reste en vie et règne, finalement, à la place de Pyrrhus.
Ces hommes et ces femmes qui s’observent, se contournent et se frappent, comme dans un film de Bergman, on croit souvent qu’ils ne sont rois ou reines que par la convention du genre tragique, et il est vrai qu’ils connaissent le bonheur et le malheur de tout le monde, cette poésie de l’amour nous touche tous, mais il n’y a pas que l’amour ici; le pouvoir, la guerre, la déportation, les massacres qu’aujourd’hui nous appelons génocides, tout y est – par quelle intuition poétique, quelle science de ce jeune homme de vingt-huit ans, lecteur de Virgile et des Grecs?
Par la Compagnie Antoine Vitez