Théâtre Jean Vilar

Héritage

Distribution

Interprétation : Michel Voita, Pascal Nawojski, Sylviane Goudal, Claire Deluca, Christiane Minazzoli, Danielle Minazolli, Marianne Epin, Jean-Pierre Cassel – Metteur en scène : Gildas Bourdet – Auteur : Ruth et August Goetz.

Résumé

Le docteur Sloper est un célèbre et riche médecin. Cultivé, humaniste et généreux issu de la grande bourgeoisie de Nouvelle Angleterre. Il vit seul en compagnie de sa fille unique, Catherine. Sa femme est décédée en accouchant une trentaine d’années plus tôt, laissant Sloper veuf et inconsolable. Depuis, il n’a cessé de chercher dans sa fille l’image de sa femme disparue. Inconsciemment, il fait porter à Catherine la responsabilité de cette disparition. Ecrasée par cet héritage, elle est devenue une jeune femme gauche et effacée qui fuit les hommes. Docteur Sloper, exaspéré par cet enfant incapable de s’épanouir dans le monde, fait subir à sa fille toutes sortes de vexations. Hors de la présence de son père, Catherine est pourtant une jeune femme qui ne manque pas de qualités d’esprit et de charme. Morris Townsend entreprend la conquête de Catherine. Le Docteur s’irrite de l’idylle qui naît entre les deux jeunes gens et l’entraîne dans un long périple en Europe. L’aventure est un échec pour le Docteur. Ils reviennent dans l’étouffante demeure de Washington Square… Victimes de leur enfermement dans cet espace clos, où le langage se doit de ne rien laisser filtrer des passions, les personnages s’épuisent en des luttes sourdes jusqu’à ce qu’enfin le silence retombe sur la maison, ensevelissant l’héroïne soumise à la loi de son père défunt, après qu’elle se fut de son vivant, révoltée contre lui. Présenté par Théâtre Actuel

Héron ascendant Rivière

Distribution

Auteur : Vincent Cuvellier – Mise en scène : Daniel Tanson – Avec : Nathalie de Pierpont, Cédric De Lièvre

Résumé

D’une naissance à l’autre, voici l’histoire tendre et cocasse des premières fois. En suivant chaque moment de la vie avec le regard curieux de tous les âges qui en jalonnent le cours. Petits instantanés de pure poésie, avec des voix, des mélodies et des couleurs. Gracieux comme loe vol du héron remontant la rivière.

Holly

Distribution

Auteur : Lara Hubinont – Mise en scène : Lara Hubinont – Auteur : Matthieu Donck – Avec : Jessica Batut, Gregory Carnoli, Aline Mahaux – Auteur : Théâtre Isocèle

Résumé

Chez Paul et Babette, le temps s’écoule au rythme des courses poursuites depuis le supermarché, de rock’n roll endiablés sur le temps de midi, de moments de rien, ponctués par les immanquables émissions de leur présentatrice favorite Holly sur Holly TV. Son charme irréel et son humour sans faille vont séduire ces deux êtres et peut-être même les déboussoler… Dans une société où les normes d’esthétique sont si présentes, comment trouver le chemin pour s’épanouir ? Dans un style burlesque et musical, Paul et Babette tentent de trouver comme nous des réponses à ces questions.

Horace

Distribution

Auteur : Pierre Corneille – Metteur en scène : Naidra Ayadi – Interprétation : Nelson Rafaëll Madel (Horace), Patrick Messe (Le Vieil Horace), Naidra Ayadi (Camille), Gina Djemba (Sabine), Maxime Kerzanet (Curiace, Tulle), Paul Nguyen (Valère), Marie Ballet (Julie), Julien Cigana (Flavian, Procule)

Résumé

La violence n’est que le hurlement d’une tendresse blessée à vif (Louis Herland) Horace, première des grandes tragédies « régulières » de Corneille est inspirée d’une légende romaine. Rome et Albe sont deux cités voisines en guerre. Horace, noble romain est fiancé à l’albaine Sabine. Curiace, le frère de Sabine aime Camille, la sœur d’Horace. Mais parce que la guerre n’écoute personne et surtout pas les élans du cœur, elle appelle au front les deux hommes, déchirés entre devoir et passion. Malgré toutes les tentatives d’apaisement des femmes, les combats ont lieu… La mise en scène de Naidra Ayadi illustre parfaitement le propos de Serge Doubrovsky : Le signe de la tragédie véritable est de ne pas porter de date. En effet, c’est Corneille qui est joué, sans nulle égratignure au texte, mais l’action se déroule devant un mur des lamentations évoquant les combats fratricides actuels, témoin de la douleur des peuples qui reste la même à travers les siècles. Une mise en scène qui fait entendre de manière forte les voix des deux femmes. Une très belle et jeune distribution multiculturelle* qui prend le texte à bras le corps avec sincérité, énergie et conviction. Réjouissant ! * « Multiculturelle » s’entend ici sans renoncement, sans populisme, sans réduction ! Une distribution de jeunes comédiens d’origines différentes et maîtrisant l’alexandrin, qu’ils restituent avec beaucoup de naturel, sans que ce soit au détriment du rythme. (AFP, mai 2009) Une coproduction de l’Alter-Native et du Théâtre de la Tempête. Avec le soutien du Conseil Général des Yvelines, de l’Adami, et la participation du Jeune Théâtre National.

Hot-House

Distribution

Auteur Harold Pinter – Texte français Eric Kahane – Metteur en scène Robert Dhéry – Avec Michel Bouquet, Anne Consigny, André Burton, Yves Lambrecht, Franck Lapersonne, Alain Mac Moy, Christian Pereira

Résumé

Sur cette institution-mouroir où les « patients » invisibles ne sont connus que par des numéros matricules, règne Roote, un ancien militaire qui a l’âge mental d’un gamin et la violence dictatoriale d’un Ayatollah alcoolique. Il est au sommet d’une pyramide bureaucratique, totalitaire et imbécile… et tous les cadres sous ses ordres rivalisent avec lui de démence, d’incimpétence, de mesquinerie et d’ambition. Leurs rapports se définissent par une multitude de mini-conflits à la fois terrifiants de bêtise et vertigineux de drôlerie. On est dans un microcosme fermé, où des pantins dérisoires s’affrontent avec un humour kafkaïen. Big Brother n’est pas loin, avec les rouages grinçants d’une hiérarchie invisible et doucereusement implacable, avec toutes les tentations de la dictature fonctionnarisée, les perversions sadomasochistes, les dominés et les dominants, les victimes et les bourreaux. Hot-house fait redécouvrir le Pinter des débuts, nourri par une énergie rare, comme dans Le Retour, et un mélange d’indignation et de jubilation devant la folie du monde. Prudence : on rit, et souvent et fort, mais on rit au-dessus d’un précipice. Une production du Théâtre de l’Atelier.

Hughie

Distribution

Auteur : Eugène O’Neill – Texte français : Jacqueline Autrusseau, Maurice Goldring – Adaptation scénique et mise en scène : Laurent Terzieff – Interprétation : Claude Aufaure, Laurent Terzieff – Scénographie : Ludovic Hallard – Collaboration technique et lumières : Mamet Maaratié – Son et voix off : Pierre-Jean Horville – Costumes : Marie Trimouille

Résumé

« Terzieff, tu nous fulgures » (écrit à la bombe sur le mur du Théâtre Jean Vilar, il y a 20 ans, par un étudiant) Manhattan, 1928. Tard dans la nuit. Costume clair et rayé, Erié Smith entre en chaloupant jusqu’au comptoir d’un hôtel qui a connu des jours meilleurs. Un peu truand, un peu joueur, le dandy aimait Hughie, le gardien de nuit à l’écoute complice. Il avait pris l’habitude de lui raconter ses exploits ; des histoires de filles, de chevaux de course et de paris gagnés. Mais Hughie est mort et son remplaçant n’aime pas les palabres des clients noctambules. Avec lui, Érié va devoir improviser et tout recommencer… ou y passer. Car sans auditeur, Érié n’est plus rien. Rencontre de deux solitudes parallèles, dialogue de sourds aussi cocasse que désespérant, Hughie révèle la vacuité de pauvres existences sans histoires comme excelle à les tisser Eugène O’Neill. L’auteur a reçu le Prix Nobel de littérature en 1936. Le portrait de ces vaincus de la vie sociale, condamnés à fuir la brutalité et la médiocrité de leur existence dans le rêve d’une vie plus excitante, est la métaphore de toute condition humaine réduite à vivre par le biais des illusions. Laurent Terzieff Laurent Terzieff est un compagnon de longue date de l’Atelier Théâtre Jean Vilar, il était déjà de l’aventure en 1981, dans Une Heure avec Rainer Maria Rilke aux côtés de Claude Aufaure, qui lui donne à nouveau la réplique dans Hughie. Citons aussi L’Ambassade, Ce que voit Fox, Temps contre temps et Henri IV, une création à Louvain-la-Neuve qui fut suivie de 180 représentations en tournée et qui valut à Laurent Terzieff et à Armand Delcampe le prix Luigi Pirandello en Italie. Une production de la Compagnie Laurent Terzieff

Il était une fois la Belgique

Distribution

D’après Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique de : Patrick Roegiers – Metteur en scène : Vincent Dujardin – Interprétation : Michel de Warzée, Nicolas Pirson, Philippe Vauchel

Résumé

Abécédaire d’un pays excentrique et génial Dans un décor et des costumes qui arborent les couleurs nationales, trois comédiens se renvoient la balle, pour décrire différentes facettes de la Belgique. Un lexique farfelu qui défile telle une collection de perles noires, jaunes, rouges pour construire au final notre identité bigarrée. Patrick Roegiers – par ses talents d’écrivain teintés de surréalisme – distille anecdotes savoureuses, jongle avec les belgicismes, évoque la dentelle, le cuistax, Eddy Merckx, la plage à Knokke et les « pistolets » de son enfance. Avec une jubilation contagieuse, les comédiens virevoltent à travers les courtes séquences. L’impact comique est immédiat car la langue belge est une langue de sons. Elle carillonne à nos oreilles, par onomatopées : doef, vleg, maf!, tof, peï, cru, zot, ces expressions improbables qui disent tout en un mot. C’est drôle, tendre, craquant comme un spéculoos et moelleux comme une couque… Patrick Roegiers est belge. Il a écrit Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique en 2003, alors qu’il vit en France depuis 20 ans. A l’occasion de la mort de mon père (ndlr : en 2001), tout m’est peu à peu revenu en mémoire. Mon enfance, la côte belge, l’accent, le vent, les babelutes, les croquettes aux crevettes, la Saint-Nicolas, Eddy Merckx, Magritte, Spilliaert. Bien sûr, je n’avais rien oublié. Tout cela dormait en moi. Et c’est remonté en surface comme une formidable bouffée de bonheur et d’inconscience. Je me suis mis à écrire par bribes, en désordre, avec une intense jubilation, un abécédaire imaginaire sur ce pays perdu. En un mot, c’est tof ! (Le Soir, avril 2009) Une production de la Comédie Claude Volter.

Indépendance

Distribution

Auteur : Lee Blessing – Metteur en scène : Béatrice Agenin – Adaptation : François Bouchereau – Interprétation : Béatrice Agenin, Dominique Blanchar, Caroline Bresard, Céline Clément

Résumé

Blessing pose des questions sur l’éducation, la culpabilité, le respect de l’autre et ces questions nous concernent tous. Il nous aide à réfléchir sur notre solitude, sur nos peurs face au monde et nous encourage à être dignes malgré ces peurs. Une coproduction de M.E.L.O.DI, Théâtre 13, Atelier théâtral de Louvain-la-Neuve, Théâtre des Variétés, Compagnie Robert Hossein

J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin

Distribution

D’après « Spoutnik » de : Jean-Marie Piemme – Adaptation et réalisation : Philippe Jeusette, Virginie Thirion – Avec : Claire Bodson, Philippe Jeusette, Eric Ronsse – Composition musicale : Eric Ronsse – Scénographie : Sarah de Battice – Avec l’aide de : Philippine Boyard – Construction : Laurent Notte, Philippine Boyard, Margaud Carpentiers – Costumes : Elise de Battice – Réalisation des images : Bob Jeusette, Tawfik Matine – Création et régie lumières : Eric Vanden Dunghen – Assistanat : Tawfik Matine

Résumé

Un spectacle d’une belgitude absolue. On va chanter, on va rire et surtout passer un excellent moment ! Sur scène, face à nous, un homme prêt à replonger dans ses racines. Né en 1940 de façon épique dans la cave familiale, il passe son enfance dans le milieu ouvrier de Seraing dont il est extrait par la volonté d’un père qui le pousse aux études. Tout au long du spectacle, Philippe Jeusette nous livre des anecdotes de vie avec un second degré joyeux, une juste tendresse et une énergie communicative. On notera entre autres passages cocasses un baptême en sous-sol par un curé peu à son aise et une rencontre particulièrement marquante avec Saint-Nicolas. Une évocation tonique qui nous donne à revivre la réalité sociale et économique de la seconde moitié du 20ème siècle en Wallonie. Le tout ponctué de phrases en patois et soutenu par la présence de Claire Bodson et d’Eric Ronsse, qui accompagne la mise en scène par de belles compositions rock’n’roll.

Jackson Bay

Distribution

Auteur : Stéphanie Blanchoud – Mise en scène : Stéphanie Blanchoud – Avec : Adrien Barazzone (Fish), Piera Bellato (Mendy), Philippe Jeusette (Norman), Véronique Olmi (Jeanne) – Chorégraphie : Diane Fourdrignier – Scénographie : Sabine Meier – Création musicale et Décor sonore : Jean-François Assy, Géraldine Capart – Création lumières : Michel Guibentif, Sabine Meier – Costumes : Diane Fourdrignier, Kristof Van Hoorde – Réalisation décor : Philippe Hekkers – Direction technique : Pierre Hendrickx – Administration : Christèle Fürbringer – Diffusion : Emmanuelle Greindl

Résumé

Nouvelle Zélande. Ile du Sud. Ils étaient partis pour se retrouver ou pour oublier. Norman. Jeanne. Fish. Et Mendy. Bloqués à cause d’une intempérie. Leur voyage va prendre une toute autre allure. Ils seront forcés de cohabiter. Dans la « Kitchen » d’un camping sur la route dite « du bout du monde ». Que reste-t-il quand la nature nous oblige au silence, à l’attente et à trouver sa place au milieu des autres ? Jackson Bay. Une histoire de vent. De vent qui souffle entre les mots, les doutes et entre les non-dits… – J’espère qu’on aura le temps d’aller voir les phoques. – On verra. – Je ne dois pas m’inquiéter ? – Non. – Je ne dois pas m’inquiéter, on va repartir ? – Mais oui. – Je m’inquiète. – Tu ne dois pas t’inquiéter. – Oui mais je m’inquiète quand même.

Jacques et son maître

Distribution

Auteur : Milan Kundera – Mise en scène : Nicolas Briançon – Avec : Nicolas Briançon, Yves Pignot, Sophie Artur, Philippe Beautier, Yves Bouquet, Gabriel Le Doze, Sophie Mercier, Alexandra Naoum, Patrick Palmero, Hermine Place – Assistant mise en scène : Pierre-Alain Leleu – Décor et costumes : Pierre-Yves Leprince – Assistante costumes : Christine Bernadet – Lumières : Gaëlle de Malglaive

Résumé

Hommage à Denis Diderot en trois actes Librement adaptée du roman Jacques le Fataliste et son maître de Diderot, la pièce de Kundera célèbre l’amitié philosophique virile, savant mélange d’esprit et de chaleur humaine. Pour interpréter ces deux copains comme cochons, Yves Pignot et Nicolas Briançon s’en donnent à coeur joie. Et le plaisir de jouer se mêle à celui de penser. Ce récit tout en digressions et en histoires dans l’histoire procure l’occasion idéale de ramener le théâtre à ses qualités les plus ludiques. Un claquement de doigt et le récit change de narrateur, de lieu, de personnage. Diderot, Kundera… L’intelligence et le plaisir. Le Bonheur à l’état pur. Bonheur d’un texte en état de grâce, qui nous enchante et nous rend plus heureux. Intelligence de deux pensées qui, à plusieurs siècles de distance, dialoguent, s’interrogent et s’amusent, dans une lisibilité absolue qui nous fait croire à la vie. Nicolas Briançon

Je suis un saumon

Distribution

Interprétation : Philippe Avron

Résumé

Un One man show de Philippe Avron. Philippe Avron est devenu saumon le temps d’un spectacle, d’un voyage vers l’imaginaire : un parcours haletant, drôle et émouvant. Un vrai moment de complicité et d’amitié qui vous est offert par un grand comédien issu de la troupe de Jean Vilar au TNP. Une production d’Alain Mallet et Catherine de Courson

Jean Jean ou on a pas tous la chance d’être cool

Distribution

Auteur : Axel Cornil – Mise en scène : Valentin Demarcin – Avec : Benoît Janssens, Brice Mariaule, Marie-Charlotte Siokos

Résumé

Personne ne fait attention à Jean Jean. A croire qu’il est invisible… Dans sa vie, il ne se passe rien. Contrairement à Claire, « lafillelapluschiantedelécole », et Arthur, « lemeclepluscooldelécole », qui ont évidemment une existence formidable. Mais pour Jean Jean, le calme plat c’est fini, il est prêt à tout pour que ça change ! De là fusent les idées les plus saugrenues, de la plus sombre à la plus lumineuse… Entourés par le public, les acteurs interprètent cette volonté d’exister à tout prix, à travers le regard des autres. Sur scène, l’humour se mêle à la cruauté, le tout rythmé par des chansons, du rap, du slam… dans un langage directement adressé aux adolescents.

Kennedy

Distribution

Auteur : Thierry Debroux – Mise en scène : Ladislas Chollat – Avec : Alain Leempoel, Dominique Rongvaux, Anouchka Vingtier – Scénographie : Emmanuelle Roy – Costumes : Jackye Fauconnier – Création maquillages et coiffures : Bouzouk – Lumières : Alban Sauvé – Vidéos : Nathalie Cabrol – Musique : Frédéric Norel  

Résumé

Mai 1962 : Gala pour l’anniversaire du Président John F. Kennedy. Ce fameux soir où Marilyn, plus aguicheuse que jamais, susurre un « Happy Birthday Mister President » entré dans la légende. JFK s’éclipse dans une suite de l’hôtel. Son frère Bobby le presse de rejoindre les invités et de serrer des mains, mais Jack en est incapable tant son dos le fait souffrir. Ce n’est pas le personnage fringant avec son merveilleux sourire de gendre idéal qui apparaît mais un homme fragile avec ses failles, ses secrets qu’il dissimule d’ordinaire si bien. Une mystérieuse jeune femme parvient à s’introduire dans la suite présidentielle. Elle semble tout savoir des Kennedy. Grâce à elle, on va en apprendre long sur la personnalité de ce président emblématique… Un suspense psychologique qui nous fait entrer dans les coulisses du pouvoir et révèle la part d’ombre de cette dynastie qui a fait rêver le monde. Le spectacle a connu un succès retentissant lors de sa création au Théâtre Royal du Parc, avec lequel nous collaborons régulièrement avec bonheur.

L’Affaire de la rue de Lourcine

Distribution

Interprétation : Izumi Okubo, Candy Saulnier, Mathieu Teicher, Nicolas Philippe, Angelo Bison – Lumières : Laurent Kaye – Interprétation : Jean-Marie Pétiniot – Scénographie : Philippe Henry – Metteur en scène : Michael Delaunoy – Costumes : Christine Mobers – Auteur : Eugène Labiche

Résumé

Peignant férocement la société bourgeoise française du XIXe siècle, ce talentueux vaudeville est une pure farce du plus haut comique. Deux hommes s’imaginent être coupables d’un sauvage meurtre… Une rocambolesque course-poursuite pour dissimuler toutes les pièces à conviction, parsemée d’embûches et d’hilarants quiproquos. Un incroyable tandem clownesque au tempo endiablé qui touche au génie. Production Atelier Théâtre Jean Vilar avec la participation du Centre des Arts Scéniques.

L’Amant jaloux

Distribution

Auteur : André-Modeste Grétry – Sur un livret original de : Thomas d’Hèle – Mise en scène et dramaturgie : Armand Delcampe – Adaptation et direction musicales : Bernard Delire – Avec : Pauline Claes, Geoffrey Degives, Xavier Flabat, Rita Matos Alves, Aurélie Moreels, Marco Zelaya, le Quatuor à cordes Alfama, l’Ensemble à vents Quartz, Yuko Fujikura (à la mandoline), Natacha Save (à la contrebasse)

Résumé

L’Espagnol Don Alonze, d’une jalousie maladive, s’est épris d’une jeune veuve, Léonore. Mais le père de cette dernière ne veut pas qu’elle se remarie, afin de garder la mainmise sur le bel héritage que lui a laissé le défunt mari. Survient le chevalier Florival, séducteur français à la don Juan, qui tombe sous le charme d’une inconnue. A la recherche de son identité, il apprend à tort qu’elle se nomme Léonore. En réalité, elle n’est autre que la soeur de Don Alonze… L’issue sera évidemment heureuse, dans le cadre enchanteur d’un jardin ibérique au clair de lune. Mais avant cela, place aux quiproquos, duels et fuites en tout genre ponctués de joutes verbales et musicales enlevées ! Un ensemble de dix musiciens dirigés en live et six chanteurs-comédiens vous offrent en clôture de l’année Grétry l’événement incontournable de ce mois de décembre.

L’Ambassade

Distribution

Auteur Slawomir Mrozek – Mise en scène Laurent Terzieff – Décor André Acquart – Avec Laurent Terzieff, Michel Albertini, Pascale de Boysson, Philippe Laudenbach, Francis Lemaire

Résumé

Entre un diplomate occidental sceptique et un fonctionnaire de parti au matérialisme bonhomme qui fait froid dans le dos, s’engage le match au finish de l’honneur humaniste jusqu’à l’absurde contre la foi dogmatique et sans dieu. Si l’on préfère : le pari perdu de la morale individuelle contre la raison d’état et l’efficacité « collective ». Une pièce qui maquille la discussion philosophique en thriller. Une production de la Compagnie Laurent Terzieff.

L’Amérique

Distribution

Auteur : Serge Kribus – Metteur en scène : Serge Kribus – Interprétation : Serge Kribus, Bernard Sens – Décor et costumes : Lionel Lesire – Lumières : Jacques Magrofuoco – Son : Nicolas Perretier – Guitare électrique enregistrée : Alain Lapiower – Violon enregistré : Emmanuel Emerich – Training physique : Boris Herszbojn – Assistant à la mise en scène : Jean-François Viot – Régie lumières : Jacques Perera – Régie son : Nicolas Perretier – Régie plateau : Mathieu Regaert – Construction décor : Vincent Rutten, Marc Cocozza, Georges Delhez – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Babar vit à Bruxelles. Il est étudiant en médecine. Idéaliste et révolté, il pense que le monde doit changer. Mais il a peur de tout, et il ose pas avec les filles. Un jour, il en a marre, alors il part à Paris, comme ça pour voir. Il est dans un bar, et Jo lui parle. Jo, il n’a peur de rien. Il se bat. Il vole dans les magasins. Il fume. Il claque des doigts et il couche avec une fille. Le voyage qu’ils feront ensemble ne sera pas seulement celui de la liberté, des odeurs interdites, et des déconnades. Ce sera aussi celui d’un apprentissage violent qui les mènera vers une fin difficile et douloureuse. La fin de l’adolescence. Dans une langue électrique et rapide comme le rock, Serge Kribus nous plonge dans l’époque subversive et revigorante des années ’70. Nomination comme meilleur auteur aux Molières 2006 et Prix Théâtre de la SACD en 2006. Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa.

L’Amérique

Distribution

Auteur : Serge Kribus – Metteur en scène : Serge Kribus – Interprétation : Bernard Sens, Serge Kribus – Décor et costumes : Lionel Lesire – Lumières : Jacques Magrofuoco – Son : Nicolas Perretier – Guitare électrique enregistrée : Alain Lapiower – Violon enregistré : Emmanuel Emerich – Construction décor : Vincent Rutten, Marc Cocozza, Georges Delhez – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Une aventure aux accents rock’n’roll Auteur, metteur en scène et comédien, le belge Serge Kribus monte L’Amérique en 2006 au Théâtre Jean Vilar. Le succès est sans appel, la presse unanime. Cette saison, après une reprise attendue au Rideau de Bruxelles et en tournée, le spectacle aux allures cinématographiques revient avec bonheur sur nos planches. Babar vit à Bruxelles. Il est étudiant en médecine. Idéaliste et révolté, il pense que le monde doit changer. Mais il a peur de tout, et il ose pas avec les filles. Un jour, il en a marre, alors il part à Paris, comme ça pour voir. Il est dans un bar, et Jo lui parle. Jo, il n’a peur de rien. Il se bat. Il vole dans les magasins. Il fume. Il claque des doigts et il couche avec une fille. Le voyage qu’ils feront ensemble ne sera pas seulement celui de la liberté, des odeurs interdites, et des déconnades. Ce sera aussi celui d’un apprentissage violent qui les mènera vers une fin difficile et douloureuse. La fin de l’adolescence. Dans une langue électrique et rapide comme le rock, Serge Kribus nous plonge dans l’époque subversive et revigorante des années ’70. Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa.

L’Antichambre

Distribution

Auteur : Jean-Pierre Miquel – Avec : Suzanne Flon, Emmanuelle Meyssignac, Henri Virlogeux

Résumé

Nous sommes au 18è siècle. Louis XIV est mort depuis longtemps. Les hommes ont des idées, le siècle a des lumières. Versaille s’éteint, Paris s’échauffe; la Cour se vide. Les salons se remplissent et sont des lieux éclairés où l’on se produit pour faire carrière, où se créent et se détruisent les réputations. C’est là que règne une élite intellectuelle qui rassemble les meilleurs esprits d’Europe et les plus éclairés. Madame du Deffand règne sur le plus prestigieux d’entre eux, fréquenté par Turgot, d’Alembert en attente d’Académie, Hénault, le très puissant président du parlement, et exerce sur son entourage la causticité et le despostisme d’une femme d’esprit toujours facinée par les valeurs du classicisme. L’âge venant, la vue faible, elle engage une lectrice, la fille naturelle de son frère, Julie de Lespinasse, enthousiasmée par les idées nouvelles. L’affaire Calas met bientôt aux prises, au travers de la grâce et de la férocité des mots, deux rivales. Commence alors un duel : un duel de dames, arbitré par le président Hénault, vieil ami de la maison, une confrontation difficile entre une femme jeune, ambitieuse, indépendante et une femme à demi aveugle, qui incarne la vieillesse dans son refus du changement et du temps qui passe et qui se sent lentement dépossédée, étrangère à son siècle.

L’Arbre de joie

Distribution

Auteur : Louis-Michel Colla, David Khayat – Metteur en scène : Olivier Coyette – Interprétation : Myriem Akheddiou, Serge Demoulin, Stéphane Excoffier, Alexandre von Sivers – Scénographie : Fabien Teigné – Lumières : Xavier Lauwers – Costumes : Alain Wathieu – Son : Jérôme Porsperger – Assistante à la mise en scène : Chloé Thôme – Réalisation des décors : Lumidéco – Régie : Gary De Beys – Régie plateau : Mathieu Regaert, Geoffrey Lesseigne – Habilleuse : Liliane Thomas – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Amour et éthique Un professeur met au point un nouveau traitement contre le cancer à partir d’extraits d’un arbre chinois dit « de joie ». Pour reconquérir sa notoriété entachée d’une erreur médicale, il rêve de présenter au monde entier ce médicament révolutionnaire. Marie est soignée depuis six ans par un jeune assistant du professeur. Elle a vécu plusieurs chimiothérapies, plusieurs phases de rémission, elle se bat toujours, pour son fils surtout. Admiratif du courage de sa patiente, le médecin est troublé lorsqu’il découvre qu’elle est condamnée… La force de cette pièce, créée en 2007 à Paris au Théâtre de la Gaîté Montparnasse, réside tant dans la justesse du ton que dans la fragilité des quatre personnages dont on perçoit les doutes et les tiraillements. Louis-Michel Colla a écrit de nombreux téléfilms et séries pour la télévision avant de se lancer dans l’écriture théâtrale. Avec L’Arbre de joie, il pousse le souci de l’exactitude jusqu’à s’adjoindre la plume de David Khayat, cancérologue réputé, qui apporte son regard avisé de médecin spécialiste. Un texte sur un vrai « sujet de société » mais aussi sur l’ambition, sur les rapports professionnels et l’amour, sans jamais tomber dans le sinistre et la complaisance ! Malgré son jeune âge, Olivier Coyette a touché à tous les métiers de la scène. Boulimique de travail, il est comédien, metteur en scène et aussi auteur. Ses pièces sont jouées en France, en Suisse et aux Etats-Unis. Dernièrement, il a mis en scène Les Contes héroïco-urbains de différents auteurs belges et Le Voyage à La Haye de Jean-Luc Lagarce. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa. La pièce L’Arbre de joie est représentée par l’agence Drama-Suzanne Sarquier. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies – Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be.

L’Atelier

Distribution

Auteur Jean-Claude Grumberg – Mise en scène Maurice Bénichou, Jean-Claude Grumberg, Jacques Rosner – Décor et costumes Max Schoendorff

Résumé

Une coproduction Théâtre Actuel /Théâtre National de l’Odéon. La pièce a reçu le Prix de la meilleure création française 1979 (Syndicat de la Critique) et son auteur le Grand Prix de littérature de la Ville de Paris 1979. Cinq couturières s’arrangent pour survivre, de l’atelier au ménage, au lendemain de la seconde guerre, se chamaillent, papotent, rient et pleurent sous la férule tendre et bourrue du patron. L’histoire est présente, avec la séquelle de la déportation, les restrictions, l’apparition du swing et le développement des mouvements sociaux, mais l’histoire de cette petite société est celle des diverses réalités qui se croient et s’enchevêtrent, loin des « vérités absolues » : évocation d’un milieu, d’une époque, à la fois pessimiste et optimiste, qui fait beaucoup rire, et s’adresse à tous.

L’Avare

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène : Jean-Claude Idée – Interprétation : Eric Delhaye, Georges Delnoy, Pierre Pigeolet, Raymond Avenière, Jean Knepper, Léon Dony, Bénédicte Chabot, Nessym Guetat, Micheline Goethals, Marie-Line Lefebvre, Jean-Claude Frison, François Pinte

Résumé

« L’Avare » est sans doute la comédie la plus jouée de Molière, et pour cause. Harpagon est devenu un nom commun. Est-il sort plus glorieux pour un personnage de théâtre ? Un chef-d’oeuvre d’humour, de justesse et de liberté. Jean-Claude Frison y campe un Harpagon salué par la critique : magistral et burlesque (Vers l’Avenir), fascinant, une éblouissante performance (La Libre Belgique), remarquable (La Lanterne). Marie-Line Lefebvre joue une inoubliable Frosine. Une production du Théâtre Royal du Parc.

L’Avare

Distribution

Auteur Molière – Avec Michel Bouquet, Gilles Gaston-Dreyfus, Juliette Carré, Charles Gonzales, Catherine Benamou, John Arnold.

Résumé

Harpagon est éperdument amoureux de son argent. Pour n’avoir pas à payer de dot, il envisage de marier sa fille, Elise, au seigneur Anselme, « un homme mûr, qui n’a pas plus de cinquante ans » et est prêt à se contenter de sa jeunesse. Lui-même a recours à Frosine pour qu’elle l’arrange au mieux, c’est-à-dire sans dépense, son propre mariage avec la jeune Mariane qui a pour qualité, outre sa jeunesse, de n’avoir pas de grands besoins. Quant à son fils, Cléante, il projette de lui faire épouser une veuve bien nantie. Mais sa véritable passion ce sont ses écus. Ceux-là dorment dans une cassette enfouie dans le jardin, « car les coffres-forts sont suspects ». Tout serait bien pour le vieil homme si Cléante et Mariane n’étaient pas épris l’un de l’autre, si Elise ne jurait pas que par Valère, le jeune intendant, et surtout s’il ne vivait pas dans l’éternelle angoisse du vol et si sa précieuse cassette ne disparaissait pas mystérieusement… Production du Théâtre de L’Atelier.

L’Echange (création)

Distribution

Auteur Paul Claudel – Régie Armand Delcampe – Scénographie Josef Svoboda – Costumes Jan Skalicky – Eclairages Richard Joukovsky – Son Richard Aubry – Avec Fanny Delbrice, Armand Delcampe, Flaminio Corcos, Sylvie Genty

Résumé

Une pièce charnelle, lyrique, concrète, humaine, poétique, essentielle, panthéiste… Cette réalisation de L’Echange par l’Atelier théâtre, dans la régie d’Armand Delcampe, la scénographie de Josef Svoboda, les costumes de Jan Skalicky, est l’une des pièces les plus puissantes de Paul Claudel. Avant une tournée internationale qui les mènera à Vienne et à Budapest, l’Atelier théâtre de Louvain-la-Neuve reprend ce spectacle.Secoués par un conflit né de la puissance de l’argent et de la passion de la liberté, deux couples s’affrontent : entre les deux hommes, l’échange des femmes est-il possible, et à quelles conditions ?

L’Echange (reprise)

Distribution

Auteur Paul Claudel – Régie Armand Delcampe – Costumes Jan Skalicky – Avec Fanny Delbrice, Armand Delcampe, Flamminio Corcos

Résumé

Avant une tournée internationale qui les mènera à Vienne et à Budapest, l’Atelier théâtre de Louvain-la-neuve reprend ce spectacle. Secoués par un conflit né de la puissance de l’argent et de la passion de la liberté, deux couples s’affrontent : entre les deux hommes, l’échange des femmes est-il possible, et à quelles conditions ?

L’École des femmes

Distribution

Maquillages : Françoise Joset – Lumières : Philippe Sireuil – Costumes : Greta Goiris – Décor : Johan Daenen – Interprétation : Mario Guzman, Anne-Laure Fabre, Michèle Vegairginsky, Alexandre Trocki – Metteur en scène : Jacques Delcuvellerie – Auteur : Molière – Interprétation : Luc Brumagne, Henri Monin, Jeanne Dandoy, Sacha Kremer, Max Parfondry, Julien Roy

Résumé

Afin d’épouser une femme ignorante des ruses de l’amour, Arnolphe a recueilli Agnès dès son plus jeune âge et l’a fait élever loin du monde. Les noces sont pour demain. Mais on ne violente pas la nature des êtres, la jeunesse va à la jeunesse et l’amour ne connaît pas de lois. Et derrière le dos du vieux barbon, une idylle naît le plus innocemment du monde. Coproduction Atelier Théâtre Jean Vilar et Théâtre National de la Communauté Wallonie-Bruxelles.

L’École des femmes

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène Jacques Delcuvellerie – Décor : Johan Daenen – Lumières : Philippe Sireuil – Costumes : Greta Goiris – Maquillages : Françoise Joset – Interprétation : Luc Brumagne, Jeanne Dandoy, Sacha Kremer, François Sikivie, Henri Monin, Julien Roy, Alexandre Trocki, Michèle Vegairginsky, Anne-Laure Fabre, Mario Guzman

Résumé

Afin d’épouser une femme ignorante des ruses de l’amour, Arnolphe a recueilli Agnès dès son plus jeune âge et l’a fait élever loin du monde. Les noces sont pour demain. Mais l’amour ne connaît pas de lois. Et derrière le dos du vieux bougre, une idylle naît le plus innocemment du monde… Une coproduction de l’Athelierthéâtre Jean Vilar et du Théâtre National de la Communauté Wallonie-Bruxelles avec la participation de Théâtre & Publics.

L’Ecole des ventriloques

Distribution

Auteur : Alejandro Jodorowsky – Traduction : Brontis Jodorowsky – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant (Jules, Peppa, l’enfant, le paralytique, le général), Sébastien Chollet (Le père, le manchot, l’académicien), Pierre Jacqmin (L’homme-Musique), Emmanuelle Mathieu (Don Crispin, la bossue, le cardinal), Fabrice Rodriguez (Céleste), Anne Romain (Julia, Peppé, la mère, la lépreuse, la juge), Isabelle Wéry (Nonelle, Madame Cerbère) – Costumes et marionnettes : Natacha Belova – Musique : Pierre Jacqmin – Scénographie : Aurélie Deloche, Natacha Belova, Michel Hébert

Résumé

CREATION MONDIALE Céleste, héros de cette folle aventure, tombe de nulle part dans une ruelle déserte. Pris de panique, il se sauve et atterrit dans le jardin d’une école peu banale, l’école des ventriloques, dirigée par le Sacro-Saint Directeur. Parachuté dans ce monde parallèle où les marionnettes font la loi, il se démène comme un beau diable pour trouver sa voie. Y parviendra-t-il ? Au confluent du rêve et de la réalité, nous voici plongés dans l’oeuvre d’un visionnaire provocateur ! Un texte rythmé et féroce, la verdeur d’un langage qui transgresse toutes les règles par le truchement de la marionnette : tout est permis dans cet univers déjanté et ludique… Ce conte philosophique nous émerveille, nous fait peur, nous fait rire, agissant tel un miroir déformant des nombreuses facettes de notre personnalité. Un spectacle aux frontières du rire, là où la tragédie humaine devient grotesque… Un spectacle de la Compagnie Point Zéro en coproduction avec l’Atelier Théâtre Jean Vilar et le Théâtre de la Balsamine. Avec l’aide de la Communauté française et de la CCAPT service des arts de la scène. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies – Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be Ce spectacle sera également à l’affiche au Théâtre de la Balsamine du 12 au 16 février et du 4 au 15 mars.

L’Education de Rita

Distribution

Auteur : Willy Russell – Adaptation : Adriana Santini – Metteur en scène : Christophe Lidon – Interprétation : Adriana Santini, Pierre Santini – Lumières : Marie-Hélène Pinon

Résumé

Qu’est-ce qu’un intellectuel ? Qu’est-ce qu’un « diplômé » ? Et qu’est-ce qu’un autodidacte ? Pierre Santini a mis en scène Mariage (en) blanc la saison dernière. Aujourd’hui, nous le retrouvons sur le plateau interprétant magistralement ce qu’il dit être une pièce sombre et drôle à la fois ! Car même si sa tonalité a quelque peu changé aujourd’hui, il n’en reste pas moins qu’elle est toujours pleine de cet humour anglais diabolique !. Formé au Théâtre National Populaire de Jean Vilar et chez Jacques Lecoq, Pierre Santini est nommé directeur du Théâtre Mouffetard à Paris, en 2003. Il est surtout connu du grand public pour ses rôles dans de nombreux feuilletons, séries et téléfilms français. A vingt-six ans, Rita, employée dans un salon de coiffure, décide de changer de vie. Elle s’inscrit au cours de littérature de l’Université pour tous, où elle reçoit l’enseignement de Frank, quinquagénaire désabusé, rongé par ses échecs et par l’alcool. Au fil de ses lectures et au contact de son professeur, Rita avance sur le chemin de l’émancipation. Harnachée d’une volonté inépuisable et d’un culot désarmant, elle débroussaille son ignorance, se taille une culture sur mesure, jusqu’à affiner sa pensée et, finalement, se trouver. Mais sera-t-elle la seule à changer ? L’Education de Rita trouve écho dans l’actualité où les questions de l’échec de l’éducation et le rôle de la culture sont au centre des préoccupations. Une production du Théâtre Mouffetard. Coproduction Compagnie Pierre Santini, Ellabel Productions, Atelier Théâtre Actuel. En coréalisation avec le Théâtre Mouffetard, avec le soutien de l’Atelier Théâtre Jean Vilar de Louvain-la-Neuve. L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par Marie-Cécile Renauld (Agence MCR) en accord avec Casarotto Ramsay Ltd.

L’Epouvantable Petite Princesse

Distribution

Auteur : Geneviève Damas – Mise en scène : Ariane Buhbinder – Avec : Sacha Kremer, Geneviève Damas, Béatrice Wegnez, Chantal Lempereur

Résumé

En voilà une histoire ! Plus une phrase ! A peine quelques lettres éparpillées ! Pas la moindre ligne à laquelle se raccrocher ! Il ne reste qu’un tas de matelas, immaculés comme une page blanche. Pourtant, il va bien falloir la faire arriver, cette « Epouvantable Petite Princesse » ! Mais comment, avec un Roi René et une Reine Irène qui ont déjà tout essayé ? Nous voilà dans de beaux draps ! Et si nous appelions l’Auteur ? Qu’il nous sorte de là !

L’escalade

Distribution

Auteur : Rufus : Interprétation : Rufus

Résumé

Escorté d’une machine à rencontrer Dieu, Rufus raconte l’histoire d’un comique qui représente une valeur commerciale jamais atteinte pour un être vivant. Le ton est celui de la comédie et de l’humour, car une porte pourrait s’ouvrir… et comment ne pas être joyeux quand le ciel s’ouvre à vous ? Une production d’Oscar Tango

L’Eté dernier à Tchoulimsk

Distribution

Auteur Alexandre Vampilov – Texte français Michel Pétris – Mise en scène Roland Amstutz, Jean Bouise – Avec Jean Bouise, Philippe Léotard, Isabelle Sadoyan, Claude Lochy, Marc Duret, Colette Dompietrini, Thuong Van Van et Dolorès Torrès.

Résumé

Une « journée dramatique » selon nos classiques, avec cette exemplaire condensation des événements en un temps théâtral plein. Un tissu de conversation, d’éclats de voix, de conflits, de propos enjoués et de paroles d’apaisement, où le drame est cocasse et la boutade tragique. Une production du Théâtre National Populaire de Villeurbanne

L’Illusion comique

Distribution

Auteur : Pierre Corneille – Adaptation et mise en scène : Marion Bierry – Interprétation : Bernard Ballet, Daniel Besse, Marion Bierry, Thomas Cousseau, Arnaud Décarsin, Marianne Epin, Dominique Paquet, Cyril Romoli, Aline Salageanu – Décor : Nicolas Sire – Lumière : André Diot – Costumes : Marion Bierry – Assistante costumes : Christine Bernadet – Masque : Rujimete Karunayadhaj – Assistantes à la mise en scène : Elsa Saladin, Joëlle Picaud

Résumé

ACCUEIL FRANCAIS EXCLUSIF Le rideau s’ouvre sur les remords de Pridamant, père intransigeant que son fils Clindor a fui depuis dix ans. Sur les conseils d’un ami, Pridamant s’adresse au magicien Alcandre en possession d’étranges pouvoirs… La vie du fils s’offre au regard du père dans une singulière vision. Devant ses yeux éblouis, apparaît Clindor, jeune aventurier, accompagné de son maître Matamore. S’ensuit une intrigue amoureuse palpitante. Clindor courtise Isabelle en trouvant sa suivante et la princesse Rosine tout aussi à son goût. On s’aime, on se trahit, on en meurt… Clindor gît dans son sang. Pridamant est effondré. Mais chez Corneille, le monde est un théâtre : d’un coup de baguette magique, Clindor se relève… Et si toute cette intrigue en cachait une autre ? Artifices et poudre aux yeux : Corneille joue avec les conventions – théâtre dans le théâtre, mélange des styles et des tons, intrigue fourmillante – avec souplesse et maîtrise. C’est l’œuvre la plus débridée et la plus shakespearienne du répertoire français. Elle date d’avant la règle « étouffante » et « académique » des trois unités… Fantaisie… Imagination… Armand Delcampe Un spectacle du Théâtre de Poche Montparnasse présenté par Atelier Théâtre Actuel.

L’Oiseau vert

Distribution

Auteur : Carlo Gozzi – Metteur en scène : Carlo Boso – Interprétation : Sarah Brahy, Bernard Cogniaux, Joséphine de Renesse, Béatrix Férauge, Laszlo Harmati, Thierry Janssen, Marie-Paule Kumps, Olivier Massart, Grégory Praet, Freddy Sicx, Sandrine Versele, Simon Wauters – Scénographie et costumes : Claude Renard – Lumières : Orazio Trotta – Création masques : Stefano Perocco – Maquillage : Elvira Cicero – Assistante à la mise en scène : Elise Vandergoten – Assistante scénographie et costumes : Crisanta Fernandez – Régie son : Dimitri Wauters – Régie lumières : Stephen Ferrari, Jacques Perera – Régie plateau : Mathieu Regaert – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise

Résumé

Un conte fantasque jubilatoire – Spectacle tout public Voilà plus de dix-huit ans que le Roi Tartaglia est parti pulvériser les rebelles. Pendant ce temps, sa femme, la reine Ninette, accusée d’infidélité par la reine mère, est enterrée vivante sous l’évier. Elle survit dans le plus grand secret grâce aux soins d’un étrange oiseau vert. Ses jumeaux, que le premier ministre du Roi était chargé de supprimer, ont été recueillis par des tripiers. Lorsque Renzo et Barbarine découvrent la vérité, ils décident de partir à la découverte de la vie et de l’identité de leurs véritables parents. « L’Oiseau vert » a déjà été accueilli par l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Il s’agissait d’une production de la Comédie de Genève, dans une mise en scène de Benno Besson (saison 1982-1983). Quant au Théâtre de l’Eveil, il a été fondé suite à la production de L’Eveil du printemps par la troupe des acteurs de l’Atelier dirigé par Guy Pion. Depuis, le Théâtre de l’Eveil a présenté à Louvain-la-Neuve les  » jumeaux » vénitiens et La Noce chez les petits bourgeois, mis en scène par Carlo Boso et Bouvard et Pécuchet mis en scène par Michel Tanner. Les  » jumeaux » vénitiens – Une création-production du Théâtre de l’Eveil/Théâtre le Public, avec l’aide de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, la Province de Hainaut et le Centre des Arts Scéniques En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies- Louvain-la-Neuve www.poleculturel.be

L’Oiseau vert

Distribution

Auteur Carlo Gozzi – Mise en scène Benno Besson – Costumes Jean-Marc Stehlé – Avec Véronique Mermoud, Carlo Brandt, Jacqueline Burnand , Hélène Firla, Franck Colini, Alain Trétout, Claude Vuillemin, Emmanuelle Ramu, Michel Kullman, Laurent Sandoz, Pierre Byland, Françoise Giret, Philippe Engelman, Gisèle Sallin.

Résumé

Une création production de la Comédie de Genève (Suisse) le 2 novembre 1982. Gozzi, c’est le retour à la commedia dell’arte, c’est le texte et les lazzi, le jeu et l’improvisation, la mise en scène et les comédiens, la philosophie des salons, des cafés et la rue où l’on s’interpelle. Voilà plus de dix-huit ans que le Roi Tartaglia est parti pulvériser les rebelles. Pendant ce temps, sa femme, la reine Ninette, accusée d’infidélité par la reine mère, est enterrée vivante sous l’évier. Elle survit dans le plus grand secret grâce aux soins d’un étrange oiseau vert. Ses jumeaux, que le premier ministre du Roi était chargé de supprimer, ont été recueillis par des tripiers. Lorsque Renzo et Barbarine découvrent la vérité, ils décident de partir à la découverte de la vie et de l’identité de leurs véritables parents.

L’Orchestre Philharmonique de Liège

Distribution

Résumé

Au programme : Une oeuvre de Boccherini Un concerto pour flûte de Joseph Haydn Un divertimento de Michaël Haydn

L’os de Mor Lam – Khawaré

Distribution

Auteur Docteur Birago Diop, Maurice Sonar Senghor – Avec Sérigne N’Diaye Gonzales, Boubacar Guiro, Bator Gueye, Addoulaye Diop Junior, Ismaïla Cisse.

Résumé

L’os de Mor, comédie satirique Khaware, veillée africaine. Par le Théâtre National Daniel Sorano de Dakar. L’os de Mor Lam« Personne, de mémoire, n’avait mangé de la viande rouge à Lamène-Lamène. Pour les jeunes, le goût de la viande avait dû se confondre, dans leur bouche, avec celui du lait de leur mère. Pour les gens d’âge mûr et les vieux, ils devaient réapprendre la saveur de la viande rouge, le Conseil des Anciens ayant décidé de troquer au Ferlo, où passent d’immenses troupeaux des Peulhs, un énorme taureau contre des charges de graines.Arrive le taureau. Le partage se fait à la grande satisfaction des villageois et Mor rentre chez lui, sa part de « tong-tong » sous la bras. Il a choisi un os que son épouse Awa lui fait cuire doucement, lentement, longuement.Sur ces entrefaites, se présente dans la demeure de Mor, Moussa M’Baye, son « M’Bock M’Bar » (son frère de case), bien déterminé à manger sa part du « tong-tong » de Mor, conformément aux règles de l’hospitalité sénégalaise.Pourtant, Mor entend profiter seul de sa part de viande. La présence de Moussa se prolongeant outre mesure, Mor décide de tomber malade, puis de mourir : Ma Zèbe, qui le connaît bien, ne dit-il pas de Mor : « Celui-là, son ventre le conduirait au tombeau s’il l’avait derrière lui ».En effet, il ira jusqu’à se faire enterrer, s’obstinant à transgresser les règles de la fraternité de case. Et c’est en définitive Moussa qui héritera à la fois d’Awa et… de l’os. » Khawaré Chanter la terre africaine avec ses traditions et son mystère, ses fastes, ses souvenirs d’amour et de mort et ses rythmes éclatants en bouquets de joie autour des mots si douloureusement, si fièrement tissés par l’âme nègre.

L’Otage

Distribution

Auteur Paul Claudel – Mise en scène Guy Rétoré – Par le Théâtre de l’Est Parisien

Résumé

Par le Théâtre de l’Est Parisien.

L’Ouest, c’est ça

Distribution

Lumière : Laurent Comiant – Assistant à la mise en scène : Jean-Claude Dubiez – Décor et costumes : James Block – Adaptation : Philippe Prince, Claude Clergé – Metteur en scène : Gérard Vivane – Interprétation : Patrick Ridremont, Gérard Vivane, Olivier Leborgne, Colette Emmanuelle – Auteur : Sam Shepard

Résumé

« L’Ouest c’est ça » met en scène deux frères ennemis : Lee, le cowboy et Austin, l’embourgeoisé. Austin, qui a laissé sa famille dans le Nord, s’est isolé pour mettre la dernière main à un scénario romantique. Survient son frère aîné, qui n’habite nulle part, brute sympathique qui casse tout, ivrogne, grande gueule. Lee impose sa loi à son cadet allant jusqu’à le convaincre de la médiocrité de ses qualités d’écrivain. Aussi, quand l’imprésario d’Austin débarque pour discuter du contrat, Lee n’a aucune peine à lui proposer une autre histoire. Coproduction Festival de Théâtre de Spa et Atelier Théâtre Jean Vilar

L’Age de Monsieur est avancé

Distribution

Auteur Pierre Etaix – Metteur en scène Jean Poiret – Décor André-Roland Palis – Avec François Perrier, Danièle Evenou, Robert Deslandes

Résumé

La scène se passe sur une scène. Un auteur est en train d’écrire la pièce que nous allons voir. Donc, ce n’est pas un auteur, mais un acteur. Ce n’est peut-être ni l’auteur, ni l’acteur, mais le personnage de la pièce… Toujours est-il que monsieur lit ce qu’il joue et joue ce qu’il lit. Arrive le régisseur, ou le personnage du régisseur). Les deux hommes dialogues et imposent une situation improbable (qui est qui, qui fait quoi ?), improbable, mais drôle. L’ambiguïté des identités se complique lorsque arrive Suzanne. Suzanne est une femme ou… une comédienne… Bref. Une production de la Comédie des Champs-Elysées.

L’Allée du roi

Distribution

Auteur : Françoise Chandernagor, Jean-Claude Idée – Metteur en scène : Jean-Claude Idée – Interprétation : Jacqueline Bir

Résumé

Seul-en-scène royal Ultimes représentations ! Un soir de 1719, dans la bibliothèque du couvent où elle s’est enfermée, Françoise d’Aubigné revoit et revit quatre-vingt-quatre années d’une existence riche en contrastes et en péripéties. Au crépuscule de sa vie, cette femme au destin exceptionnel, partie de rien pour arriver à tout, découvre que « tout n’est rien »… Née en prison, elle se retrouve mariée à 17 ans au célèbre poète Scarron, infirme qui la laisse veuve et sans le sou à 25 ans. Grâce à son intelligence et sa sensibilité, elle deviendra la gouvernante des enfants illégitimes de Louis XIV, qui tombera amoureux d’elle jusqu’à lui offrir le domaine de Maintenon avant de l’épouser en secret. De l’obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de Versailles, la future Marquise de Maintenon a traversé tous les milieux sociaux et tous les courants d’idées de son siècle. Pour l’incarner, Jacqueline Bir réunit tous les prodiges de son art. Sur les plus beaux airs baroques du XVIIème, elle chante et joue. Après une carrière politique, Françoise Chandernagor se consacre à la littérature. En 1981, elle publie son premier roman L’Allée du roi : une intrusion fracassante dans un milieu littéraire qu’elle ne connaît pas ! Vendu à plus d’un million d’exemplaires, adapté à la télévision et au théâtre, le roman est également traduit dans le monde entier. Depuis, elle a écrit huit autres romans et une pièce de théâtre. Françoise Chandernagor est aussi administratrice de la Société des Lecteurs du Monde, membre du Prix Jean Giono et de l’Académie Goncourt depuis 1995. Cette femme incarne un cheminement possible entre la France d’en haut et la France d’en bas. C’est un vrai personnage populaire et consensuel avec juste ce qu’il faut de zones d’ombre pour lui ajouter le charme du mystère. Son destin a inspiré à Françoise Chandernagor une biographie romancée éblouissante, qui allie l’érudition, l’émotion et l’esprit. Jean-Claude Idée C’est avec une sobriété majestueuse mais jamais ronflante que Jacqueline Bir joue la courtisane d’une classe imperturbable alors que souffle autour d’elle un tourbillon vertigineux de grandeur et de décadence.(Le Soir, mars 2008) Une production du Théâtre Royal des Galeries. Le 27 mars à 19h : conférence du philosophe Franck PIerobon (entrée libre sans réservation)

L’École des ventriloques

Distribution

Auteur : Alejandro Jodorowsky – Traduction : Brontis Jodorowsky – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant, Sébastien Chollet, Pierre Jacqmin, Emmanuelle Mathieu, Fabrice Rodriguez, Anne Romain, Isabelle Wéry – Costumes et marionnettes : Natacha Belova – Scénographie : Aurélie Deloche, Michel Hébert, Natacha Belova et Jean-Michel d’Hoop – Musique : Pierre Jacqmin – Vidéo : Michel Hébert – Lumières : Xavier Lauwers

Résumé

Vous aviez été touchés par son originalité. On ne résiste pas au plaisir de célébrer avec la Compagnie Point Zéro les 10 ans de ce spectacle atypique qui a vu le jour dans nos murs et qui depuis lors a tourné dans le monde entier (Brésil, Chili, Espagne, Russie, Japon, Avignon, Corée du Sud…). Près de 150 représentations ! Écrit par Alejandro Jodorowsky pour la Compagnie Point Zéro, « L’École des ventriloques » développe une identité forte et singulière et nous plonge dans l’œuvre d’un visionnaire provocateur. Dans un monde parallèle où les marionnettes font la loi, Céleste, héros de cette folle aventure, se démène pour trouver sa voie. Y parviendra-t-il ? Et puis parviendra-t-il à résoudre l’énigme ? Qui manipule qui ? Un texte rythmé et féroce, la verdeur d’un langage qui transgresse toutes les règles par le truchement de la marionnette : tout est permis dans cet univers déjanté, ludique, au confluent du rêve et de la réalité. Ce conte philosophique nous émerveille, nous fait rire, nous fait peur, agissant tel un miroir déformant des nombreuses facettes de notre personnalité.

L’Ecume des jours

Distribution

Auteur : Boris Vian – Adaptation : Paul Edmond – Mise en scène : Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps – Avec : Maxime Boutéraon, Florence Fauquet et Antoine Paulin – Composition musicale : Gilles-Vincent Kapps – Lumières : Laurent Béal – Scénographie : Erwan Creff – Costumes : Julie Allègre

Résumé

« L’Ecume des jours » : universelle histoire d’amour et d’amitié, pied de nez magistral à tous les immobilismes de la pensée, hommage drôle et poignant à l’imaginaire. Un chef-d’œuvre de la littérature à la modernité insolente où musique et texte se rencontrent au cœur de Paris ! Entre Chick et Alise, il y a de l’amour dans l’air. Envieux, Colin veut, lui aussi, rencontrer une jolie fille. Lors d’une fête, il tombe instantanément sous le charme de Chloé… Sur scène, trois comédiens, tour à tour personnages, narrateurs et musiciens content avec leur corps, leur voix, leurs gestes d’aujourd’hui ce récit. Un voyage extraordinaire dans l’univers fantasque et poétique de Boris Vian. « Un spectacle jazzy qui a déjà conquis le public français ». Une adaptation très réussie de notre compatriote Paul Emond, passé maître dans l’art de la transposition du roman à la scène.

L’entretien de M. Descartes avec M. Pascal Le Jeune

Distribution

Auteur Jean-Claude Brisville – Metteur en scène Jean-Pierre Miquel – Décor et costumes Françoise Darne – Avec Henri Virlogeux, Daniel Mesguich.

Résumé

Que Descartes et Pascal ait vécu au même siècle, nul ne l’ignore. Mais qu’ils se soient connus et rencontrés, mis à part quelques érudits, bien peu le savent. Il y avait entre eux plus d’un quart de siècle de différence et peu de sympathie philosophique. Et pourtant, le 24 septembre 1647, dans un couvent des Minimes, près de la place Royale, Descartes et Pascal ont passé tout un jour à causer à huis-clos. Une rencontre sans lendemain, et dont l’objet, bien entendu, nous demeure inconnu. Jean-Claude Brisville s’est risqué à imaginer leur dialogue. Une production du Théâtre de l’Europe

L’Herbe de l’oubli

Distribution

Auteur : Jean-Michel d’Hoop – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Léone François Janssens, Léa Le Fell, Héloïse Meire, Corentin Skwara, Benjamin Torrini – Scénographie : Olivier Wiame – Vidéos : Yoann Stehr – Musique : Pierre Jacqmin – Marionnettes : Ségolène Denis – Assistée de : Monelle Van Gyzegem – Lumières : Xavier Lauwers – Assistant à la mise en scène : François Regout – Le texte des voix off est écrit d’après des interviews et des articles de : Svetlana Alexievitch  

Résumé

Le mot russe « Tchernobyl » se traduit par absinthe, herbe de l’oubli. Le 26 avril 1986, le cœur du réacteur numéro quatre de la centrale de Tchernobyl explose et prend feu, projetant un nuage de radioactivité dont on a retrouvé des traces dans toute l’Europe. Le quatrième réacteur conserve toujours, dans son ventre gainé de plomb et de béton armé, près de vingt tonnes de combustible nucléaire. Trente ans après, quelles leçons retient-on de cette explosion ? Pour sa nouvelle création, la compagnie Point Zéro est allée à la rencontre de survivants de la catastrophe, d’habitants proches de la zone d’exclusion en Biélorussie, de spécialistes du nucléaire. « L’Herbe de l’oubli » est née de leur parole et s’inspire également des témoignages recueillis à Tchernobyl par Svetlana Alexievitch, prix Nobel de Littérature 2015 (« La Supplication »).

L’Orkestre

Distribution

Auteur : Olivier Darimont, Pascale Vander Zypen – Mise en scène : Pascale Vander Zypen – Comédiens/musiciens : Philippe Allard (Koen), Olivier Darimont (Frank), Frédéric Frouch Dailly (Raymond), Pierre Poucet (Manu) – Costumes : Odile Dubucq – Création lumières : Thomas Vanneste – Conception du décor : Olivier Damien – Régie : Nicolas Verfaillie

Résumé

Ce soir, c’est le mariage de Pierrot et Miranda. Tout le monde est invité ! Pour l’ambiance, l’Orchestre de Pierre Lebrun (l’OPL) reprendra les plus grands hits de la chanson. Chorégraphies, lumières, costumes, tout est prévu pour un concert de folie. L’OPL, c’est Frank, Manu, Koen et Raymond. Quatre hommes, quatre artistes pétris de talent, de bonne volonté… et de problèmes personnels. Pendant ce mariage, ils vont devoir jouer plus longtemps que d’habitude, beaucoup plus longtemps (Manu s’est engagé à jouer jusqu’au départ des mariés…). A tel point qu’ils finiront par se retrouver dans un état de fatigue propice à la franchise, aux règlements de compte et autres confessions les plus intimes… On les suit à la fois dans la loge c’est-à-dire dans leur intimité, et sur scène, en live, quand ils animent le bal.

L’ouest le Vrai

Distribution

Auteur Sam Shepard – Metteur en scène Jean-Michel Ribes, Luc Béraud – Adaptation Rudi Coupez – Avec Richard Bohringer, Roland Blanche, Michel Berto, Josine Comellas – Décor Charles Marty – Costumes Valérie Grall

Résumé

C’est l’histoire d’une vieille amitié qui se devait de se transformer en complicité. Luc Béraud, cinéaste, tombe amoureux d’une pièce. Jean-Michel Ribes qui, lui aussi, fait du cinéma et de la télévision, anime avec Michel Berto une Compagnie dont la vocation est de faire des créations de pièces contemporaines. La pièce c’était « True west » ; elle est devenue « L’ouest, le vrai ». L’auteur, un certain Sam Shepard, pratiquement inconnu en Europe. Pendant les deux années qu’à pris la mise sur pied du spectacle, il est devenu la star de cinéma, le scénariste à la mode, le cow-boy de charme. Puis sont arrivés, naturellement attirés par cette aventure qu’ils sentaient leur, deux grands acteurs fauves, Richard Bohringer et Roland Blanche. Michel Berto et Josine Comellas sont venus les rejoindre dans cet ouest véritable où avec Shepard ils disent la dérive du monde. Une production de la compagnie Berto-Ribes

L’Ours qui n’était pas là

Distribution

Auteur : Compagnie Laroukhyne – De et avec : Caroline Husson  

Résumé

A partir de 8 ans Il sortit un papier de sa poche : Es-tu bien moi ? « Bonne question ! » se dit-il, et il se mit en route. Joyeux et naïf, notre ours s’émerveille de tout, rencontre des personnages cocasses et peu à peu apprend à se connaître… Un voyage aussi poétique que philosophique, mêlant récit, théâtre d’objet et jeu clownesque. Prix de la Province de Liège aux Rencontres de Huy 2019

La Bête dans la jungle

Distribution

Auteur James Lord – Adaptation Marguerite Duras – Mise en scène Alfredo Rodriguez Arias – Avec Delphine Seyrig, Sami Frey.

Résumé

Créé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis d’après la nouvelle de Henry James. Spectacle annulé et remplacé par « Une Heure avec R. M. RILKE ».

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