Metteur en scène : Armand Delcampe – Auteur : Jean Louvet – Interprétation : Jo Deseure, Jean-Claude Derudder, Jacques De Bock, Stéphane Excoffier, Frédéric Hérion, Jean Koerver, Sylvie Landuyt, Marie-Line Lefebvre, Pascale Massaer, Bruno Mullenaerts, Jean-Marie Pétiniot, David Pion, Grégory Praet, Célia Torrens – Décor : Armando Mannini – Maquillages : Martine Lemaire – Costumes : Véronique Biefnot – Lumières : Philippe Sireuil
Résumé
« Il était une fois un enfant pauvre qui deviendra quelqu’un… ». Propulsé hors de sa condition par le sacrifice de ses parents, Jonathan est l’enfant « qui a réussi ». En même temps, il est le fils perdu pour son père, le fils d’ouvrier à qui on a coupé les racines. Jonathan et le père – Grégoire – traversent les seuils de leurs deux existences. Ils sont « un » dans la réconciliation, ils sont « cent » dans le cours de l’histoire des travailleurs. La pièce est un chef-d’oeuvre de notre temps et de chez nous, qui nous rappelle, avec fraternité, que l’obsession du bonheur et de la réussite ne doivent pas nous faire perdre la mémoire, le courage et la grandeur. Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar, du Festival de Spa et du Centre Dramatique Hainuyer, avec la participation du Centre des Arts Scéniques.
Hilda
Du 25 septembre au 27 octobre 2001
Distribution
Interprétation : Nicolas Rossier – Auteur : Marie Ndiaye – Interprétation : Saskia Brichart, Valérie Bauchau – Décor : Thibault Vancraenenbroeck – Metteur en scène : Marc Liebens – Costumes : Catherine Somers – Lumières : Franck Thévenon
Résumé
Madame Lemarchand, bourgeoise de gauche, « achète » à Franck une femme de ménage. Ce sera Hilda, la femme de Franck, dont elle voudra le bonheur. Le bonheur surtout. Une Hilda qui saura l’aimer, qu’elle pourra assimiler, en qui elle pourra disparaître. Mais Hilda, l’enjeu du désir de Madame Lemarchand, omniprésente dans son discours, n’a pas droit à la parole. Le récit d’une passion égoïste, d’un vampirisme domestique, coupant comme l’acier de la lame, où chacun se consume jusqu’à la négation de soi. Coproduction Théâtre de l’Ancre, Ensemble Théâtral Mobile et Atelier Théâtre Jean Vilar, avec la participation du Centre des Arts Scéniques.
Le Gardien
Du 9 au 19 octobre 2001
Distribution
Interprétation : Christophe Giordano, Gildas Milin – Auteur : Harold Pinter – Interprétation : Alain Rimoux – Saxophone : Alain Bugelli – Texte français : Eric Kahane – Metteur en scène : Stuart Seide – Scénographie : Charles Marty
Résumé
Trois “laissés pour compte”, trois individus qui hantent les bas-fonds de nos villes, trois vies en quête d’attache et de sens. Deux frères et un clochard entreprennent, peut-être à leur insu, un voyage ludique et corrosif dans le faux semblant, dans un jeu de manipulation dont nul ne semble le maître et où tous les coups sont permis. Une restitution de notre existence quotidienne transposée dans un magistral équilibre de tension et d’humour. Une pièce à la fois énigmatique et jubilatoire qui tente de déceler les mécanismes et les rouages des êtres fascinants que nous sommes. Un spectacle du Théâtre du Nord, Théâtre National Lille Tourcoing Région Nord Pas de Calais, avec le soutien de la Spedidam.
Du François au verlan
Le 23 octobre 2001
Distribution
Concert sous la direction de Patrick Davin.
Résumé
Choeur de Chambre de Namur. Concert. Oeuvres de Janequin, Lassus, Berlioz, Fauré, Debussy, Ravel, Poulenc, Schmitt, Rens, Brassens, Trenet, Renaud.
La Princesse Maleine
Du 6 au 11 novembre 2001
Distribution
Auteur : Maurice Maeterlinck – Interprétation : Astrid Bas – Metteur en scène : Yves Beaunesne – Interprétation : Audrey Bonnet, Claire Wauthion, Nicole Colchat, Dominique Valadié – Scénographie : Thibault Vancraenenbroeck – Interprétation : Laure Bonnet, Anne-Catherine Chagrot, Rebecca Finet, Roland Bertin, Florian Goetz, Freddy Sicx, Thierry de Carbonnières, Cédric Vieira, John Kokou, Théodul Carré-Cassaigne, Yoav Landau, Gaspard Pelletier
Résumé
Au soir des noces entre le prince Hjalmar et la princesse Maleine, fille du roi Marcellus et de la reine Godelive, le vieux Hjalmar outrage ses hôtes sans raison et leur promet la guerre. Elle éclate. Marcellus et son royaume n’existent plus. Maleine se rend au royaume du vieux Hjalmar pour retrouver son fiancé d’un jour. Mais la reconnaîtrait-il ? Dans ce monde étrange où les malheurs se promènent la nuit, les murailles ont la fièvre d’assister à l’impossible bonheur des amants que des pantins déciment. Coproduction Compagnie des Petites Heures (Paris), Atelier Théâtre Jean Vilar, Théâtre National de la Colline (Paris), Théâtre du Nord (Lille), Les Gémeaux (Sceaux), L’apostrophe (Cergy), Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées – Théâtre de la Cité, La Comédie de Clermont-Ferrand, les Palais des Arts (Nogent sur Marne), le Jeune Théâtre National (Paris).
L’École des femmes
Du 6 novembre au 1er décembre 2001
Distribution
Maquillages : Françoise Joset – Lumières : Philippe Sireuil – Costumes : Greta Goiris – Décor : Johan Daenen – Interprétation : Mario Guzman, Anne-Laure Fabre, Michèle Vegairginsky, Alexandre Trocki – Metteur en scène : Jacques Delcuvellerie – Auteur : Molière – Interprétation : Luc Brumagne, Henri Monin, Jeanne Dandoy, Sacha Kremer, Max Parfondry, Julien Roy
Résumé
Afin d’épouser une femme ignorante des ruses de l’amour, Arnolphe a recueilli Agnès dès son plus jeune âge et l’a fait élever loin du monde. Les noces sont pour demain. Mais on ne violente pas la nature des êtres, la jeunesse va à la jeunesse et l’amour ne connaît pas de lois. Et derrière le dos du vieux barbon, une idylle naît le plus innocemment du monde. Coproduction Atelier Théâtre Jean Vilar et Théâtre National de la Communauté Wallonie-Bruxelles.
Au But
Du 5 au 15 décembre 2001
Distribution
Auteur : Thomas Bernhard – Texte français : Claude Porcell – Mise en scène : Michel Raskine – Son : Franck Morel – Interprétation : Marief Guittier, Anne Rotger, Josy Lopez, Roger Planchon – Lumières : Thierry Gouin – Costumes : Josy Lopez – Son : Franck Morel – Interprétation : François Godart
Résumé
La veille de partir en villégiature annuelle à Katwijk, une mère et sa fille vont applaudir le succès d’un jeune auteur de théâtre : Sauve qui peut. « Pas un mauvais titre », fait remarquer la mère. Et elle invite l’auteur à les accompagner à Katwijk. Alors qu’au fond, rien ne l’intéresse plus, en tout cas pas le théâtre. Sa fille, docile instrument de sa mère, sert à boire, fait les bagages, tandis que sa mère rabâche leur histoire sans joie, leur existence monotone, où « tout est déjà écrit », comme le dit l’auteur lui-même. Entre causticité et ironie, un formidable personnage de femme campe la vacuité de nos existence avec un humour ravageur. Un spectacle du Théâtre du Point du Jour de Lyon.
D’Esprit et de douleur
Le 7 décembre 2001
Distribution
/
Résumé
Philippe Sireuil a donné carte blanche à Patrick Davin pour une mini-saison musicale qui relie la musique à la programmation. En accompagnement du spectacle Au But de Thomas Bernhard, D’esprit et de douleur réunit une matière musicale qui abordera la personnalité de cet auteur tourmenté. Ce concert sera interprété par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, qui est un ensemble de cordes uniquement. La musique de Schubert, Beethoven, Stravinski, Webern et d’Arvo Pärt donnera un éclairage tout particulier aux Sept paroles du Christ de Haydn. Vingt musiciens nous emmènent au cours d’un voyage parsemé de textes significatifs de Thomas Bernhard, récités par Patrick Descamps.
Toréadors
Du 10 janvier au 2 mars 2002
Distribution
Coiffures et maquillages : Jean-Pierre Finotto – Lumières : Philippe Sireuil – Décor et costumes : Vincent Lemaire – Interprétation : Pietro Pizzuti, Alexandre von Sivers – Metteur en scène : Philippe Sireuil – Auteur : Jean-Marie Piemme
Résumé
D’un côté Momo, respectable gérant d’une petite wasserette, émigré venu du Sud et parfaitement intégré dans notre royaume. De l’autre, Ferdinand fils de la lointaine Russie, cadre d’entreprise mais aujourd’hui désintégré par les lois du marché et désormais sans domicile fixe. Un pantalon usé et taché au fessier par le cornet de frites d’un enfant impertinent unit ces deux hommes tantôt volubiles, tantôt contradictoires par goût ou roublards par essence. Un duo vitupérant joyeusement sur l’état, la beauté et la déglingue de notre monde. Co-réalisation Théâtre Le Public et Atelier Théâtre Jean Vilar
Hedda Gabler
Du 17 janvier au 16 février 2002
Distribution
Postiches : Catherine Friedland – Son : Nicolas Perretier – Costumes : Catherine Somers – Scénographie : Vincent Lemaire – Lumières : Philippe Sireuil – Interprétation : Monique Fluzin – Metteur en scène : Philippe Sireuil – Interprétation : Anne-Claire , Patrick Descamps, Francesco Mormino, Nathalie Cornet, Anne Chappuis, André Baeyens – Auteur : Henrik Ibsen
Résumé
Comme un lion en cage, Hedda Gabler tourne en rond dans l’élégant salon de la villa louée à gros frais par Joergen Tesman, son piètre mari qu’elle vient d’épouser par dépit. Pour échapper à l’ennui, elle encourage la passion que lui voue son ami d’enfance, Ejlert Loevborg, un jeune écrivain dont elle jalouse violemment la maîtresse. Puis, mettant brutalement fin à la comédie de l’amour, elle tente de pousser Loevborg au suicide… Dans les beaux yeux d’Hedda Gabler, une âme trouble se révèle. Enfant capricieuse ou femme frustrée ? Démon pervers ou vierge de porcelaine ? Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar
Twin Houses
Du 19 au 27 février 2002
Distribution
Musique : Christian Genet – Lumières : Patrick Bonté – Création des mannequins : Jean-Pierre Finotto – Scénographie : Johan Daenen – Costumes : Colette Huchard – Chorégraphie : Patrick Bonté – Conception et actions : Nicole Mossoux
Résumé
Twin Houses met en scène une danseuse et cinq mannequins articulés, confondus dans un corps à corps où l’on ne sait plus, de l’acteur ou du mannequin, qui manipule qui, qui détient le pouvoir sur l’autre. L’enjeu du spectacle est de confronter un corps vivant et des corps inanimés : comment peuvent-ils accéder à une égale présence ? Le spectacle se présente comme une suite de contes brefs, tantôt cruels tantôt burlesques. Ici, musique et danse se nouent et se dénouent pour suggérer, sans les décrire, des univers où le spectateur puisse glisser ses propres fantasmes. Spectacle de la Compagnie Mossoux-Bonté.
Cher Menteur
Du 7 au 30 mars 2002
Distribution
Interprétation : Armand Delcampe, Jacqueline Bir – Scénographie : Serge Daems – Metteur en scène : Armand Delcampe
Résumé
Adaptation par Jérôme Kilty de la correspondance entre Bernard Shaw et Miss Patrick Campbell. Traduction de Jean Cocteau. Une pièce qui ne ressemble à aucune autre. Depuis sa création en 1960, elle a souvent été imitée, jamais égalée. A la base : des lettres échangées pendant quarante ans par une comédienne célèbre et insupportable, Mrs Patrick Campbell et un écrivain terrible et prestigieux, George-Bernard Shaw. L’éblouissante « mise en dialogue français » est de Jean Cocteau. Plus qu’à la rencontre d’un couple célèbre, sertie de mots d’auteur et de révélations canailles, nous vous convions à la rencontre d’un homme et d’une femme. Rencontre pure sur la plus belle des intrigues : la naissance, la vie et la mort d’un amour, sans fard et sans mensonge. Sonate à deux voix sur l’amour qui unit, qui sépare, qui se cherche et se heurte. Pour la première fois, Jacqueline Bir et Armand Delcampe ensemble sur scène. Coproduction Atelier Théâtre Jean Vilar et Théâtre Royal du Parc.
Le Tribut africain
Le 28 mars 2002
Distribution
Concert sous la direction de Patrick Davin.
Résumé
Philippe Sireuil a donné carte blanche à Patrick Davin pour une mini-saison musicale qui relie la musique à la programmation. En prélude au spectacle Rwanda 94 du Groupov, Le Tribut africain réunit une matière musicale très poétique. Patrick Davin a choisi de nous faire entendre les œuvres de grands compositeurs du XXème siècle qui se sont nourris des racines profondes de la musique africaine pour composer des oeuvres intemporelles. L’Ensemble Musiques Nouvelles est composé de 10 musiciens (violon, alto, cello, flûte, clarinette, chant, percussions et piano). Le groupe Les Phônes est composé de trois musiciens qui jouent sur d’étranges instruments, aux mécaniques complexes et entièrement acoustiques. Leurs recherches de création instrumentale et musicale intègrent des instruments conventionnels ou traditionnels et allient modernité et tradition.
J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne
Du 15 avril au 5 mai 2002
Distribution
Interprétation : Nade Dieu, Valérie Bauchau, Marie-Ange Dutheil, Janine Godinas, Anne Chappuis – Costumes : Jorge Jara – Lumières : Philippe Sireuil – Décor : Vincent Lemaire – Metteur en scène : Philippe Sireuil – Auteur : Jean-Luc Lagarce
Résumé
Cinq femmes : la vieille, la mère, l’aînée, la seconde et la plus jeune. Cinq femmes qui ont attendu. Des jours. Des mois. Des années. Assises dans l’arrière – cuisine à guetter derrière la fenêtre, le retour du jeune frère. Aujourd’hui, il est là, revenu de ses guerres, épuisé, malade, au bord de mourir dans la chambre de l’enfant qu’il fut. Aujourd’hui, il est là et les voilà qui parlent, ces cinq femmes, comme libérées du poids du silence dans lequel elles s’étaient réfugiées. Aujourd’hui, il est là, le jeune frère… Vraiment ? Pas si sûr… Co-réalisation Théâtre de l’Ancre et Atelier Théâtre Jean Vilar
L’Affaire de la rue de Lourcine
Du 16 avril au 8 mai 2002
Distribution
Interprétation : Izumi Okubo, Candy Saulnier, Mathieu Teicher, Nicolas Philippe, Angelo Bison – Lumières : Laurent Kaye – Interprétation : Jean-Marie Pétiniot – Scénographie : Philippe Henry – Metteur en scène : Michael Delaunoy – Costumes : Christine Mobers – Auteur : Eugène Labiche
Résumé
Peignant férocement la société bourgeoise française du XIXe siècle, ce talentueux vaudeville est une pure farce du plus haut comique. Deux hommes s’imaginent être coupables d’un sauvage meurtre… Une rocambolesque course-poursuite pour dissimuler toutes les pièces à conviction, parsemée d’embûches et d’hilarants quiproquos. Un incroyable tandem clownesque au tempo endiablé qui touche au génie. Production Atelier Théâtre Jean Vilar avec la participation du Centre des Arts Scéniques.
Rwanda 94
Du 17 au 21 avril 2002
Distribution
Interprétation : Hélène Mathon, Clotilde K. Kabale, Maurice Sévenant, Dorcy Rugamba, François Sikivie, Max Parfondry, Augustin Majyambere, Massamba, Stéphane Fauville, Estelle Marion, Nathalie Cornet, Younoussa Diallo, Yolande Mukagasana – Metteur en scène : Jacques Delcuvellerie – Auteur : Jean-Marie Piemme, Mathias Simons, Yolande Mukagasana, Marie-France Collard, Jacques Delcuvellerie
Résumé
Que s’est-il vraiment passé au Rwanda en avril 94 ? Comment tout cela a-t-il pu arriver ? Où l’horreur trouve-t-elle ses racines ? Entre fiction, réalité et représentation de la réalité, Rwanda 94 mêle la fiction aux témoignages, les mélopées aux cantiques, les marionnettes géantes à l’art de la conférence, les images du monde aux chœurs africains, le témoignage poignant d’une rescapée à la farce grotesque. Rwanda 94 est un spectacle hors gabarit qui rend au théâtre politique sa vertu la plus noble.