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2010 - 2011

Cocteau Marais

Distribution

D’après l’œuvre de Jean Cocteau – Conception et réalisation : Jean Marais et Jean-Luc Tardieu – Interprétation : Jacques Sereys

Résumé

Bouchées littéraires pour fins gourmets Ce soir, nous sommes conviés à une promenade à travers l’œuvre de Cocteau. Une fresque qui conjugue l’intime et les allusions aux figures marquantes, compagnons de route de l’auteur, tels Picasso, Satie, Stravinsky, Colette… En 1983, Jean Marais et Jean-Luc Tardieu mettent au point un montage de textes de Cocteau, distillant des fragments de poèmes, lettres, romans, films, journaux, avec humour et tendresse. Un hommage au touche-à-tout de génie, mentor et amant de Marais. Le temps passe, Tardieu n’oublie pas le vœu de Marais Il faudra que ce texte vive hors de moi. Tu n’auras qu’à retirer mon nom… Et un quart de siècle plus tard, Jacques Sereys reprend le rôle de Marais pour entraîner le public dans un dédale artistique, miroir d’une époque et d’une existence troubles. Une levée de voile sur un Cocteau insaisissable, à la fois inspiré et tourmenté, drogué de travail et d’opium, qui se révèlera dans La Difficulté d’être : Je me cherchais, je croyais me connaître, je me perdais de vue, je courais à ma poursuite, je me retrouvais hors d’haleine. À peine subissais-je un charme que je me dressais à le contredire. Jacques Sereys, éminent sociétaire de la Comédie-Française au délicieux talent de diseur, revient à l’Atelier Théâtre Jean Vilar après Du côté de chez Proust (2007) et Au Soleil de Daudet (2008). Une nouvelle percée tout en finesse dans la littérature, guidée par un amoureux des oeuvres. Acte2 présente une coréalisation de la Comédie-Française et du CADO.

Cyrano de Bergerac

Distribution

Auteur : Edmond Rostand – Mise en scène : Gilles Bouillon – Avec : Christophe Brault (Cyrano de Bergerac), Emmanuelle Wion (Roxane), Thibaut Corrion (Christian de Neuvillette), Cécile Bouillot (La duègne, Mère Marguerite de Jésus), Xavier Guittet (Ragueneau), Philippe Lebas (Comte de Guiche), Denis Léger-Milhau (Lignière), Léon Napias (Montfleury, capitaine Carbon, Castel-Jaloux), Marc Siemiatycki (Le Bret), Louise Belmas, Pauline Bertani, Stephan Blay, Edouard Bonnet, Brice Carrois, Laure Coignard, Richard Pinto, Mikaël Teyssié

Résumé

Panache ! Deux amis amoureux de la même femme et une intrigue qui semble empruntée à Racine : Cyrano aime Roxane qui aime Christian ! Le coup de génie de Rostand c’est d’inventer un arrangement improbable, sublimement théâtral, une substitution amoureuse. C’est ainsi que Cyrano va mettre son verbe et sa plume au service de l’amour entre sa bien-aimée et le jeune Christian, beau et courageux, mais incapable de parler joliment de sentiments. Sous les traits de Christian, c’est de l’âme de Cyrano que Roxane va s’éprendre. Les péripéties de cette quête de la vérité sous le masque dessinent une fresque où l’action amoureuse le dispute aux exploits de cape et d’épée et à un feu d’artifice poétique. Humour et panache ! Une intrigue passionnelle et émouvante, portée par une écriture en alexandrin toujours brillante, virtuose, énergique, électrique. Venez en famille ! Cyrano de Bergerac c’est d’abord le personnage. Cyrano, avec un nez qu’il porte au milieu du visage comme un défi et comme un masque. Le nez de Cyrano, c’est tout Cyrano, et Cyrano c’est tout le théâtre ! Un mythe. Gilles Bouillon Une production du Centre Dramatique Régional de Tours. Avec le soutien de la Drac Centre, de la Région Centre et du Conseil Général d’Indre-et-Loire (Jeune Théâtre en Région Centre) et le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, Drac et Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En coproduction avec la Compagnie du Passage, Neuchâtel. La capacité de la salle sera réduite à 740 places pour des raisons de confort et d’esthétique.

Deux Petites Dames vers le Nord

Distribution

Auteur : Pierre Notte – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Marie-Line Lefebvre, Cécile Van Snick

Résumé

Un road movie désarmant Elles sont sœurs, d’âge mûr. Un peu tassées, peut-être ? Non. Disons embellies par le temps. A la mort de leur mère (quatre-vingt-dix-sept ans), Annette et Bernadette réalisent qu’elles n’ont jamais revu la tombe de leur père, enterré vingt-cinq ans plus tôt dans un cimetière, quelque part dans le Nord. Armées de la fraîcheur candide d’une complicité retrouvée, elles décident de partir à l’aventure : pour embrasser papa et pour lui dire que maman est partie. Efficacité et fluidité et par-dessus tout, réglée comme du papier à musique par Patrice Kerbrat, une superbe interprétation de Marie-Line Lefebvre et de Cécile Van Snick, osant tout. (Le Soir, août 2009) La comédie acérée du Français Pierre Notte est d’une écriture serrée, elliptique, dans un langage corsé, direct, fluide et syncopé : du jazz verbal ! (…) rien que du bonheur. (La Libre Belgique, mars 2010) Les Petites Dames vont et viennent, du crématorium au cimetière. Les Petites Dames qui sont en deuil, qui trimballent les cendres de leur mère, tout en chantant, en se souvenant, en se querellant, accomplissent leur périple. Les répliques, qui sont « en bouche », en rythme, en assonance, bref musicales, qui sont écrites pour les actrices, sont « vraies », font mouche, font rire. Pierre Notte connaît sur le bout des doigts les règles de la comédie : on s’y retrouve, on s’y reconnaît. Philippe Minyana Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa.

Deux Petites Dames vers le Nord (en tournée)

Distribution

Texte et musique : Pierre Notte – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Marie-Line Lefebvre, Cécile Van Snick

Résumé

Un road movie désarmant Elles sont sœurs, d’âge mûr. Un peu tassées, peut-être ? Non. Disons embellies par le temps. A la mort de leur mère (quatre-vingt-dix-sept ans), Annette et Bernadette réalisent qu’elles n’ont jamais revu la tombe de leur père, enterré vingt-cinq ans plus tôt dans un cimetière, quelque part dans le Nord. Armées de la fraîcheur candide d’une complicité retrouvée, elles décident de partir à l’aventure : pour embrasser papa et pour lui dire que maman est partie. Efficacité et fluidité et par-dessus tout, réglée comme du papier à musique par Patrice Kerbrat, une superbe interprétation de Marie-Line Lefebvre et de Cécile Van Snick, osant tout. (Le Soir, août 2009) La comédie acérée du Français Pierre Notte est d’une écriture serrée, elliptique, dans un langage corsé, direct, fluide et syncopé : du jazz verbal ! (…) rien que du bonheur. (La Libre Belgique, mars 2010) Les Petites Dames vont et viennent, du crématorium au cimetière. Les Petites Dames qui sont en deuil, qui trimballent les cendres de leur mère, tout en chantant, en se souvenant, en se querellant, accomplissent leur périple. Les répliques, qui sont « en bouche », en rythme, en assonance, bref musicales, qui sont écrites pour les actrices, sont « vraies », font mouche, font rire. Pierre Notte connaît sur le bout des doigts les règles de la comédie : on s’y retrouve, on s’y reconnaît. Philippe Minyana Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival de Théâtre de Spa.

Dom Juan

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène : Jean-Marie Villégier – Interprétation : Anthony Audoux (Dom Juan), Sandrine Bonjean (Elvire / Mathurine), Jean-Charles Di Zazzo (Dom Alonse / Le Commandeur / Le Pauvre), Jonathan Duverger (La Violette / Pierrot / Ragotin), Christophe Guillon (Sganarelle), Emmanuel Guillon (Dom Carlos / Gusman / M. Dimanche), Sylvie Moussier (Charlotte), Jean-Marie Villégier (Dom Louis)

Résumé

Un Dom Juan d’enfer ! (Le Progrès) Un décor harmonieux, de beaux costumes, une fine analyse des personnages, un Sganarelle remarquable et un séducteur frêle et qui doute. Perfection classique. (Figaroscope) Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile séduit sans relâche les jeunes filles de bonnes familles et les servantes avec un égal succès. Seule la conquête l’intéresse, comme il l’explique à son fidèle valet Sganarelle. Mais l’une de ses proies, Elvire, qu’il a enlevée de son couvent pour ensuite l’abandonner, lui réclame des comptes. L’arrivée des deux frères de la jeune femme bafouée embarrasse Dom Juan… Le Dom Juan de Molière ne va de femme en femme que par horreur de lʼensommeillement. Sʼendormir en amour, sʼinstaller dans une conjugalité confortable, très peu pour lui. Son plaisir est dans la conquête. Sa parole enjôleuse « mène doucement » ses victimes où il veut les faire venir. Alouettes au miroir, proies trop faciles. Quant aux remontrances de son père, inspirées de Corneille et des Espagnols, elles ne sont à ses oreilles que des répliques de théâtre, discours automatique d’une morale surannée. La conversion d’Elvire elle-même lui paraît suspecte et il ne désespère pas de pouvoir troubler à nouveau cette Madeleine repentante. Il lui faut rencontrer un pauvre pour trouver quelqu’un, face à lui, qui refuse la servitude, sans grandiloquence, sans posture, un homme enfin à qui faire lʼaumône « pour l’amour de lʼhumanité ». Jean-Marie Villégier On rit, on est ému. On redécouvre Dom Juan. (Le Figaro) Une leçon de plaisir et d’intelligence. (Politis) Scène et Public – Pierre Beffeyte présente une coproduction de L’Apostrophe, Scène Nationale de Cergy-Pontoise ; du Théâtre de l’Ouest Parisien Boulogne-Billancourt ; du Théâtre Toursky, Marseille ; de l’Illustre-Théâtre, Compagnie Jean-Marie Villégier et du Festival Les Nuits de la Bâtie d’Urfé. La capacité de la salle sera réduite à 740 places pour des raisons de confort et d’esthétique.

Donogoo

Distribution

Auteur : Jules Romains – Metteur en scène : Jean-Paul Tribout – Interprétation : Eric Chantelauze, Patrick D’Assumçao, Jacques Fontanel, Jean-François Guilliet, Laurent Richard, Xavier Simonin, Pierre Trapet, Jean-Paul Tribout

Résumé

Une escroquerie immobilière rocambolesque Monsieur Le Trouhadec, géographe membre du Collège de France, rêve d’être élu à l’Institut. Hélas, une bourde commise dix ans plus tôt l’en empêche… Dans son ouvrage sur la géographie de l’Amérique du Sud, il a décrit avec verve la ville de Donogoo, sa région, ses ressources, ses sables aurifères… Mais cette cité est introuvable sur la carte ! Lamendin, architecte raté mais escroc futé lui propose, pour permettre son élection, de fonder Donogoo… Les actionnaires se laissent convaincre. Du monde entier, des hommes, victimes de la publicité, convergent vers cette métropole aussi merveilleuse qu’imaginaire. J’ai été séduit dans cette œuvre par l’alliance totalement réussie, entre la « comédie » et le « sociologique ». Voici ce qui, je crois, nous concerne dans ce texte aujourd’hui encore, et que le metteur en scène que je suis aimerait souligner : le pouvoir de la finance, mais aussi l’importance de la « communication », les contradictions humaines, et surtout, à travers le personnage de Lamendin, le mythe séduisant de la réussite qui ne s’embarrasse pas de morale. Il est, après plus d’un demi-siècle, plus que jamais notre contemporain. (…) Jean-Paul Tribout Comédien et metteur en scène, Jean-Paul Tribout est, pendant près de dix ans, l’un des principaux interprètes de la célèbre série des Brigades du Tigre. Son personnage de l’Inspecteur Gustave Pujol a rendu son visage familier aux spectateurs de 22 pays. Scène et Public – Pierre Beffeyte présente une coproduction de Sea Art et du Théâtre 14. Avec le soutien de l’Adami.

Emma

Distribution

Auteur : Dominique Bréda – Metteur en scène : Dominique Bréda – Interprétation : Julie Duroisin

Résumé

Un talent comique est né : Julie Duroisin David Bowie s’appelle David. Gustave Flaubert s’appelle Gustave. David a sorti Ziggy Stardust dans les années 70. Gustave a écrit Madame Bovary à une époque genre Moyen Age. David est une star du rock, le symbole androgyne de toute une génération. Gustave est mort il y a tellement longtemps qu’on ne sait même plus très bien quelle tête il avait, sauf que c’était un gros moustachu. Franchement, entre les deux, vous auriez choisi lequel vous? Je m’appelle Emma, j’ai dix-sept ans et j’ai d’autres choses à me taper que Flaubert. Cette histoire est mon histoire. La pièce retrace le parcours d’une femme moderne, depuis ses premiers pas, jusqu’à la fin de sa vie en passant par l’adolescence et la quarantaine. Un spectacle drôle, enlevé et vitaminé à souhait ! Julie Duroisin passe d’un âge à un autre avec habileté, adaptant le jeu du corps, de la voix, des expressions du visage pour atteindre le ton juste. Cet exercice difficile de métamorphose semble naturel tant elle est sincère et ne tombe jamais dans la caricature. (La Libre Belgique, mai 2008) Une production de l’asbl Lato Sensu.

Entre Cime et Racines

Distribution

Auteur : Krystina Vassileva – Avec : Anne Yernaux, Krystina Vassileva – Accompagnement artistique : René Georges

Résumé

Yana et Jeanne, jeunes grands-mères, se retrouvent autour de Chêne Eugène, l’arbre qui a marqué leur enfance. A l’aide de marionnettes et d’autres objets étranges de la nature (fruits, morceaux de bois, champignons…) elles racontent leurs histoires. Un spectacle sur l’Amitié qui a pour objectif de familiariser les jeunes spectateurs à la nature, de développer leur imaginaire, de leur montrer qu’il est possible de jouer avec des petits bouts de « rien »…

Faut y aller !

Distribution

Auteur : Jean-Luc Piraux – Metteur en scène : Félicie Artaud – Interprétation : Jean-Luc Piraux

Résumé

Bouffée de tendresse revigorante A la base du spectacle, une étonnante rencontre entre un jeune homme et Marie, une « vieille indienne » des temps modernes. Jean-Luc Piraux s’est inspiré d’un souvenir pour écrire ce texte. Il y a 30 ans, il a croisé Marie sur le bord d’un sentier. Revenant de sa « tournée des œufs », la dame de 80 ans pousse son vélo dont le pneu est crevé. Il propose de la reconduire chez elle. Marie vivait seule dans une petite ferme, au milieu des champs, près d’un bois, derrière un étang où deux cygnes faisaient la loi. Devant la maison, les poules picoraient. Elle me les présenta une à une : Soleil, Gratte-sol, N’a-qu’un-œil… Elle les remerciait pour chaque œuf pondu. C’était un petit bénéfice qui s’ajoutait à sa maigre pension de veuve. Je lui rendis visite de nombreuses fois tant sa bizarrerie m’attirait. Ces rencontres ont résonné longtemps en moi. Elles ont ouvert une porte et partout où j’ai vécu, que ce soit en ville ou à la campagne, j’ai rencontré une « Marie ». J’ai creusé ma mémoire, avivé mes souvenirs, pour relater et partager avec le public de théâtre quelques moments privilégiés avec Marie, ou plutôt ces « Marie » multiples, ces femmes Chaplin, ces femmes à la Tati, ces Buster Keaton féminines, ces Karl Valentine en dehors du temps, ces dernières des Mohicans… Une amitié singulière qui prend aujourd’hui la forme d’un hommage où se mélangent humour, tendresse et poésie sur fond de nostalgie d’une époque révolue. Seul en scène, Jean-Luc Piraux incarne tour à tour cette vieille dame fougueuse – archétype d’une grand-mère que nous avons tous aimée – , le jeune garçon qu’il était à 17 ans lorsqu’il la rencontra et l’homme qu’il est devenu aujourd’hui. Une production du Théâtre Pépite.

Hamelin

Distribution

Auteur : Juan Mayorga – Texte français : Yves Lebeau – Metteur en scène : Christophe Sermet – Interprétation : Vanessa Compagnucci, Serge Demoulin, Francesco Italiano, Sophie Jaskulski, Thierry Lefèvre, Gaëtan Lejeune, Fabrice Rodriguez

Résumé

Démons et maux Il était une fois une ville, une jolie ville qui s’appelait Hamelin… Pablo Rivas, un notable, y gagne la confiance d’une famille en difficulté. En échange de son aide, le père ferme les yeux, Pablo se montre si gentil avec le petit… Hamelin, c’est le conte d’une ville qui n’a pas su aimer ses enfants, peut-être le conte de votre ville. Une ville dont les joyaux architecturaux nous éblouissent. Nous aveuglent. Car il existe une autre ville. Une ville où un honnête bourgeois peut s’attirer les bonnes grâces d’une humble famille pour approcher ses enfants. Le juge Montero, chargé de l’enquête, s’apprête à ordonner une série d’arrestations, mais le doute subsiste. C’est la parole d’un enfant contre celle d’un adulte… S’inspirant d’une légende allemande où un joueur de flûte entraîne les enfants de la ville à sa suite, Mayorga nous plonge au cœur d’une ville secouée par un scandale d’abus sexuels. Ce conte terrifiant et marquant, l’auteur a voulu le transposer dans sa pièce, car si le théâtre fait du spectateur son complice, il est imbattable comme moyen de représentation du monde. Juste avec des mots et avec la complicité du spectateur, Sophocle, Shakespeare ou Calderón pouvaient transformer la petite scène en une ville envahie par la peste, une tempête en mer ou un château en Pologne. Ils utilisaient les mots comme ces conteurs capables de créer par la force de la parole une chaussure de verre ou une forêt. Comme font les enfants, qui, juste en les nommant, font advenir ici et maintenant n’importe quel lieu et n’importe quel temps. Avec une poignée de chaises et de la craie sur les murs bruts, avec de formidables comédiens, d’une sobriété et d’une ambiguïté à donner le frisson, c’est toute la force nue du théâtre qui se révèle ici. Un spectacle rare ! (Le Vif l’Express, janvier 2009) Une production du Théâtre du Rideau de Bruxelles. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

Horace

Distribution

Auteur : Pierre Corneille – Metteur en scène : Naidra Ayadi – Interprétation : Nelson Rafaëll Madel (Horace), Patrick Messe (Le Vieil Horace), Naidra Ayadi (Camille), Gina Djemba (Sabine), Maxime Kerzanet (Curiace, Tulle), Paul Nguyen (Valère), Marie Ballet (Julie), Julien Cigana (Flavian, Procule)

Résumé

La violence n’est que le hurlement d’une tendresse blessée à vif (Louis Herland) Horace, première des grandes tragédies « régulières » de Corneille est inspirée d’une légende romaine. Rome et Albe sont deux cités voisines en guerre. Horace, noble romain est fiancé à l’albaine Sabine. Curiace, le frère de Sabine aime Camille, la sœur d’Horace. Mais parce que la guerre n’écoute personne et surtout pas les élans du cœur, elle appelle au front les deux hommes, déchirés entre devoir et passion. Malgré toutes les tentatives d’apaisement des femmes, les combats ont lieu… La mise en scène de Naidra Ayadi illustre parfaitement le propos de Serge Doubrovsky : Le signe de la tragédie véritable est de ne pas porter de date. En effet, c’est Corneille qui est joué, sans nulle égratignure au texte, mais l’action se déroule devant un mur des lamentations évoquant les combats fratricides actuels, témoin de la douleur des peuples qui reste la même à travers les siècles. Une mise en scène qui fait entendre de manière forte les voix des deux femmes. Une très belle et jeune distribution multiculturelle* qui prend le texte à bras le corps avec sincérité, énergie et conviction. Réjouissant ! * « Multiculturelle » s’entend ici sans renoncement, sans populisme, sans réduction ! Une distribution de jeunes comédiens d’origines différentes et maîtrisant l’alexandrin, qu’ils restituent avec beaucoup de naturel, sans que ce soit au détriment du rythme. (AFP, mai 2009) Une coproduction de l’Alter-Native et du Théâtre de la Tempête. Avec le soutien du Conseil Général des Yvelines, de l’Adami, et la participation du Jeune Théâtre National.

Il était une fois la Belgique

Distribution

D’après Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique de : Patrick Roegiers – Metteur en scène : Vincent Dujardin – Interprétation : Michel de Warzée, Nicolas Pirson, Philippe Vauchel

Résumé

Abécédaire d’un pays excentrique et génial Dans un décor et des costumes qui arborent les couleurs nationales, trois comédiens se renvoient la balle, pour décrire différentes facettes de la Belgique. Un lexique farfelu qui défile telle une collection de perles noires, jaunes, rouges pour construire au final notre identité bigarrée. Patrick Roegiers – par ses talents d’écrivain teintés de surréalisme – distille anecdotes savoureuses, jongle avec les belgicismes, évoque la dentelle, le cuistax, Eddy Merckx, la plage à Knokke et les « pistolets » de son enfance. Avec une jubilation contagieuse, les comédiens virevoltent à travers les courtes séquences. L’impact comique est immédiat car la langue belge est une langue de sons. Elle carillonne à nos oreilles, par onomatopées : doef, vleg, maf!, tof, peï, cru, zot, ces expressions improbables qui disent tout en un mot. C’est drôle, tendre, craquant comme un spéculoos et moelleux comme une couque… Patrick Roegiers est belge. Il a écrit Le Mal du pays, autobiographie de la Belgique en 2003, alors qu’il vit en France depuis 20 ans. A l’occasion de la mort de mon père (ndlr : en 2001), tout m’est peu à peu revenu en mémoire. Mon enfance, la côte belge, l’accent, le vent, les babelutes, les croquettes aux crevettes, la Saint-Nicolas, Eddy Merckx, Magritte, Spilliaert. Bien sûr, je n’avais rien oublié. Tout cela dormait en moi. Et c’est remonté en surface comme une formidable bouffée de bonheur et d’inconscience. Je me suis mis à écrire par bribes, en désordre, avec une intense jubilation, un abécédaire imaginaire sur ce pays perdu. En un mot, c’est tof ! (Le Soir, avril 2009) Une production de la Comédie Claude Volter.

La Vie parisienne

Distribution

Auteur : Jacques Offenbach – Livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy – Adaptation et mise en scène : Alain Sachs – Assisté de Corinne Jahier – Orchestrations et direction musicale : Patrice Peyriéras – Interprétation : David Alexis (Le baron), Adrien Biry (Bobinet), Emmanuelle Bougerol (Gabrielle), Stéphane Corbin (Urbain), Thomas Dalle (Le régisseur), Noémie Delavennat (L’habilleuse / Charlotte), Hervé Devolder (Gardefeu), Isabelle Fleur (Metella), Anna Lafont-Jouan (Une Parisienne), Marie-Charlotte Leclaire (Pauline), Marion Lépine (Une Parisienne/Alphonsine/Albertine), Clément Pouillot (Le Brésilien/Prosper), Sarah Tullamore (La baronne)

Résumé

Une récréation joyeuse en famille ! Une audition devient prétexte à une merveilleuse représentation… Dans un théâtre, un régisseur accueille les aspirants artistes et leur propose la partition de La Vie parisienne. Avec autant de candeur que d’imagination, les jeunes gens se glissent dans les différents rôles… Et petit à petit, quelques costumes, décors et instruments de musique suffisent à cette troupe improvisée pour donner vie à l’œuvre magistrale d’Offenbach. Sous une cascade de couleurs et de musique, treize jeunes artistes à la fois comédiens, chanteurs, musiciens et danseurs, nous livrent les frasques du baron de Gondremarck dans le plus grand respect de la partition originale. Compositeur parisien né en Allemagne, Jacques Offenbach s’imposa comme le maître de l’opéra-comique français du 19ème siècle avec ses « opéras-bouffes » : des œuvres traitant d’un sujet léger mais dont le style musical et le nombre de protagonistes rivalisaient avec les œuvres du grand répertoire. La Vie parisienne est sans doute un de ses plus grands succès. Dès sa création en 1866, elle est présentée 265 fois d’affilée ! Elle sera traduite en plusieurs langues et jouée dans le monde entier. Théâtre dans le théâtre, clins d’œil et humour, mais surtout une très belle équipe d’acteurs-chanteurs-musiciens-danseurs, tous de talent et pleins d’entrain, qui nous emmène à toute allure jusqu’au french cancan final. (Télérama, décembre 2009) Une coproduction du Théâtre Antoine, de BA Production, de Polyfolies, de Philippe Delmas Productions, de Patte Noire et de Serge Naïm.

La Voix est libre

Distribution

Spectacle vocal de Bernard Massuir – Écriture, mise en scène et interprétation : Bernard Massuir

Résumé

Un régal de fantaisie, en toute simplicité Clown, comédien, chanteur, faiseur de sons, Bernard Massuir est un homme libre qui a le charme de ne pas se prendre au sérieux, un artisan qui chante le langage universel : la voix débarrassée des mots. Il virevolte, rebondit, triture et ponctue, s’emporte et s’en va dans on ne sait quelles improvisations au service de l’humour musical et de la dérision. En 1989, Bernard Massuir crée le légendaire trio de clowns belges Les Troyens, de passage en 1993 au Théâtre Jean Vilar avec le spectacle Le Grand Jour. L’artiste poursuit depuis 1998 son odyssée en solo. Son premier album et one-man-concerto Itizzz…some sing connaît une tournée internationale de plus de 400 dates, parcourant l’Europe, le Canada, le Mozambique, le Cap Vert, la Réunion ou encore le Japon, après avoir été rodé à… New York ! Ces escapades autour du globe ont amené Bernard à découvrir de nombreuses musiques. Il y puise son inspiration pour nous offrir un florilège de sons inattendus et explore toujours plus loin les multiples facettes de la voix pour créer un univers tantôt facétieux, tantôt grave. En 2007, il revient sur les planches avec un nouvel opus La Voix est libre, créé cette fois au Portugal. Au cours de ce récital, Bernard Massuir accompagne sa voix d’un rare et vieil accordéon appelé « basse aux pieds », hérité de son grand-père qui en jouait dans les campagnes de la Belgique de l’entre-deux-guerres. Soyez curieux de le rencontrer, il vous le rendra bien ! Jeu de bouche et d’articulation, mixage de son et de puissance… Le résultat sur scène : une réelle liberté, un parcours acrobatique et virtuose au cœur de la voix humaine. A découvrir d’urgence dès l’âge de 6 ans ! (La Libre Essentielle, mars 2009) Une production de la Compagnie Les Troyens.

Le Cercle de craie caucasien

Distribution

Auteur : Bertolt Brecht – Metteur en scène : Jasmina Douieb – Interprétation : Jean-Michel Distexhe, Cédric Eeckhout, Catherine Grosjean, Lara Hubinont, François Neycken, Benoît Van Dorslaer, Cécile Vangrieken, Anette Gatta

Résumé

Liens de sang et liens d’amour En U.R.S.S., deux kolkhozes voisins revendiquent une même parcelle de terre. Ce conflit devient prétexte au récit d’une légende ancienne. Voici l’aventure de Groucha, humble servante qui sauva le bébé abandonné par la femme du gouverneur dans la tourmente d’une révolution populaire. L’ancien régime rétabli, l’enfant est réclamé par sa mère biologique, mais Groucha s’y oppose. Azdak, un juge extravagant tranchera la question de sa propriété. A qui cet enfant reviendra-t-il ? L’épreuve du cercle de craie en décidera… Dans cette oeuvre majeure de Brecht, librement inspirée d’une légende chinoise, la fable dépasse le récit d’une maternité et pose les questions de l’engagement politique et de la naissance d’une conscience citoyenne. Sur scène, sept comédiens donnent vie à la cinquantaine de personnages imaginés par Brecht et deviennent tour à tour protagonistes, bruiteurs, conteurs, décorateurs et spectateurs ! Jasmina Douieb réinvente Le Cercle de craie de Brecht, avec une énergie ludique. Une très belle réussite portée par sept acteurs. (Le Soir, février 2009) Un spectacle total, généreux, intemporel. (La Libre Belgique, février 2009) La petite histoire… En 1978, l’Atelier théâtral de Louvain-la-Neuve est fondé en tant que centre international de création artistique. Cette saison-là, le Théâtre Jean Vilar n’est pas encore tout à fait terminé et la création du Cercle de craie caucasien mise en scène par Benno Besson est présentée au Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve qui inaugure sa salle avec ce spectacle. Une coproduction de l’Atelier 210 et du ZUT (Zone Urbaine Théâtre). En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

Le Géant de Kaillass

Distribution

Auteur : Peter Turrini – Conception : Maggy Jacot et Axel De Booseré – Traduction : Henri Christophe – Direction du projet : Claude Fafchamps – Metteur en scène : Axel De Booseré – Scénographie, costumes et masques : Maggy Jacot – Composition musicale : Benoît Louette – Création de l’univers sonore : François Joinville – Création des éclairages : Gérard Maraite – Chorégraphie : Darren Ross – Textes additionnels : Mireille Bailly – Création des marionnettes : Natacha Belova – Création des planètes : Luc Roodhoofdt – Collaboration artistique (marionnettes) : Petr Forman – Maquillage et perruques : Serge Bellot – Interprétation : Mireille Bailly, Cédric Célorio Lopez, Philippe Constant, Karen De Paduwa, Johan Dils, Patrick Donnay, Janie Follet, Christophe Grundmann, John John Mossoux, Fabrice Piazza, François Sauveur, Jasmine Tamaz – Musiciens : Maurice Blanchy, Johan Dupont, Rolf Langsjoen, Denis Meurée, Marianne Otte, Jasmine Tamaz – Voix des enfants de Kaillass : Ilya Bendimered, Isadora De Booseré, Yaëlle Frechell, Julien Noiset, Aurélien Noiset et Floriant Vigilante

Résumé

Le nouveau spectacle de la Compagnie Arsenic Pas facile d’être grand dans un monde peuplé de petits esprits. Au début de la révolution industrielle du 19ème siècle, dans le village de Kaillass, vit un géant. Souffre-douleur des villageois, il rêve d’une existence à sa mesure. Et si le monde était vaste, là-bas, derrière la ligne en pointillé des dernières maisons ? Et si le monde avait, au-delà des petites contrées et des esprits étroits, loin de la mesquinerie, quelque chose de grand à offrir ? Au cours de son périple, le géant ira de champ de foire en cirque, de cabaret en Cour du Roi; il connaîtra l’impossible amour d’une toute petite femme, rencontrera la vanité, le cynisme, la gloire. Et le déclin. En 1998, Axel De Booseré et Claude Fafchamps décident de monter leur propre troupe avec le désir de rendre au théâtre populaire ses lettres de noblesse. Dix ans d’aventures théâtrales et de travail acharné ont permis à Arsenic d’acquérir une reconnaissance qui dépasse largement nos frontières. Après Le Dragon et Eclats d’Harms, nous accueillons cette fois-ci Le Géant au Parc à Mitrailles. Ils seront à Mons, Bruxelles, Namur, Charleroi, Liège, Tournai… et près de chez vous, profitez-en ! C’est dans un chapiteau de cirque, spécialement conçu pour lui, que Le Géant sera montré. 550 places de gradins disposés en hémicycle autour de la scène, selon des proportions qui préservent la sensation de proximité. Un spectacle qui convoque la comédie musicale, le cabaret et le cirque, les marionnettes et les jeux d’ombres, avec 16 artistes dans une scénographie à couper le souffle. A découvrir en famille ! Une création d’Arsenic – Centre itinérant de création artistique et d’action culturelle, en coproduction avec le Théâtre National de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, le Théâtre de la Place/Liège, le manège.mons/Centre Dramatique, le Théâtre de Namur, l’Ancre Charleroi & PBA+Eden/Charleroi et l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Arsenic est soutenu par le Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, la Région wallonne et la Loterie Nationale. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be et le Centre Culturel du Brabant wallon

Le Grand Saut

Distribution

Mise en scène : Martin Staes-Polet – Avec : Etienne Serck, Noemi Tiberghien

Résumé

Deux personnages partent à la découverte d’un chantier urbain habité d’objets insolites et sonores. Mus par la curiosité, ils se collent le nez au plâtre, font sonner les ustensiles, empilent les briques, envoient balader sable et eau dans les tuyaux et terminent leurs aventures par un grand plongeon.

Le Masque du dragon

Distribution

Auteur : Philippe Blasband – Metteur en scène : Hélène Theunissen – Interprétation : Babetida Sadjo, Awa Sene Sarr

Résumé

Un conte ludique, poétique et citoyen Deux conteuses africaines de deux tribus différentes, en guerre l’une contre l’autre, se voient obligées de travailler ensemble. Pour gagner leur vie, elles vont raconter l’histoire du Masque du dragon à un public occidental. Elles entrent pour la première fois dans un théâtre, en ignorant tout de nos codes artistiques. Chacune porte en elle la haine de sa tribu et sa propre version de la légende… Récit contre récit. Mais la nécessité d’exister ensemble finira par chasser leur rancune et rassembler leurs différences. Une fable réconciliatrice pour un spectacle plein de rythme, de voix, de chants, servi par deux comédiennes magnifiques. Diplômé en montage cinéma à l’I.N.S.A.S., Philippe Blasband est l’auteur de scénarios de films (Une Liaison pornographique, La Femme de Gilles, Le Tango des Rashevski, Thomas est amoureux), de romans (Johnny Bruxelles, Irina Poignet, Max et Minnie…) et de pièces de théâtre (La Lettre des chats, Les Mangeuses de Chocolat, Une Chose intime…). Il a aussi écrit et réalisé des longs métrages (Un Honnête Commerçant) et mis en scène certains de ses textes. Le Masque du dragon a été écrit en 1984. Le duo de comédiennes fonctionne très bien : Awa Sene Sarr et Babetida Sadjo, à la fois complices et antagonistes, font preuve de fraîcheur et de rouerie. Mises en scène par Hélène Theunissen, elles nous parlent de manière poétique et concrète d’une possible harmonie entre les êtres et les cultures. Un spectacle plein d’espoir sur une situation apparemment sans issue… (La Libre Belgique, août 2009) Une création de MEKESKIDI asbl à l’Atelier du Théâtre des Martyrs en coproduction avec le Théâtre en Liberté.

Le Non de Klara

Distribution

Auteur : Soazig Aaron – Adaptation théâtrale : Soazig Aaron, Carole Drouelle – Metteur en scène : Patricia Houyoux – Interprétation : Isabelle Paternotte, Anaël Snoek

Résumé

Une fiction bouleversante de vérité Paris, 1945. Klara, jeune femme juive allemande revient parmi les siens après 29 mois de déportation dans les camps. Sa belle-sœur Angelika l’accueille et tente de la ramener à une vie normale. Mais d’emblée Klara refuse de voir Victoire, sa petite fille de 3 ans. L’amour teinté d’incompréhension que lui portent ses proches ne suffira pas à effacer l’horreur vécue. Klara suggère et fait resurgir, par bribes, tandis qu’Angelika écoute, impuissante. Klara est revenue, et rien ne sera plus jamais pareil… Jorge Semprun, écrivain, scénariste et homme politique espagnol, connut lui aussi la déportation et la difficulté de réadaptation à son retour des camps. Il rend un bel hommage à l’oeuvre : J’attendais depuis quelque temps un récit comme Le Non de Klara. Je ne m’attendais pas à cette qualité, elle est inespérée. Mais j’attendais une fiction, une prise de pouvoir romanesque sur la mémoire des camps. Car nous sommes à l’orée de la disparition des témoins, de l’évanouissement de la mémoire directe, charnelle, oserai-je dire, de l’expérience du Mal radical dans les camps nazis. Après, il y aura les travaux des historiens, des sociologues. Nécessaires, mais insuffisants. Si la fiction ne s’emparait pas de cette mémoire, celle-ci s’évanouirait. Cesserait, du moins, de se renouveler, de se ressourcer, de redevenir actuelle. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Le roman est paru aux éditions Maurice Nadeau. Rencontre avec l’auteur Soazig Aaron et l’équipe du spectacle le dimanche 21 novembre A l’issue de la représentation, soit vers 16h30 (entrée libre sans réservation).

Le Non de Klara (en tournée)

Distribution

Auteur : Soazig Aaron – Adaptation théâtrale : Soazig Aaron, Carole Drouelle – Metteur en scène : Patricia Houyoux – Interprétation : Isabelle Paternotte, Anaël Snoek

Résumé

Une fiction bouleversante de vérité Paris, 1945. Klara, jeune femme juive allemande revient parmi les siens après 29 mois de déportation dans les camps. Sa belle-sœur Angelika l’accueille et tente de la ramener à une vie normale. Mais d’emblée Klara refuse de voir Victoire, sa petite fille de 3 ans. L’amour teinté d’incompréhension que lui portent ses proches ne suffira pas à effacer l’horreur vécue. Klara suggère et fait resurgir, par bribes, tandis qu’Angelika écoute, impuissante. Klara est revenue, et rien ne sera plus jamais pareil… Jorge Semprun, écrivain, scénariste et homme politique espagnol, connut lui aussi la déportation et la difficulté de réadaptation à son retour des camps. Il rend un bel hommage à l’oeuvre : J’attendais depuis quelque temps un récit comme Le Non de Klara. Je ne m’attendais pas à cette qualité, elle est inespérée. Mais j’attendais une fiction, une prise de pouvoir romanesque sur la mémoire des camps. Car nous sommes à l’orée de la disparition des témoins, de l’évanouissement de la mémoire directe, charnelle, oserai-je dire, de l’expérience du Mal radical dans les camps nazis. Après, il y aura les travaux des historiens, des sociologues. Nécessaires, mais insuffisants. Si la fiction ne s’emparait pas de cette mémoire, celle-ci s’évanouirait. Cesserait, du moins, de se renouveler, de se ressourcer, de redevenir actuelle. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Le roman est paru aux éditions Maurice Nadeau.

Le Propre de l’homme

Distribution

Auteur : Jacques Viala – Metteur en scène : Eric De Staercke – Interprétation : Jacques Viala

Résumé

« Si vous trouvez que l’Education coûte trop cher, essayez l’Ignorance » (Abraham Lincoln) Le propre de l’homme ? Le rire bien entendu ! Enfoncés dans notre siège, confortés dans notre certitude, nous découvrons bien vite toute l’étendue de notre erreur… Face à nous, Jules Spindonègre, professeur de français passionné, expérimenté et excellent pédagogue, est chargé d’instruire les générations futures. Alors quand il nous certifie que le propre de l’homme, c’est le langage, il sait de quoi il parle… Nous voici projetés quelques belles années en arrière, assis sur les bancs de l’école, buvant les paroles d’un prof dont l’enseignement restera à jamais gravé dans nos mémoires. Car il est devant nous, ce professeur qui nous a marqué pour toujours, celui que tous nous avons connu et que Jacques Viala incarne à merveille. Ses élèves, il les a aimés, il le confesse aujourd’hui, lors de sa dernière heure de cours. Il lui reste 50 minutes pour armer sa classe de connaissances, 50 minutes pour tout donner, c’est trop peu, tout juste le temps d’aborder de manière toute personnelle la question essentielle, celle du propre de l’homme. Comédien, metteur en scène et auteur, Jacques Viala a travaillé sur de nombreuses scènes en Belgique et à l’étranger. Il a également enseigné, notamment aux Conservatoires de Bruxelles et de Liège. Il a participé à de multiples tournages de films et de téléfilms de fiction, et à l’enregistrement de dramatiques radiophoniques. Il se définit lui-même, non pas comme un «artiste» (notion trop vague) mais comme un travailleur et un militant de la culture. Il met toute son expérience de vie au service de ce projet créé avec succès aux Riches-Claires. Un discours humaniste qui interpelle chaque génération, interprété avec générosité et talent ! Une production des Riches-Claires.

Le Tartuffe ou l’imposteur (en tournée)

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Myriem Akheddiou, Armand Delcampe, Colette Emmanuelle, Robert Guilmard, Marie-Line Lefebvre, Quentin Lemenu, Laurent Micheli, Fred Nyssen, Isabelle Roelandt, François Sikivie, Benoît Verhaert, …

Résumé

Ah ! pour être dévot, je n’en suis pas moins homme ! Issu de la haute bourgeoisie, Orgon s’est laissé subjuguer par Tartuffe dont il admire la foi profonde. Or, ce dernier n’est qu’un hypocrite intéressé par la fortune de son admirateur. Malgré l’hostilité de sa propre famille, Orgon a fait de lui son directeur de conscience, son confident et son maître à penser. Aveuglé, il s’entiche de son Tartuffe au point de lui offrir sa fille, son héritage… Les manœuvres de l’imposteur seront-elles déjouées à temps ? Ces dernières saisons, Patrice Kerbrat a enchaîné avec un égal succès les créations à l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Variant les registres, il sera également présent cette saison avec Un Tango en bord de mer et Deux Petites Dames vers le Nord. Avec Le Tartuffe, il retrouve des comédiens fidèles à l’Atelier. Armand Delcampe mettait lui-même en scène la pièce il y a plus de dix ans, avec Colette Emmanuelle qui est à nouveau une Pernelle magistrale. Personnages en costumes d’époque, décor unique intemporel, éclairages très soignés, la mise en scène dépouillée de Patrice Kerbrat fait parfaitement entendre et comprendre le texte, porté par des comédiens impeccables. (Le Soir, octobre 2009) Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Le Tartuffe ou l’imposteur

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Myriem Akheddiou, Armand Delcampe, Colette Emmanuelle, Robert Guilmard, Marie-Line Lefebvre, Quentin Lemenu, Laurent Micheli, Fred Nyssen, Isabelle Roelandt, François Sikivie, Benoît Verhaert,…

Résumé

Ah ! pour être dévot, je n’en suis pas moins homme ! Issu de la haute bourgeoisie, Orgon s’est laissé subjuguer par Tartuffe dont il admire la foi profonde. Or, ce dernier n’est qu’un hypocrite intéressé par la fortune de son admirateur. Malgré l’hostilité de sa propre famille, Orgon a fait de lui son directeur de conscience, son confident et son maître à penser. Aveuglé, il s’entiche de son Tartuffe au point de lui offrir sa fille, son héritage… Les manœuvres de l’imposteur seront-elles déjouées à temps ? Ces dernières saisons, Patrice Kerbrat a enchaîné avec un égal succès les créations à l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Variant les registres, il sera également présent cette saison avec Un Tango en bord de mer et Deux Petites Dames vers le Nord. Avec Le Tartuffe, il retrouve des comédiens fidèles à l’Atelier. Armand Delcampe mettait lui-même en scène la pièce il y a plus de dix ans, avec Colette Emmanuelle qui est à nouveau une Pernelle magistrale. Personnages en costumes d’époque, décor unique intemporel, éclairages très soignés, la mise en scène dépouillée de Patrice Kerbrat fait parfaitement entendre et comprendre le texte, porté par des comédiens impeccables. (Le Soir, octobre 2009) Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. La capacité de la salle sera réduite à 740 places pour des raisons de confort et d’esthétique.

Les Femmes savantes (en tournée)

Distribution

Auteur : Molière – Mise en scène : Armand Delcampe – Avec : Patrick Brüll (Chrysale), Morgane Choupay (Armande), Agathe Détrieux (Henriette), Alain Eloy (Vadius), Marie-Line Lefebvre (Martine), Julien Lemonnier (Clitandre), Pierre Poucet (Trissotin), Freddy Sicx (Ariste), Julie Thiele (Julienne / L’Epine), Cécile Van Snick (Bélise), Jean-François Viot (Le notaire), Nathalie Willame (Philaminte)

Résumé

Des amants qui aspirent à se marier, une famille partagée en deux clans, un second prétendant aux dents longues qui fait frémir ces dames… L’heure est venue de trancher entre la franchise et la fourberie. Quel parti l’emportera ? Un classique touchant et drôle, une œuvre étonnamment moderne sur les vertus de la mesure, du pragmatisme et de la sincérité.

Malentendus

Distribution

Auteur : Vincent Engel – Metteur en scène : Daniela Bisconti – Interprétation : Michaël Manconi, Cécile Van Snick, Stéphanie Van Vyve

Résumé

Autour du Secret, une mélodie douce et amère entre une mère et sa fille Au fil du récit se dévoilent deux femmes, la mère et sa fille, inséparables et complices, en même temps excessives et impitoyables l’une envers l’autre. L’amour qui les unit est unique et pourtant un secret les sépare. L’enfance de la mère dont on ne parle jamais, ses origines étrangères et l’exil créent un mystère insupportable pour la fille, traduit par un besoin viscéral de savoir. A travers une succession de tableaux du quotidien, les grandes étapes de la vie défilent devant nos yeux… Des tableaux qui disent la difficulté et la force d’aimer, l’ambivalence des sentiments, tout cela avec humour et tendresse, loin de toute psychanalyse. Nous connaissons ces femmes, elles sont proches de nous, et les hommes qui les accompagnent pour un bout de chemin ne font que mettre en valeur leur force et leur détermination, leur beauté aussi, à travers tous les âges de la vie. Vincent Engel est romancier, essayiste, dramaturge et scénariste. Ses derniers romans sont Retour à Montechiarro (2001), Les Absentes (2006) et La Peur du paradis (2009). Professeur de littérature contemporaine à l’Université catholique de Louvain et d’histoire à l’Ihecs (Bruxelles), il est également chroniqueur au Soir et au Standaard. Nous avons le privilège de porter à la scène pour la toute première fois un de ses textes, dont la lecture a eu lieu au dernier Festival de Théâtre de Spa. Eté 2010 : la première représentation du spectacle se tient dans le « salon gris » du même Festival ! Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Malentendus (en tournée)

Distribution

Auteur : Vincent Engel – Metteur en scène : Daniela Bisconti – Interprétation : Michaël Manconi, Cécile Van Snick, Stéphanie Van Vyve

Résumé

Autour du Secret, une mélodie douce et amère entre une mère et sa fille Au fil du récit se dévoilent deux femmes, la mère et sa fille, inséparables et complices, en même temps excessives et impitoyables l’une envers l’autre. L’amour qui les unit est unique et pourtant un secret les sépare. L’enfance de la mère dont on ne parle jamais, ses origines étrangères et l’exil créent un mystère insupportable pour la fille, traduit par un besoin viscéral de savoir. A travers une succession de tableaux du quotidien, les grandes étapes de la vie défilent devant nos yeux… Des tableaux qui disent la difficulté et la force d’aimer, l’ambivalence des sentiments, tout cela avec humour et tendresse, loin de toute psychanalyse. Nous connaissons ces femmes, elles sont proches de nous, et les hommes qui les accompagnent pour un bout de chemin ne font que mettre en valeur leur force et leur détermination, leur beauté aussi, à travers tous les âges de la vie. Vincent Engel est romancier, essayiste, dramaturge et scénariste. Ses derniers romans sont Retour à Montechiarro (2001), Les Absentes (2006) et La Peur du paradis (2009). Professeur de littérature contemporaine à l’Université catholique de Louvain et d’histoire à l’Ihecs (Bruxelles), il est également chroniqueur au Soir et au Standaard. Nous avons le privilège de porter à la scène pour la toute première fois un de ses textes, dont la lecture a eu lieu au dernier Festival de Théâtre de Spa. Eté 2010 : la première représentation du spectacle se tient dans le « salon gris » du même Festival ! Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Mes Singeries vocales !

Distribution

Auteur : Bruno Coppens – Metteur en scène : Eric De Staercke – Interprétation : Bruno Coppens – Et au piano : Eloi Baudimont, Pierre Poucet

Résumé

Parcours d’un quinqua véner ! Le nouveau Coppens est arrivé Après Bain Zen accueilli en 2005 et Ma Terre happy ! créé en 2007, Bruno Coppens nous fait l’honneur de présenter en primeur son spectacle flambant neuf sur les planches du Théâtre Jean Vilar ! Pour fêter ses 50 boogies, Bruno Coppens a concocté un spectacle rock n’roll ! Alors entrez dans le délire verbal et la folie visuelle d’une mise en scène déjantée. Vous croiserez un logopède plus atteint que son patient, la fille de chez Tom-Tom GO aux prises avec son hidalgo, Roméo déclarant sa flamme à… Gillette ainsi qu’un barman qui fera office de coiffeur, pianiste, coach, relooker, bouc émissaire et complice… Le départ de ce spectacle ? Quand une fille de 20 ans vous assassine d’une phrase: « Ma mère aime beaucoup ce que vous faites ! »… Lorsqu’en parlant avec vos propres enfants, vous sentez que vous vivez en plein décalage horreur… Lorsque vous ne maîtrisez même pas l’option dictionnaire de votre GSM… Y’a de quoi être vénér ! Bruno EST vénér ! Alors il va réagir ! Il va tour à tour se faire relooker de haut en bas, tester pour vous l’épilation intégrale, rêver de finir ses jours en Suisse, réclamer une Wallonie libre et découvrir le secret de la jeunesse éternelle ! Entre chanson à message chantalgoyesque et boogie rendant hommage aux bourrelets, entre une bossa langoureuse et une vraie chanson d’amour, découvrez de nouvelles facettes de cet humoriste qui allie ironie et tendresse, dérision et franc parler… Bruno, vous pensiez le connaître ? Il va vous surprendre, c’est sûr ! Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et de la sprl Exquis Mots. Avec l’aide du Centre Culturel Régional Action Sud et de la maison de la culture de Tournai.

Mes Singeries vocales ! (en tournée)

Distribution

Auteur : Bruno Coppens – Metteur en scène : Eric De Staercke – Interprétation : Bruno Coppens – Et au piano : Eloi Baudimont, Pierre Poucet

Résumé

Le nouveau Coppens est arrivé Bruno Coppens a 50 ans en 2010. Moment idéal pour dresser bilan et perspectives ! Avec l’humour et l’esprit décalé qui le caractérisent, il vous embarque pour un trajet nommé délire ! Entre révélations « Je rêvais d’être mime ! », aveux « J’ai un compte en manque » et colères « Je vais faire mon quinqua nerveux ! », le parcours n’aura rien d’un long fleuve tranquille ! Ce sera le regard d’un homme de 50 balais sur le monde actuel avec ses désirs, ses désillusions, ses espoirs, ses doutes, ses coups de gueule et de cœur. Bruno Coppens Jongleur fou des mots, créateur de délires verbaux à couper le souffle, Bruno Coppens a réussi à se tracer une voie unique dans le domaine de l’humour belge. Avec un enthousiasme communicatif, il déploie son talent au théâtre, en radio, en télévision et dans la presse écrite. Au fil de ses spectacles, il est passé des scènes les plus intimistes aux plus imposantes. Ma Terre happy !, joué plus de deux cents fois a été nominé dans la catégorie « Seul-en-Scène » aux Prix du Théâtre 2008. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et de la sprl Exquis Mots. Avec l’aide du Centre Culturel Régional Action Sud et de la maison de la culture de Tournai. Plus d’infos sur www.brunocoppens.com

Moi, Orson Welles et Don Quichotte

Distribution

Auteur : Richard France – Adaptation française : Armand Delcampe, Jacques Collard – Metteur en scène : Tanya Lopert – Interprétation : Armand Delcampe, Alain Eloy

Résumé

Le destin brisé d’un géant de lumière Orson Welles termine, le lendemain de ce qui sera son dernier anniversaire, un enregistrement publicitaire dans un studio pourri d’Hollywood. On découvre las et fragile l’homme aux brillantes audaces et aux échecs fracassants, réalisateur et acteur génial de Citizen Kane. Hollywood l’a adoré et maudit, ce roi déchu et meurtri. Il cherche (encore ou toujours) les moyens de boucler son dernier film, Don Quichotte, et espère l’appui d’un certain Steven Spielberg. Tel son héros, l’acteur semble le défenseur d’une chevalerie d’un autre temps et s’aperçoit avec amertume qu’il lutte contre des moulins à vent. Orson Welles est une manière de géant au regard enfantin, un arbre bourré d’oiseaux et d’ombre, un chien qui a cassé sa chaîne et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d’être ivre quand il veut qu’on lui foute la paix. Jean Cocteau Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Obediently yours, Orson Welles est représentée dans les pays de langue française par Dominique Christophe / l’Agence, Paris en accord avec The Marton Agency, New York. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

Moi, Orson Welles et Don Quichotte (en tournée)

Distribution

Auteur : Richard France – Adaptation française : Armand Delcampe, Jacques Collard – Metteur en scène : Tanya Lopert – Interprétation : Armand Delcampe, Alain Eloy

Résumé

Le destin brisé d’un géant de lumière Orson Welles termine, le lendemain de ce qui sera son dernier anniversaire, un enregistrement publicitaire dans un studio pourri d’Hollywood. On découvre las et fragile l’homme aux brillantes audaces et aux échecs fracassants, réalisateur et acteur génial de Citizen Kane. Hollywood l’a adoré et maudit, ce roi déchu et meurtri. Il cherche (encore ou toujours) les moyens de boucler son dernier film, Don Quichotte, et espère l’appui d’un certain Steven Spielberg. Tel son héros, l’acteur semble le défenseur d’une chevalerie d’un autre temps et s’aperçoit avec amertume qu’il lutte contre des moulins à vent. Orson Welles est une manière de géant au regard enfantin, un arbre bourré d’oiseaux et d’ombre, un chien qui a cassé sa chaîne et se couche dans les plates-bandes, un paresseux actif, un fou sage, une solitude entourée de monde, un étudiant qui dort en classe, un stratège qui fait semblant d’être ivre quand il veut qu’on lui foute la paix. Jean Cocteau Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Obediently yours, Orson Welles est représentée dans les pays de langue française par Dominique Christophe / l’Agence, Paris en accord avec The Marton Agency, New York. En collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

Ruben refait le monde

Distribution

Auteur : Richard Ruben, Arnaud Bourgis et Sam Touzani – Metteur en scène : Sam Touzani – Interprétation : Richard Ruben.

Résumé

Un stand-up 100% tout neuf Après avoir tout déballé, on le croyait apaisé… C’était sans compter sur la folie de notre persifleur doux-amer qui joue des maux de notre époque. Pour son septième one-man-show, Richard Ruben, en pleine crise de la quarantaine, se sent investi d’une mission : Sachant qu’il ne me reste plus que 14000 jours à vivre (si tout va bien !), que puis-je faire pour sauver la planète ? Du réchauffement climatique aux glaciations politiques d’un monde tombé dans le marasme, Richard éructe sa rage géopolitique dans un stand-up désespérément comique. Du docteur Folamour iranien au conflit du Moche orient, Ruben dresse un état des lieux hilarant de notre société en pleine mutation. Est-il trop tard pour réagir ? Est-ce Yann Arthus-Bertrand, le bio, le Viagra, Obama… ou nous-même qui détenons la clé de notre destin ? Ruben refait le monde… comme on offre une tournée générale ! Alors santé ! Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar, du Festival de Théâtre de Spa et de Sam’va Production.

Traversée de Paris

Distribution

D’après la nouvelle de Marcel Aymé – Adaptation, mise en scène et interprétation : Francis Huster.

Résumé

Un solo de haut vol pour un périple nocturne Paris, 1943. Martin trimballe des colis au marché noir pour arrondir ses fins de mois. Grandgil, un peintre qui s’ennuie lui vient en aide. Les deux compères entreprennent de traverser de nuit le Paris de l’Occupation, flanqués d’un cochon découpé en morceaux dans des valises… Seul en scène, Francis Huster joue l’acrobate en campant tous les personnages. Martin et Grandgil, mais aussi les autres, rencontrés lors du périple nocturne : commerçants, policiers, tenanciers de bar… Ni costumes, ni grimages pour cette prouesse, l’inflexion de la voix et le changement d’attitude suffisent. Arrivez bien à l’heure… sous forme de confidence, l’acteur s’adresse au public pour livrer la genèse du spectacle et honorer Marcel Aymé. Un préambule à ne pas manquer ! Certains rôles sur les planches ont rendu Francis Huster inoubliable : dans Lorenzaccio de Musset, Hamlet de Shakespeare, Le Sablier de Nina Companeez, Le Cid de Corneille (accueilli en 1993 par l’Atelier Théâtre Jean Vilar), La Peste de Camus, Crime et châtiment de Dostoïevski… En parallèle, sa carrière au cinéma le fait accéder à une notoriété, que renforce encore la télévision. Nous sommes touchés et honorés qu’il ait choisi de passer le cap de l’an 2011 en notre compagnie ! Avec sincérité, générosité et talent, Francis Huster rend à Marcel Aymé sa place au panthéon des grands auteurs. (Pariscope) Francis Huster est dense, intense, incandescent. (L’Express) L’Atelier Théâtre Actuel présente un spectacle du Théâtre des Bouffes Parisiens. Le texte de « Traversée de Paris » est composé de la nouvelle « Traversée de Paris » issue du recueil « Le Vin de Paris » de Marcel Aymé © Editions Gallimard, 1947 et de quelques emprunts au roman du même auteur « Le Chemin des écoliers »  © Editions Gallimard, 1946.

Un Tango en bord de mer

Distribution

Auteur : Philippe Besson – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Jean-Pierre Bouvier, Fred Nyssen

Résumé

Tête-à-tête dans un bar, une nuit Deux hommes se retrouvent – par hasard ? – un soir, dans un bar d’hôtel. L’un, écrivain célèbre ; l’autre, jeune chien fou, vif et nerveux. Leur différence d’âge, de milieu, de statut… tout les éloigne a priori et pourtant…Vincent et Stéphane ont vécu une liaison, ils ont été amoureux, éperdument, jusqu’à la rupture, un jour, il y a deux ans. Cette nuit en bord de mer leur appartient. Une nuit pour revenir sur leur passé, leurs plaies, et envisager l’avenir. L’écrivain français Philippe Besson (En l’absence des hommes, Son frère, Un homme accidentel, Les jours fragiles) signe une première pièce qui nous tient en haleine de bout en bout. De la justesse des personnages qui prennent vie sous sa plume, aux répliques qui coulent de source, c’est beau, touchant, évident. Nous sommes fiers de créer le premier texte théâtral de cet auteur. Figure omniprésente du petit écran, Jean-Pierre Bouvier se glisse avec aisance et justesse dans des personnages éclectiques. Avec plus de cent dix films pour la télévision et le cinéma à son actif, il reste tout de même très attaché à la scène, son espace de jeu favori. Lauréat du Prix Gérard Philipe, Grand Pensionnaire de la Comédie-Française (1989-1990), Jean-Pierre Bouvier a enchaîné les rôles ces dernières années. La saison dernière, il a envouté le public de l’Atelier Théâtre Jean Vilar avec Compartiment séducteur. Un Tango en bord de mer a été créé en août 2010, au Festival Royal de Théâtre de Spa. La pièce a été saluée par la critique. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Un Tango en bord de mer (en tournée)

Distribution

Auteur : Philippe Besson – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Jean-Pierre Bouvier, Fred Nyssen

Résumé

Tête-à-tête dans un bar, une nuit Stéphane Belcour a 40 ans, bel homme, élégant au look bohème travaillé, il est un écrivain « qui a réussi ». Ses livres rencontrent un certain succès, il voyage beaucoup et mène une existence confortable. Vincent est beaucoup plus jeune, vif, nerveux et très viril. Leur différence d’âge, de milieu, de statut… tout les éloigne a priori et pourtant…Vincent et Stéphane ont vécu une liaison, ils ont été amoureux, éperdument, jusqu’à la rupture, un jour, il y a deux ans. Ce soir, ils se retrouvent – par hasard ? – au bar d’un hôtel de province où Stéphane est descendu quelques jours. Après deux années de séparation, tous les deux mènent une nouvelle vie. Le temps a adouci la violence de leurs sentiments. La nuit qui s’annonce leur appartient. Une nuit sereine propice à la confidence, dans ce bar désert à l’ambiance feutrée, au bord de la mer. En virtuose de l’écriture dialoguée, Philippe Besson signe une première pièce qui nous tient en haleine de bout en bout. De la justesse des personnages qui prennent vie sous sa plume, aux répliques qui coulent de source, c’est beau, touchant, évident. Nous sommes fiers de créer le premier projet théâtral de cet auteur. Les deux rôles seront tenus par Jean-Pierre Bouvier – présent la saison dernière avec son Compartiment séducteur – et Fred Nyssen, un habitué de la maison depuis L’Habilleur en 2004. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Une Passion

Distribution

Auteur : Christiane Singer – Mise en scène, conception, adaptation et interprétation : Carmela Locantore – Oeil extérieur : Delphine Hertogs.

Résumé

Le destin tragique des amours d’Héloïse et Abélard Au 12ème siècle, l’attirance entre la toute jeune Héloïse et son précepteur Abélard, philosophe bien plus âgé qu’elle, se heurte à la rigidité du Moyen Age. Dès leur premier regard, ils se reconnaîtront et s’aimeront, mais jamais il ne leur sera permis de vivre leur passion au grand jour. Devenue religieuse, Héloïse, le jour de son soixantième anniversaire se penche sur son passé. Voilà soixante fois déjà que j’ai vu l’automne… Assise seule à la table de ma cellule, je prends la plume. Par le geste, le plaisir de l’écriture, elle évoque sa jeunesse et retrace les événements qui ont anéanti la promesse d’une existence toute tendue vers l’harmonie et l’amour. Christiane Singer brosse le portrait d’une Héloïse sensible, modeste, sensuelle. Qui n’a connu, ne fût-ce qu’une heure dans sa vie, ce sentiment exacerbé de l’amour, qui arrache cœur et esprit à l’image des deux amants célèbres et malheureux ? Christiane Singer fouille dans le passé collectif des hommes, dans l’Histoire pour livrer un roman d’une grande richesse poétique. Ecrit en prose, il témoigne d’un moment de sa vie de femme, sublimé au travers des figures d’Héloïse et Abélard. Romancière et essayiste au charisme étonnant, Christiane Singer place la dimension intérieure et spirituelle propre à chacun au coeur de son oeuvre. Lectrice à l’université de Bâle, puis chargée de cours à l’université de Fribourg, elle se fait connaître dès l’âge de 22 ans avec son livre Les Cahiers d’une hypocrite qui paraît en 1965. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, elle gagne le prix des libraires en 1978 pour La Mort viennoise et le prix Camus pour Histoire d’âme en 1988. Le roman portait déjà en lui la trace du monologue. Pour Carmela Locantore, l’envie de l’adapter pour le théâtre est immédiate : Ce récit puissant, lyrique, accessible à tous, sans trace de ressentiment ni de colère malgré la violence des événements relatés, ce magnifique message de paix et d’amour, m’a inspiré le désir du partage. Avec une intensité tantôt contenue, tantôt vibrante, parfois explosive, la comédienne déploie une puissante alchimie du verbe. Elle ne dit pas le texte, elle le respire, le mange, l’exsude, comme s’il venait du plus profond d’elle-même. (La Libre Belgique, août 2009) L’ouvrage original est publié aux éditions Albin Michel.

Zazie et Max

Distribution

Auteur : Thierry Lenain – Mise en scène : Baptiste Isaia – Avec : Sophie Linsmaux, Coralie Vanderlinden

Résumé

La vision du monde de Max est bouleversée par l’arrivée de Zazie, nouvelle élève dans sa classe. Jusqu’à ce jour, il pensait que toutes les espèces du monde étaient divisées en deux catégories, les « avec zizi » et les « sans zizi ». Mais Zazie présente toutes les caractéristiques d’un « avec » : elle est forte au foot, dessine des mammouths, monte dans les arbres, ce qui ne manque pas d’intriguer Max.

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