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2014 - 2015

Album ou Les Chevaliers, c’est une autre histoire (en tournée)

Distribution

Auteur : Véronique Dumont – Mise en scène : Véronique Dumont – Avec : Cyril Briant, Sébastien Chollet, Brigitte Dedry, Véronique Dumont, Héloïse Jadoul, Guillemette Laurent, Emmanuelle Mathieu, Anne Romain, Catherine Salée, Martin Staes-Polet, Marcha Van Boven, Laurence Warin  

Résumé

Dans cet album, sept nouvelles irrésistiblement drôles et franchement décalées. Chaque page feuilletée amène son lot de personnages vulnérables, de situations souvent absurdes, toujours cocasses. Un trésor d’inventivité et d’humanité. Création le 26 septembre 2013

Aura popularis

Distribution

Auteur : Dominique Bréda – Mise en scène : Emmanuel Dekoninck – Avec : Ahmed Ayed, Bruno Borsu, Martin Goossens, Zoé Janssens, Ilyas Mettioui, Mathilde Mosseray, Taïla Onraedt, Camille Sansterre, Iara Scarmato, Corentin Skwara, Gaël Soudron, Gentiane Van Nuffel – Chorégraphies : Bérengère Bodin – Création lumières : Thomas Vanneste – Avec l’aide de : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

« Aura popularis », littéralement « le souffle du peuple », c’est d’abord douze jeunes artistes sortis ensemble de l’Institut des Arts de Diffusion qui se questionnent sur le monde dans lequel ils vivent. La plume affûtée de Dominique Bréda leur offre un texte mordant mis en scène par Emmanuel Dekoninck et chorégraphié par Bérengère Bodin. « Aura popularis », c’est l’histoire de ces gens qui, chaque jour, subissent la crise. Des gens comme tout le monde, du ministre au délégué syndical, du policier au cambrioleur, de l’ouvrier au président de multinationale, qui tentent de faire face comme ils peuvent à une situation qui les dépasse. Loin d’être sinistres, ces dix tableaux ciselés racontent les effets de l’ultra-libéralisme avec un humour dévastateur.

Belles de nuit

Distribution

Auteur : Pedro Romero – Mise en scène : Alexis Goslain – Avec : Stéphanie Van Vyve, Pedro Romero – Lumières et direction technique : Jacques Magrofuoco – Décor et costumes : Charly Kleinermann, Thibaut De Coster – Régie son/lumières : Eric Degauquier, Louis Eylenbosch – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Construction décor : Jean-Philippe Hardy, Louis Eylenbosch, Gary De Beys, Eric Degauquier, Manu Maffei

Résumé

Dans sa vitrine aux néons fluos, Rose attend le client. Alors qu’elle vient de décommander son rendez-vous de ce soir, elle voit débouler dans son salon Nacho, un clandestin argentin poursuivi par la police. Qui est Rose ? Une femme qui recueille, soigne, apaise les hommes. De chacun, elle garde une trace dans ses carnets méticuleusement tenus et régulièrement consultés par Muriel, sa femme de ménage. « Paul. 52 ans. Pompier. Tatouage de Sphinx sur la fesse gauche. Fait la besogne en fredonnant des airs d’opéras. 60 €… » Mais Rose est aussi la femme d’un seul homme – Toni, son mec et son mac – pour qui elle est unique et pourtant partagée. Nacho quant à lui s’est exilé par amour et, trahi, se retrouve traqué par la police. Entre la prostituée au grand cœur et l’homme blessé, une même soif de liberté et d’indépendance, un même désir de rentrer dans la norme. Est-il possible de changer de vie après un mauvais départ ?

Bob’Art

Distribution

Auteur : Compagnie Opinion Public – Chorégraphie : Etienne Béchard – Danseurs : Etienne Béchard, Johann Clapson, Sidonie Fossé, Victor Launay, Arthur Louarti – Musiciens : Livio Luzzi et Raphaël Tholance – Comédien : Simon Béchard

Résumé

Cinq danseurs formés à l’école Rudra Béjart et au Ballet Lausanne, un comédien et deux musiciens « live » livrent un spectacle humoristique et satirique. « Bob’Art » critique les effets de mode qui dirigent l’art contemporain. Par une danse virtuose, rapide et très physique, la Compagnie Opinion Public dénonce les gesticulations intellectuelles et le psychologisme à outrance qui éloignent les spectacles des attentes de leur public. Sous l’angle de la dérision et dans un jeu entre danse et arts théâtraux, ils entendent rire de ceux qui ne sont même plus drôles. Fondée en octobre 2010, la Compagnie Opinion Public se caractérise par une liberté d’approche et de mise en scène. L’absurde, le second degré mais aussi la gravité peuvent surgir d’une création aux accents oniriques ou réalistes, poétiques ou politiques… ces artistes pluridisciplinaires ne se refusent rien.

Borgia, comédie contemporaine

Distribution

Auteur : Thomas Gunzig – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant, Sébastien Chollet, Bruce Ellison, Pierre Jacqmin, Emmanuelle Mathieu, Héloïse Meire, Fabrice Rodriguez, Anne Romain, Coralie Vanderlinden, Isabelle Wéry – Costumes et marionnettes : Natacha Belova – Assistée de : Bia Kaysel, Zoé Pautet, Valérie Perin, Françoise Van Thienen, Noémie Vincart – Scénographie : Aurélie Deloche, Jean-Michel d’Hoop – Assistés de : Louison De Leu – Cinéma d’animation : Yoann Stehr – Chef-opérateur et photos : Robin Montrau – Musique : Pierre Jacqmin – Création lumières et régie : Benoît Ausloos – Combat : Emilie Guillaume – Déléguée de production : Catherine Ansay – Assistée de : Marina Yerlès – Assistantes : Céline Decastiau, Amalia Rodriguez – Régie vidéo : Jean-Philippe Hardy – Construction décor : Louis Eylenbosch, Jean-Philippe Hardy – Avec l’aide de : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

Pour sa nouvelle création, Jean-Michel d’Hoop réunit son équipe autour d’une envie commune de se pencher sur la famille, ce cadre aux contours flous qui constitue pour nous tous, qu’on le veuille ou non, notre patrimoine. Il nous invite à pénétrer dans une maison de famille, à ouvrir les portes cadenassées et explorer les pièces interdites, à traquer les dysfonctionnements derrière le masque de la normalité. Un spectacle qui se veut non pas une fresque historique mais, une frasque familiale. Parce que raconter une histoire de famille, c’est presque raconter l’Histoire. Chacun a la sienne, unique et fantastique (le surréalisme n’est jamais loin), et pourtant toutes se rejoignent pour donner une certaine image de l’Homme. Les générations qui nous ont précédés sont encore là si on veut bien les voir. Ecoutez ! Les fantômes nous parlent…

Cabaret

Distribution

Joe Masteroff, John Kander, Fred Ebb – Livret : Joe Masteroff – Musique : John Kander – Paroles : Fred Ebb – D’après la pièce de : John Van Druten – Et l’histoire de : Christopher Isherwood – Traduction : Hélène Catsaras, Lou Kacenelenbogen, Michel Kacenelenbogen, Mirabelle Santkin – Mise en scène : Michel Kacenelenbogen – Direction musicale : Pascal Charpentier – Chorégraphie : Thierry Smits – Avec : Taïla Onraedt (Sally), Steve Beirnaert (Emcee), Baptiste Blampain (Cliff), Guy Pion, Delphine Gardin, Daphné D’Heur, Nitya Fierens, Jolijn Antonissen, Léonor Bailleul, Antoine Guillaume, Steven Colombeen, Damien Locqueneux, Bruno Mullenaerts, Floriane Jamar, Anthony Sourdeau, Sarah Delforge – Musiciens : Gilles Carlier (Saxo Alto), Toine Cnockaert (Percussions), Julie Delbart (Piano), Julien Guilloux (Trombone), Pauline Leblond (Trompette), Jo Mahieu (Guitare / banjo), Mathieu Najean (Saxo Tenor), Cédric Raymond (Basse) – Scénographie : Vincent Lemaire – Lumières : Laurent Kaye – Direction technique : Maximilien Westerlink – Costumes : Chandra Vellut – Maquillage : Bernard Floch – Coiffures : Thierry Pommerell – Ingénieur son : Marco Gudanski – Assistante à la mise en scène : Hélène Catsaras – Assistante artistique : Lou Kacenelenbogen – Assistante direction musicale : Julie Delbart – Assistants chorégraphes : Nitay Lehrer, Nicola Leahey – Assistante scénographe : Chloé Kegelart – Avec l’aide : des équipes techniques de l’Aula Magna et de l’Atelier Théâtre Jean Vilar  

Résumé

Berlin, les années 30. Fraîchement débarqué, le jeune Américain Cliff Bradshaw découvre le Kit Kat Club, une sulfureuse boîte de nuit où se produit la sensuelle Sally Bowles. Autour d’elle, l’extravagant maître de cérémonie Emcee et sa bande de boys and girls singent et parodient le beau monde : ils sont les rois du show, du divertissement et de la provocation. Au Kit Kat Club, tout est permis pour profiter des folles nuits berlinoises des années 30 ! Mais même à l’abri dans cette enclave de liberté, les murmures du monde extérieur leur parviennent… Pour fêter ses 20 ans, le Public présente, en collaboration avec le Théâtre National, le plus grand classique des Music-halls (porté à l’époque par l’incroyable Liza Minnelli) ! Entrez Messieurs-Dames ! Poussez la porte du Kit Kat Club et venez revivre la passion et la subversion de cette histoire célébrissime. L’orchestre dirigé par Pascal Charpentier, les chorégraphies de Thierry Smits et la mise en scène de Michel Kacenelenbogen nous promettent un spectacle grandiose avec plus de 20 artistes sur scène : chanteurs, acteurs, danseurs, musiciens. Alors… « Willkommen, Bienvenue, Welcome ! » Le spectacle est surtitré en néerlandais et en anglais (surtitrage en français pour les chansons en anglais).

Cabaret du bout de la nuit

Distribution

Auteur : Axel De Booseré et Maggy Jacot – Conception et mise en scène : Axel De Booseré et Maggy Jacot – Direction musicale : Marc Hérouet – Acteurs/chanteurs : Mireille Bailly, Didier Colfs, Isadora De Booseré, Bruce Ellison, Fabian Finkels, Ambre Grouwels, Jean-Luc Piraux – Musiciens : Marc Hérouet (piano, clavier, accordéon, percussions), Jean-Luc Van Lommel (batterie, percussions), René Desmaele (trompette, chœurs), Pierre Spataro (saxophone, clarinette) et René Stock (basse électrique et acoustique) – Espaces sonores : François Joinville – Éclairages : Gérard Maraite – Scénographie et costumes : Maggy Jacot – Chorégraphies : Darren Ross – Assistant à la mise en scène : François Bertrand et Rüdiger Flörke – Réalisation des accessoires : Marie-Ghislaine Losseau et Nelly Wullaert – Vidéos : Joachim Del Puppo

Résumé

La Belle Epoque. On y croise Chaplin, Freud, Einstein, Coco Chanel, Ravel, Picasso, Méliès… Une époque foisonnante où se bousculent avancées techniques, sociales et artistiques. Entrez dans la danse avec ce spectacle musical et théâtral qui intègre aussi des fragments de la pièce de Feydeau « On purge bébé ! ». Ecrite en 1910, celle-ci caricature des personnages emprisonnés dans un nombrilisme exacerbé, alors que la guerre est sur le point d’éclater. Lorsqu’en 1914, la Grande Guerre frappe aux portes de l’Europe, c’est la stupeur. Un siècle plus tard, la guerre a été éloignée de nos contrées par une Union Européenne qui peut au moins se targuer de cette réussite. Mais les catastrophes mondiales ne sont pas pour autant annihilées. Comment, dans un siècle, nos descendants regarderont-ils en arrière ? Ne seront-ils pas atterrés en analysant les conséquences de notre légèreté sur l’état de la Terre ? Ne pointeront-ils pas nos œillères comme aujourd’hui nous pointons celles des citoyens de la Belle Epoque trop obnubilés par leurs préoccupations individuelles pour percevoir les signes avant-coureurs de la catastrophe qui s’annonçait? Axel De Booseré et Maggy Jacot Durant 12 ans Axel De Booseré et Maggy Jacot ont formé le duo de créateurs de la Compagnie Arsenic dont ils étaient les cofondateurs. Vous avez applaudi chez nous sous chapiteau « Le Dragon », « Eclats d’Harms Cabaret » et « Le Géant de Kaillass ». Au cours de ces années, ils ont rassemblé autour de leurs projets près de 200 000 spectateurs lors de plus de 1.200 représentations. Avec des spectacles maîtrisés et visuellement très aboutis ils rencontrent la tradition d’un théâtre populaire, fédérateur, avec toujours en filigrane l’envie de titiller notre esprit critique. En tournée Le spectacle est aussi à l’affiche : à Liège – Théâtre de Liège du 4 au 11 octobre 2014 à Bruxelles – Théâtre National du 4 au 15 novembre 2014 à Charleroi – Palais des Beaux-Arts les 28 et 29 novembre 2014 à Luxembourg – Théâtres de la Ville du Luxembourg les 24 et 25 avril 2015 [->http://www.liegeexpo14-18.be]Visitez [Liège Expo 14’18->http://www.liegeexpo14-18.be], gardez votre ticket et profitez d’un tarif préférentiel pour le spectacle : 20 € / place (au lieu de 25) – 12 € / étudiant de moins de 26 ans (au lieu de 15) Ou venez voir le spectacle puis bénéficiez d’une réduction pour les expos « Liège dans la tourmente » et « J’avais 20 ans en 14 » jusqu’au 30 mai 2015 (sur présentation de votre ticket du spectacle) : 8 € au lieu de 11 Un partenariat Théâtre de Liège / Liège Expo 14’18 / Atelier Théâtre Jean Vilar.

Castor et Pollux

Distribution

Auteur : Jean-Philippe Rameau – Adaptation et direction musicales : Frédérick Haas – Chanteurs : Olivier Kuusik (Castor), Arnaud Richard (Pollux), Eugénie Warnier (Télaïre), Mélodie Ruvio (Phébé), Florent Baffi (Jupiter) – Musiciens : Mira Glodeanu (Concertmeister – violon), Georges Barthel (flûte), Katharina Andres (hautbois), Alain de Rijckere (basson), Bénédicte Pernet (violon), Benjamin Lescoat (alto), Hervé Douchy (violoncelle) et James Munro (contrebasse)

Résumé

Dans une version concert, quatorze chanteurs et musiciens servent avec talent le célèbre opéra de Rameau qui lui a valu la reconnaissance de ses contemporains. Les mythiques jumeaux, nés de pères différents mais amoureux de la même femme, sont au cœur de cette grande épopée où se mêlent jalousie et générosité, passions et rêves, fidélité et vengeance, Enfers et immortalité. Une histoire belle et forte, des caractères attachants et un compositeur de génie ont fait son succès.

Chaos

Distribution

Auteur : Mika Myllyaho – Mise en scène et adaptation : Jean-Claude Idée – Avec : Isabelle Paternotte, Stéphanie Van Vyve et Nathalie Willame

Résumé

Pour lancer la saison au Théâtre Jean Vilar, nous avons choisi de vous offrir cet énergique portrait de trois femmes au bord de la crise de nerfs, joué à guichet fermé en mars dernier dans notre petite salle. Une écriture finlandaise émergente à découvrir (première création en français). Sofia est enseignante dans une école qui va bientôt fermer ses portes. Julia, thérapeute, a une liaison avec un patient bipolaire. Emmi, la soeur de Julia, est journaliste et se bat pour obtenir la garde de son enfant. Ces trois amies partagent les aléas et les mésaventures de la vie des femmes d’aujourd’hui. Entre les conflits amoureux, professionnels, familiaux, la pression est telle qu’il est bien souvent difficile de maîtriser la violence de ses émotions.

Chaos (en tournée)

Distribution

Auteur : Mika Myllyaho – Mise en scène et adaptation : Jean-Claude Idée – Avec : Isabelle Paternotte, Stéphanie Van Vyve, Nathalie Willame

Résumé

Trois amies partagent les aléas de la vie des femmes d’aujourd’hui. Entre conflits amoureux, professionnels, familiaux, la pression est forte. « Chaos », c’est comme la vie, une pièce concrète, directe, avec des répliques drôles et un cynisme assumé. Création en août 2013

Discours à la nation

Distribution

Auteur : Ascanio Celestini – Texte et mise en scène : Ascanio Celestini – Adaptation française : Patrick Bebi – Interprétation : David Murgia – Composition et interprétation musicale : Carmelo Prestigiacomo – Création lumières : Danilo Facco – Scénographie : Chloé Kegelart – Régie lumière : Manu Savini – Régie son : Philippe Kariger – Avec l’aide de l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

Avec sa langue inimitable, à la poésie sautillante, à l’humour ravageur ; avec sa conscience politique et un véritable amour des « petites gens »; avec son sens aigu de la musicalité des mots ; avec tout ça, Ascanio Celestini a construit en quelques années une grande œuvre de théâtre. Evoquant une nouvelle fois la relation entre la classe dominante et la classe dominée, Celestini renverse ici son point de vue : ce sont à présent les puissants qui parlent. Au milieu d’un tas de caissettes en bois, avec férocité et un plaisir ostensible, David Murgia donne vie à ces politiciens ou chefs d’entreprise dont le discours, débarrassé de son vernis de respectabilité, se pare d’un grotesque aussi comique qu’effrayant. La docilité du peuple, la démission des syndicats, le marché globalisé, tout cela est salué par des personnages hilares et dénués du moindre remords. Entrecoupant ces discours de petites historiettes riches de sens dont il a le secret, Celestini produit un spectacle tout simplement magistral, où l’on rit aux éclats mais qui met aussi le doigt sur les aberrations de nos sociétés modernes. Et, accompagné par la guitare de Carmelo Prestigiacomo, David Murgia livre au passage une prestation saisissante, confirmant son immense talent. Prix du public Festival Off/Avignon 2013. Meilleur spectacle de Théâtre Prix de la Critique 2013. Meilleur spectacle

Karl Marx, le retour

Distribution

Auteur : Howard Zinn – Traduction : Thierry Discepolo – Mise en scène : Fabrice Gardin – Avec : Michel Poncelet – Régie : Nicolas Fauchet – Avec l’aide de l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

« Ok, ok, tu peux y aller, mais pas d’agitation ! » Monsieur Karl Marx, né en 1818, décédé en 1883, a enfin obtenu une autorisation spéciale du paradis : revenir sur Terre – une heure, pas plus – afin de donner une ultime leçon de philosophie. Mais l’administration, un peu bordélique et paresseuse – même aux cieux –, cafouille, et Marx atterrit non pas dans le Soho londonien, où il avait trouvé refuge, mais dans le Soho new-yorkais. Damned ! Aux States, le pays du libéralisme le plus forcené, son ennemi de toujours ! Karl, fin orateur, ne se démonte pas. Avec bonhomie, il salue son auditoire et se met tout de go à l’apostropher. Ses critiques sont adressées au capitalisme dont il mesure l’évolution de son époque jusqu’à aujourd’hui. Au fil des mots, c’est l’humanité, les colères, l’entrain et la truculence d’un Marx bien vivant que l’auteur nous invite à partager. De quoi passer un bon moment en compagnie d’un homme de caractère, fin polémiste et définitivement révolté. « J’avais tort en 1848 quand je pensais que le capitalisme était sur le déclin. Mon calcul était un peu en avance disons de… 150 ans. » Extrait du spectacle

L’Ami des Belges

Distribution

Auteur : Jean-Marie Piemme – Interprétation : Fabrice Schillaci – Mise en jeu : Jean Lambert assisté de Elsa Poisot – Lumières : Ophélie Kern – Scénographie et costumes : Catherine Somers – Son : Vincent Cahay – Avec l’aide de l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

« L’Ami des Belges », c’est l’histoire d’un milliardaire qui veut devenir belge et qui tombe en panne dans notre campagne. Entre un champ de betteraves et des bouses de vache. Simple panne de moteur ou le présage d’une terrible catastrophe ? Quelle injustice, ces « persécutions » dont les plus nantis font l’objet, contraints à l’exil fiscal. Car il est vrai qu’aujourd’hui les riches n’ont même plus le droit d’être riches ! Tel un personnage de farce contemporaine, tantôt drôle et séduisant, tantôt terrible et abject, ce « grand » de ce monde joue sa propre tragédie, celle du puissant qui peut tout acheter sauf sa naturalisation belge. Après sa première rencontre avec l’auteur de « Dialogue d’un chien avec son maître… », Fabrice Schillaci s’est vu confier par celui-ci un texte impertinent, savoureusement cinglant sur un sujet brûlant d’actualité. Avec « Les Pâtissières », ce texte sera le second de Jean-Marie Piemme présenté cette saison.

L’Ecole est finie !

Distribution

Auteur : Jean-Pierre Dopagne – Mise en scène : Cécile Van Snick – Avec : Chloé Struvay

Résumé

Comment évoluer à l’école quand un dix sur vingt représente un « Très bien » ? De la maternelle avec ses rayons de couleurs et ses chansons, à l’université, en passant par la désillusion de l’école primaire, Caroline, 22 ans, future professeure, se raconte. A 14 ans, Caroline préfère le David Copperfield de Charles Dickens aux héros édulcorés, prêts-à-consommer des livres pour adolescents. C’est à ce moment-là que, sans crier gare, la passion des mots s’empare d’elle : le charme du subjonctif imparfait, la beauté d’une tournure, la précision de la grammaire l’émerveillent. Quelques années plus tard, elle, l’élève médiocre, entame avec audace des études universitaires littéraires. Entre les subtilités du latin et les tout-puissants pédagogues, elle revient sur le parcours des professeurs qu’on forme (conformes ?). Elle partage ses déceptions et son rêve d’une Ecole avec un grand E.

La Bonne Âme du Se-Tchouan

Distribution

Auteur : Bertolt Brecht – Texte français : Marie-Paule Ramo et Dorothée Decoene – Mise en scène : Gaspar Leclère et François Houart – Avec : Andreas Christou, Stéphanie Coppé, Monique Gelders, Aurélie Goudaer, Geneviève Knoops, Gaspar Leclère, François Houart, Diego Lopez Saez, David Matarasso, Virginie Pierre, Julien Vanbreuseghem

Résumé

Des rayures bleues et jaunes, un air de fête, des roulottes au charme un peu désuet : aucun doute, les Baladins du Miroir et leur chapiteau sont de retour ! Un trio divin débarque en terre chinoise pour dresser l’inventaire des « bonnes âmes ». Leur quête les laisse bredouilles jusqu’à la rencontre avec Shen-Té, la prostituée du coin, incarnation de la cordialité, la générosité, la charité. Persuadés d’avoir enfin trouvé la perle rare, les dieux lui offrent de l’argent pour sortir de sa condition. Hélas, le cadeau se révèle très vite empoisonné… Brecht signe ici une parabole sur l’avoir : un monde régi par l’argent est-il encore capable d’humanité ?

La Danse du Diable

Distribution

Auteur : Philippe Caubère – Mise en scène et interprétation : Philippe Caubère – Lumières : Roger Goffinet – Direction technique et régie lumière : Claire Charliot – Régie son : Mathieu Faedda

Résumé

Présentée pour la première fois en 1981, « La Danse du Diable » est un spectacle autobiographique qui avait fait l’événement à sa création. Cette reprise est un véritable cadeau pour le public car, 33 ans plus tard, la magie reste intacte… Pendant trois heures, Philippe Caubère tient son auditoire en haleine grâce à son talent et sa présence ensorcelante. Il est irrésistible, à la fois bouleversant et terriblement comique, il fait mouche à chaque réplique. On vit avec lui son enfance et son adolescence au pays provençal. On y croise De Gaulle, Sartre, Mauriac, Malraux, Johnny, Roger Lanzac, Lucien Jeunesse, Gaston Defferre, François Billoux, les vedettes des années 50-70. Mais surtout on rencontre Claudine Gautier, mère de l’auteur et son double imaginaire qui emporte tout son petit monde à un train d’enfer grâce à son bagout intarissable. « J’ai monté la première « Danse du Diable » en 1981, alors que j’avais 31 ans. Aujourd’hui, j’en ai 63. J’avais envie depuis très longtemps de remonter ce spectacle autobiographique. Aujourd’hui, cette recréation, c’est un peu mon « Temps retrouvé »… » « Je dédie « La Danse du Diable » à Jean Babilée, immortel interprète du ballet « Le Jeune homme et la mort » qu’il créa à 20 ans et reprit à mon âge. » Philippe Caubère

La Famille du collectionneur

Distribution

Auteur : Carlo Goldoni – Adaptation et mise en scène : Daniela Bisconti – Avec : Maroine Amimi, Aurélia Bonta, Toni D’Antonio, John Dobrynine, Emmanuel Guillaume, Manon Hanseeuw, Frédéric Lepers, Nicolas Ossowski, Valéry Stasser, Cécile Van Snick, Alexandre von Sivers – Assistante à la mise en scène : Agathe Cornez – Scénographie et costumes : Charly Kleinermann, Thibaut De Coster – Lumières : Alain Collet – Décor sonore : Laurent Beumier – Régie générale / régie lumière : Manu Maffei – Régie son : Eric Degauquier – Régie plateau : Jean-Philippe Hardy, Louis Eylenbosch – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Maquillages : Martine Lemaire – Construction décor : Laurent Notte, Jean-Philippe Hardy, Louis Eylenbosch – Confection des costumes : Sarah Duvert, Charly Kleinermann, Thibaut De Coster – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Anselme, collectionneur passionné de médailles et autres antiquités, dilapide la fortune familiale en objets soi-disant précieux. Autour de lui gravitent des intrigants, une femme de chambre rusée, un duo belle-mère/bru conflictuel : le cocktail parfait pour chambouler toute la maisonnée ! Une comédie mordante et rythmée resituée dans les années ’50. Daniela Bisconti s’entoure de 11 comédiens pour donner vie à ce texte du génial Carlo Goldoni, le célèbre auteur vénitien qui a révolutionné le théâtre italien.

La Turnàta

Distribution

Auteur : Nicola Bonazzi et Mario Perrotta – Mise en scène : Mario Perrotta – Traduction et interprétation : Hervé Guerrisi – Régie : Eric Degauquier

Résumé

De Zurich à Lecce, dans le Salento, il y a 1400 kilomètres. Une aventure. Surtout si, dans la voiture, il y a un grand-père mort, un syndicaliste et un enfant qui a vécu pendant cinq ans enfermé dans une chambre. L’émigration italienne des années 50 a amené beaucoup de main-d’œuvre en Suisse. Volontairement peu intégrés par l’Etat helvétique, ces travailleurs n’ont pas le droit de faire venir leur famille sur le territoire. Les enfants nés sur place sont menacés d’expulsion, nombreux sont ceux qui, clandestins, restent calfeutrés à la maison. L’un de ces gamins raconte la première fois qu’il a quitté sa chambre pour rentrer au pays et enterrer Nonno. Un récit surprenant, qui lève le voile sur des conditions de vie difficiles.

Le Mariage de Figaro

Distribution

Auteur : Beaumarchais, Mozart – Adaptation et mise en scène : Jean Hervé Appéré – Collaboration artistique : Gil Coudène – Direction musicale : Pierre Gallon – Avec : Guillaume Collignon (Figaro), Antoine Lelandais (Figaro), Pauline Paolini (Suzanne), Bérangère Melh (Suzanne), Antonine Bacquet (La Comtesse), Pierre Audigier (Le Comte), Audrey Saad (Chérubin), Stéphan Debruyne (Bartholo), Marie Némo (Marceline), André Fauquenoy (Bazile), Frédéric Barthoumeyrou (Bri d’Oizon), Agnès Mir (Double Main) – Musiciens : Damien Fourchy (hautbois), Jean Brice Godet (clarinette), Jonathan Jolin (clarinette basse), Nicolas Bénedetti (trombone à coulisse) – Assistante à la mise en scène : Mélanie Le Duc – Chorégraphies : Guillaume Jablonka – Pantomime : Valérie Bochenek – Masques et décors : Stefano Perocco – Perruques : Alex Bonnefoy – Costumes : Delphine Desnus – Lumières : Edwin Garnier

Résumé

Rien ne va plus au château d’Aguas Frescas ! Le valet Figaro se prépare à épouser le soir même Suzanne, la femme de chambre de la Comtesse Almaviva. Mais la journée se transforme en une véritable course d’obstacles : le Comte tente de séduire la future mariée tandis que Marceline, la femme de charge du domaine, veut obliger Figaro à l’épouser, et Chérubin, amoureux de toutes les femmes de la maison, perturbe les plans des protagonistes par ses tentatives de séduction… Heureusement, tout rentrera dans l’ordre au terme de cette folle journée et le couple pourra enfin s’unir ! C’est le peuple qui triomphe et Figaro ne manque pas d’exprimer ses griefs à l’égard des aristocrates, représentés par le Comte : « Noblesse, fortune, un rang, des places : tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus… »

Le Rêve d’Ariane ou Le Quatuor raconté aux enfants

Distribution

Avec : Delphine Veggiotti, le Quatuor à cordes Alfama

Résumé

Embarquez pour un conte musical vitaminé où créativité rivalise avec malice. On voyage à Vienne et Paris à la rencontre de Mozart et Debussy. Puis, dans la froide Russie, Chostakovich nous révèle son langage codé… mais chut… c’est un secret !

Le Triomphe du singe-araignée (en tournée)

Distribution

Auteur : Joyce Carol Oates – Traduction : Claro – Mise en scène et adaptation : Marie-Line Lefebvre – Avec : Alexis Goslain  

Résumé

Un passionnant voyage au cœur de la folie, inspiré de l’affaire Charles Manson. Un texte dérangeant et inclassable, écrit d’une plume virtuose, troublante, poétique. Création le 19 novembre 2013

Les Femmes savantes

Distribution

Auteur : Molière – Dramaturgie et mise en scène : Armand Delcampe – Avec : Patrick Brüll, Morgane Choupay, Agathe Détrieux, Alain Eloy, Marie-Line Lefebvre, Julien Lemonnier, Pierre Poucet, Freddy Sicx, Valéry Stasser, Cécile Van Snick, Jean-François Viot, Nathalie Willame – Assistant à la mise en scène : Jean-François Viot – Décor et costumes : Gérald Watelet – Lumières : Jacques Magrofuoco – Régie vidéo : Manu Maffei – Régie lumières : Gary De Beys – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Henriette et Clitandre sont amants mais, pour se marier, ils doivent obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Son père et son oncle sont favorables à l’union, mais sa mère veut lui faire épouser Trissotin, un faux savant aux dents longues, plus intéressé par l’argent que par l’érudition. Et voilà la famille partagée en deux clans : d’un côté, Chrysale, le père, et son frère, Ariste, qui ont bien perçu la duplicité de Trissotin, de l’autre, la mère, Philaminte, et sa fille aînée, Armande. La mise en scène d’Armand Delcampe plonge la pièce dans l’univers des années folles, admirablement transcrites par Gérald Watelet qui signe sa première création de décor et de costumes pour le théâtre.

Les Femmes savantes (en tournée)

Distribution

Auteur : Molière – Dramaturgie et mise en scène : Armand Delcampe – Avec : Patrick Brüll, Morgane Choupay, Agathe Détrieux, Alain Eloy, Marie-Line Lefebvre, Julien Lemonnier, Pierre Poucet, Freddy Sicx, Valéry Stasser, Cécile Van Snick, Jean-François Viot, Nathalie Willame  

Résumé

Henriette et Clitandre sont amants mais, pour se marier, ils doivent obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Son père et son oncle sont favorables à l’union, mais sa mère veut lui faire épouser Trissotin, un faux savant aux dents longues, plus intéressé par l’argent que par l’érudition. Armand Delcampe choisit de plonger dans l’univers des « années folles ». Gérald Watelet signe sa première création de décor et de costumes pour le théâtre. Un défi relevé de manière magistrale par ce grand monsieur qu’on connaît maître d’hôtel, chef, couturier, chroniqueur (Sans Chichis) et présentateur (C’est du belge, Un Gars, un Chef !). Création en juillet 2011

Les Pâtissières

Distribution

Auteur : Jean-Marie Piemme – Mise en scène : Nabil El Azan – Avec : Chantal Deruaz, Christine Guerdon et Christine Murillo

Résumé

Adieu parfums de caramel et effluves de vanille : Mina, Flo et Lili, les sœurs de la pâtisserie Charlemagne, ont dû fermer boutique. Elles reviennent sur les circonstances qui les ont forcées à vendre, décrivent une époque qui préfère les produits industriels à la qualité « fait main » et règlent leurs comptes avec l’ennemi commun : le promoteur immobilier qui a racheté la maison…L’histoire pourrait être triste, mais c’est tout le contraire ; la fantaisie des personnages l’emporte et le spectacle régale autant les zygomatiques que les neurones. Un délice servi avec panache par des actrices de renom ! Cerise sur le gâteau, l’auteur belge Jean-Marie Piemme a reçu le Prix de la Meilleure pièce (Centre des Ecritures Dramatiques – Wallonie Bruxelles) pour « Les Pâtissières ».

Mais il n’y a rien de beau ici !

Distribution

Auteur : Geneviève Damas, Jean-Philippe Collard-Neven – Mise en scène : Janine Godinas – Avec : Jean-Philippe Collard-Neven, Geneviève Damas – Photographies et musiques : Jean-Philippe Collard-Neven – Scénographie : Christine Flasschoen – Mouvement : Carole Trévoux – Eclairages et régie : Eric Degauquier – Assistante à la mise en scène : Anne Sylvain – Costumes : Chandra Vellut – Avec l’aide de : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

Geneviève Damas et Jean-Philippe Collard-Neven habitent avec leurs enfants une petite maison de Schaerbeek, dans le quartier multiculturel dit de « La cage aux Ours ». Lieu mal-aimé de beaucoup, craint par certains, animé, bigarré, témoin de cette réalité que l’on nomme « intégration », souvent pour parler de son échec ou tout du moins de sa difficulté. Mais qu’en est-il réellement vu de l’intérieur ? Par les mots, les images et les sons, c’est une véritable immersion à laquelle nous sommes conviés. « Au sein de ce quartier, bien sûr, il y a de la violence verbale et physique, des tensions, du vandalisme mais aussi des échanges étonnants, une solidarité inimaginable, des mécanismes de troc, une organisation de vie qui offre des espaces d’échange entre Belges et non Belges. » Geneviève Damas

Marsiho

Distribution

Auteur : André Suarès – Par : Philippe Caubère – Adaptation et mise en scène : Philippe Caubère – Lumières : Philippe Olivier – Sons : Jean-Christophe Scottis – Direction technique et régie lumière : Claire Charliot – Régie son : Mathieu Faedda

Résumé

Avec « Marsiho » (Marseille en provençal) d’André Suarès, Philippe Caubère nous emmène dans le Sud. Seul sur scène, il dialogue avec la ville qui l’a vu grandir. Le comédien fait renaître le Marseille du début du XXe siècle, ses bruits, ses activités, ses scènes de genre, sa galerie truculente de personnages… La ville millénaire, sublime et fangeuse, est rendue dans toute sa complexité, ses mélanges, ses paradoxes, au travers d’une prose teintée de poésie et de sensualité.

Métallos et dégraisseurs

Distribution

Auteur : Patrick Grégoire – Mise en scène : Patrick Grégoire – Réalisation des entretiens : Raphaël Thiéry – Avec : Jacques Arnould, Michèle Beaumont, Lise Holin, Alexis Louis-Lucas, Raphaël Thiéry – Costumière : Rozenn Lamand – Décors : René Petit – Création sonore et régie son : Alexis Louis-Lucas – Administration : Tiziana Melis – Relations publiques : Agnès Billard – Avec l’aide de : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

En 1779, le premier haut-fourneau est installé à Sainte-Colombe. 200 ans plus tard, la fabrique emploie jusqu’à 600 salariés. Le bruit de son activité se fait entendre dans tout le village et rythme la vie des habitants, génération après génération. Aujourd’hui propriété d’Arcelor Mittal, elle n’emploie plus que 50 personnes et ses jours semblent comptés. Le comédien Raphaël Thiéry est lui-même fils de métallo, dernier d’une famille de 12 enfants. Cette histoire, c’est la sienne, celle de Sainte-Colombe. Par ce spectacle, il a voulu raconter, témoigner, recueillir. Magnéto en bandoulière, il est parti à la rencontre de ces témoins du développement de l’ère industrielle qui a résonné dans le village pendant plus de deux siècles. A partir des témoignages enregistrés, son complice Patrick Grégoire a rédigé. Et parce qu’un bon spectacle vaut mieux que mille discours, voici la fresque de 150 ans de vie ouvrière déroulée par 25 personnages et jouée par 5 comédiens. Ce spectacle généreux et ludique nous conte l’histoire de ce village mais aussi celle de millions d’hommes et de femmes d’une classe qui a été happée dans le tourbillon de la révolution industrielle avant d’être engloutie par la révolution financière. Une fresque dont le traitement joyeux contraste finement avec le sujet abordé. Un juste équilibre.

Miss Ouifi et Kóubrev font des expériences

Distribution

Cie des Mutants – Ecriture et mise en scène : Dirk Opstaele – Avec : Fanny Hanciaux, Marc Weiss

Résumé

Dans leur atelier, Miss Ouifi et Kóubrev explorent les quatre éléments : la terre, le feu, l’air et l’eau. Miss Ouifi voudrait être la première femme à marcher sur la lune. Kóubrev est l’assistant de Miss Ouifi, il est un peu amoureux d’elle, mais n’ose pas le lui avouer. Il est maladroit, elle est méticuleuse. Il est drôle, elle est autoritaire. Il est espiègle, elle est émouvante…

Passagères

Distribution

Nuna Théâtre – Mise en scène : Luc Fonteyn – Avec : Nathalie de Pierpont, Catchou Myncke

Résumé

C’est le grand départ pour les vacances ! Les deux comédiennes, valise à la main, revivent leurs souvenirs, l’émerveillement, les peurs aussi, liées au voyage.

Terre Ô

Distribution

Cie Nyash – De : Caroline Cornélis, Mitsiko Shimura – Avec : Mitsiko Shimura

Résumé

Une danseuse, de la terre, de l’eau, de la barbotine. Audacieuse, la danseuse prend le risque de se salir, de se plonger dans la matière. Grandes éclaboussures, petites glissades, coulées de terre, des histoires se racontent, des motifs apparaissent…

Un Air de famille (en tournée)

Distribution

Auteur : Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri – Mise en scène : Olivier Leborgne – Avec : Marie-Line Lefebvre, Julien Lemonnier, Frédéric Lepers, Patrick Ridremont, Cécile Van Snick, Stéphanie Van Vyve  

Résumé

A la table de la famille Mesnard, on parle sans s’écouter, on sourit des petits travers de chacun… et le ton finit par monter ! Des dialogues justes, un humour implacable et une fine observation des relations familiales ont porté cette pièce au rang de succès international. Création le 11 février 2014

Un Obus dans le cœur

Distribution

Auteur : Wajdi Mouawad – Mise en scène : Jean-Baptiste Epiard, Julien Bleitrach – Interprétation : Julien Bleitrach – Création lumière : Cyril Manetta – Avec les regards de : Yano Iatridès, David Prudhomme – Scénographie : Elodie Martzloff, Emmanuel Braudeau – Musique : Johan Lescure – Photos : Marie Le Grevellec – Avec l’aide de : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

Cette nuit, Wahab, 19 ans, se rend au chevet de sa mère mourante dans un hôpital à Québec. Sur le chemin, il se rappelle avec colère son histoire et ses peurs. Oscillant entre le Liban de son enfance – la guerre et l’exil – et le Canada du présent, la notion de temps est brouillée, le rêve rejoint la réalité. Cette nuit, il va perdre sa mère et renaître adulte. Cette nuit, il va devoir combattre l’inévitable douleur abyssale et, face à ses démons, il devra vaincre. La prose de Wajdi Mouawad est foisonnante. L’auteur développe les thèmes qui lui sont chers et qui traversent son œuvre : la filiation, le rapport à la mort, le passage à la vie adulte, la guerre, les peurs, l’espoir.

Un Tango en bord de mer (en tournée)

Distribution

Auteur : Philippe Besson – Mise en scène : Patrice Kerbrat – Avec : Jean-Pierre Bouvier, Fred Nyssen

Résumé

Un bar d’hôtel en bord de mer, la nuit. Deux hommes esquissent les pas d’une danse compliquée, celle des retrouvailles. Ils se sont aimés à se faire mal, ils se sont perdus. Après des mois de distance, ils se retrouvent (par hasard ?) et interrogent leur amour. Création en août 2010

Vivons heureux en attendant la mort

Distribution

Auteur : Pierre Desproges – Mise en scène : Fabrice Gardin – Interprétation : Dominique Rongvaux – Scénographie : Pierre Martens – Lumière : Félicien Van Kriekinge – Avec l’aide de l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Résumé

« Il faut vivre avec les morts, surtout quand ils sont bien vivants. ». Pierre Desproges ne se prenait pas pour un con, mais, fort heureusement, il ne nous prend pas pour des imbéciles non plus. Ce qu’il écrit est intelligent, érudit et pourtant drôle. « Pourquoi riez-vous ? J’aimerais tellement vous émouvoir… », disait-il. Et il y arrivait, à faire rire et à émouvoir, car son talent résidait dans la réplique cinglante autant que dans la pudeur des vérités. Derrière la gaieté du clown se cachait (à peine) un métaphysicien de la vie. L’esprit ouvert, la plume acérée, Desproges maniait la critique ironique sur bon nombre de sujets. Le temps d’une décennie, il a pulvérisé l’humour à la radio, à la télé et dans ses livres. Son rire était vital, car il touchait aux régions de l’âme où ça fait mal. « Ça fait moins mal quand on en a ri », disait-il. L’occasion de redécouvrir au-delà de l’humoriste un auteur à l’écriture ciselée. « Dominique possède le style, le phrasé, le rythme, la stature pour faire passer les textes de Desproges. Ce n’est pas un comique, ni d’ailleurs un humoriste, c’est un comédien sensible qui comprend ce qu’il dit et le fait admirablement bien comprendre aux autres. N’est-ce pas le plus important ? ». Fabrice Gardin

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