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2023 - 2024

À l’Ouest

Distribution

Mise en scène : Mizuki Kondo – Avec Louis Affergan Cavillon, Juliette Ban, Carole Gantner et Camille Sansterre – Scénographie et costumes : Clémentine Gomez et Clémence Thiery – Création lumières : Jérôme Dejean – Création sonore et régie son : Matthieu Viley – Régie lumières : Henrique Pizarro/Valentine Bibot –  Regard sur le mouvement : Natacha Nicora – Assistanat à la mise en scène : Margot Briand / Hugo Favier – Stagiaire : Elise Lonnet

Résumé

C’est un peu comme ces personnes qui attendent que quelque chose vienne à elleux. C’est un peu comme elleux qui sont là, mais qui ne savent pas vraiment où. Iels essaient de se maintenir, iels se perdent, iels se parlent, iels s’écoutent, ou pas. Texte lauréat de la première édition du festival Lis-moi tout, À l’Ouest bouscule nos habitudes de théâtre et explore le rapport entre l’individu et le groupe. La parole y est inclusive et cherche énergiquement à s’inscrire dans le présent. Conseillé dès 15 ans.  
© Little Shao

Adrenaline

Distribution

Conception, Chorégraphie & Interprétation : The Ruggeds (Jessy « Jazzy Gypz » Kemper, Niek Traa, Roy Overdijk, Lee Lou Demierre, Cis Brans, Lorenzo Caboni, Sean ‘SHINSHAN’ Salazar Tavera et Virgil « Skychief » Dey) – Direction artistique : Niek Traa – Dramaturgie : Jonzi D – Assistance à la direction : Delphine « Deydey » Nguyen – Conception éclairage : Ido Koppenaal – Conception sonore : Y’skid & FORTBEIGE – Scénographie : Robin de Kruijff (Motion Paintings) / Klim van de Laarschot (Spearhead.nu) – Œuvres projetées : Klim van de Laarschot (Spearhead.nu).

Résumé

Spectacle proposé en remplacement de « Between us ». The Ruggeds, c’est une famille. Une bande de jeunes breakers néerlandais, champions du monde récidivistes, présente dans les plus grands battles mondiaux, à la télévision aux États–Unis, sur les scènes de New York, Tokyo, Londres… et bientôt à Louvain–la–Neuve ! Les acrobaties et la vitesse effrénée des Dance Battle débarquent sur scène ! Au rythme de la batterie et de projections hypnotisantes, huit danseurs sautent, glissent et s’accrochent aux lampes suspendues en invoquant les plus époustouflantes figures des styles hip-hop, jungle, house et breakbeats. Au coeur de ces tours de force répétés : une quête incessante d’adrénaline. Exigeant une concentration absolue dans le moment présent, celle-ci bloque notre regard sur l’avenir. Jusqu’où cela les mènera-t-il ? Risqué, spontané, drôle et virtuose…

ANNETTE

Distribution

Conception et mise en scène : Clémentine Colpin – Co–conception et collaboration artistique : Olivia Smets – Avec Annette Baussart, Clémentine Colpin, Pauline Desmarets, Ben Fury, Alex Landa Aguirreche et Olivia Smets – Dramaturgie : Sara Vanderieck – Scénographie et costumes : Camille Collin – Stage scénographie : Elisa González – Création sonore : Noé Voisard – Création lumières : Nora Boulanger Hirsch – Confection costumes : Cinzia Derom – Assistanat à la mise en scène : Charline Curtelin et Lila Leloup

Résumé

Il y a des rencontres qui vous marquent à jamais. Pour Peter, Wendy, le temps, les Autres qu’elle met en scène au Vilar en 2019, Clémentine fait la connaissance d’Annette et cela bouleverse son rapport au monde. Les deux femmes comprennent très vite qu’elles n’en ont pas fini d’échanger. Indomptable, emplie d’un insatiable désir d’ailleurs et de liberté, Annette a toujours fini par se défaire des rôles dans lesquels elle était prise (mère, épouse, femme,…), non par choix militant ou politique, mais parce qu’il lui était impossible de faire autrement. Au cours de nombreux entretiens, elle offre à Clémentine plus de 70 ans de vécu intime et lui parle de ses choix, de l’histoire de son corps, de ses échappées même les plus violentes. Comment partager en retour le cadeau de cette mémoire donnée ? En convoquant sur scène Annette, deux comédiennes et deux danseurs, et en tissant ces souvenirs à des mondes fantasmés, ce portrait en format paysage propose un autre regard sur la vieillesse. Entre exploration philosophique, fête de carnaval, récit et danse collective, ANNETTE est un hommage aux multitudes que nous sommes, à nos métamorphoses et à nos renaissances.

Atelier d’écriture avec Isabelle Wéry

Distribution

Résumé

Isabelle Wéry, née à Liège, est actrice formée à l’INSAS, metteuse en scène, chanteuse et autrice (théâtre, roman et poésie). Elle foule régulièrement la scène du Vilar. Son premier roman Monsieur René est paru aux éditions Labor en 2006. Son second roman Marilyn désossée, édité chez MaelstrÖm reçoit l’European Union Prize for Literature en 2013. Ce livre est traduit dans plusieurs pays d’Europe. En 2018, elle signe le roman déjanté Poney flottant chez OnLit, qui a rencontré un grand succès critique et public. Avec la collaboration de Passa Porta et du 140, le roman a été adapté pour la scène sous la forme d’une performance débridée mêlant spoken words, musique électronique et arts visuels. Poney flottant est réédité dans la collection Espace Nord en 2021.

Au bout des planches

Distribution

Mise en scène : Natacha Belova – Avec Jean–Luc Piraux – Regards extérieurs et dramaturgie : Didier de Neck, Jean–Paul Fréhisse et Anne–Marie Loop – Création lumières : Marc Defrise – Production, diffusion et regard extérieur : Brigitte Petit

Résumé

Ses enfants ont beau lui dire que la vie est un cycle, Jean-Luc frémit. Il veut danser. Exorciser la mort. Sur les planches, tout est permis. Et s’il répétait ? S’il essayait de voir d’avance quel effet ça fait de se voir partir dans sa boîte ? S’il beurrait lui-même les sandwiches ? Il pourrait même choisir la musique. Avec une infinie tendresse pour nos peurs les plus inavouables, Jean-Luc Piraux se dépouille et s’interroge sur la seule question qui compte vraiment : y a-t-il une vie avant la mort ? Jean–Luc Piraux, c’est un complice formidable du Vilar ! Sa fine observation de nos existences, sur un fil tragicomique, nous l’avons appréciée dès son premier solo en 2011 et nous n’avons manqué aucun de ses spectacles depuis lors. Cette saison, il nous offre les toutes premières représentations de cette nouvelle création !

Bellissima

Distribution

Texte : Salvatore Calcagno et Pablo-Antoine Neufmars – Avec Naim Belhaloumi, Marie Bos, Emilie Flamant, Amine Hamidou, Adéola Hawna, Amandine Laval, Sophia Leboutte, Lucas Meister, Rehab Mehal, Pablo-Antoine Neufmars, et en alternance avec Théa De Boeck et Elyséa Garrabos – Direction artistique et mise en scène : Salvatore Calcagno – Assistant à la mise en scène et à la dramaturgie : Jean-Gabriel Vidal –  Coaching enfants : Delphine Friquet – Direction technique et Création Lumière : Angela Massoni – Régie Lumière : Kevin Sage – Scénographie : Saïd Abitar – Création Costumes : Bastien Poncelet – Création Sonore : Maxime Bodson – Régie Son : Thomas Guillaume – Maquillage : Edwina Calcagno – Coiffure : Omer Tas – Dramaturgie : Sébastien Monfè – Regard extérieur : Sofie Kokaj – Régie plateau : Yorrick Detroy – Casting enfants : Sebastián Moradiellos – Création vidéo : Zeno Graton – Directeur de la photographie : Son Doan – Ingénieure du son : Aïda Merghoub – Assistant caméra : Alexandre Michiels – Chef électro : Julien De Keukeleire – Perchistes : Valentin Mazingarbe et Liza Thiennot – Accessoiriste : Pauline Fryson – Coordination figuration : Carole Lallemand – Productrice associée : Aline Defour – garcongarcon asbl – Assistante de production : Chiara Christoffersen – Réalisation des décors et des costumes : Ateliers du Théâtre de Liège. Avec, en vidéo, Nuno Nolasco, Sofie Kokaj et les enfants : Ethan Amaru, Grégoire Bermond, Nathanael Biver, Marion Bours, Baptiste Callewaert, Loïc Callewaert, Lydia Cratzborn, Orion Dethier, Maxence Goemans, Aril Henaux, Lucie Lartillier, Joséphine Le Goulven Léoty, Andréa Lopez, Félicien Linder, Shrayan Manna, Eden Martinez, Marion Mertens, Clémence Montjardin, Faustine Montjardin, Sybille Montjardin, Leïla Mounne, Yassine Mounne, Julia Mouton, Liana Nembot-Meroven, William Nembot-Meroven, Louise Reigner, Avril Rodriguez, Adeline Schmitz, Lysandra Valdez Robas.

Résumé

C’est l’histoire d’une mère, Sonia, et de son rêve de cinéma. Sonia vit dans un quartier populaire avec ses enfants et travaille comme infirmière à domicile. Pour cette mère, devenir une « star » et accéder au monde de l’Art est un aller simple vers la reconnaissance, vers l’indépendance. Un ascenseur pour sortir de sa condition sociale. Elle va placer tous ses espoirs et ses économies dans sa petite fille, Maria, afin qu’elle décroche son premier rôle… Librement inspiré du film culte Bellissima de Visconti, ce spectacle nous entraine dans un regard fantasmé sur le monde du cinéma et de la création. Puisant dans sa passion du théâtre, du cinéma et de l’opéra, Salvatore Calcagno cultive des images scéniques fortes qui subliment les personnages féminins. Esthétisme et sensualité imprègnent ses spectacles – on se souvient de son Tramway nommé désir en 2020. Avec Bellissima et sa scénographie aux allures d’un grand studio de répétition, Calcagno célèbre l’artifice et l’intime d’un plateau de cinéma.

Dream Job(s)

Distribution

Mise en scène : Héloïse Meire – Avec Sarah Ber, Bénédicte Chabot, Elfée Durşen, Fabian Finkels, Pierre Martin–Bànos et Jérémie Zagba – Direction musicale et composition : Samuel Gerstmans – Assistant musical : Antoine Maes – Scénographie et accessoires : Sophie Hazebrouck – Création lumières et direction technique : Jérôme Dejean – Création costumes : Irma Morin – Assistanat à la mise en scène : Amandine Vandenheede et Marie Delpit – Ingénieur son et régie : Jean–François Lejeune – Responsables projet Slam ton Dream Job : Sophie Delacollette et Thibault Coeckelberghs – Travail de mouvement : Colline Etienne – Coordination et diffusion : Valérie Kohl – Construction : Marc Defrise – Régie lumières : Gauthier Poirier dit Caulier.

Résumé

Dream job(s), c’est le parcours de jeunes adultes vivants et pleins de désirs, à peine entré.e.s dans la vie professionnelle. Chloé a étudié l’archéologie et se passionne pour l’art optique et les mosaïques. Mélina, son amie d’enfance, enchaîne les opérations chirurgicales et n’a qu’un souhait : croquer la vie à pleines dents ! Fred, le petit ami de Chloé, est DJ et rêve de succès. Tony, son copain de toujours, travaille comme chauffeur-livreur pour une grande boite de distribution. En parallèle, Paul, un ambitieux jeune homme, se fait coacher par Sonia, experte en ressources humaines.  Chloé, trait d’union entre ces différents personnages, peine à vivre de sa passion : d’un licenciement à l’autre, de petit job en petit job, d’illusion en désillusion, elle est finalement reclassée dans l’entrepôt d’une grande boite de distribution. Soumise à un rythme de travail effréné, n’épargnant ni elle ni ses proches, elle est poussée dans ses derniers retranchements. Pour soutenir l’écriture rythmique et fragmentée d’Alex Lorette, Héloïse Meire monte ce texte comme un spectacle musical avec sur scène six comédien.ne.s-musicien.ne.s, sous la direction musicale de Samuel Gerstmans. Le rythme effréné auquel est soumis le personnage principal sera accentué par l’omniprésence de la batterie et son état intérieur par une musique live inspirée de l’électro, du jazz et du rock. — Représentation le 14.11 à 18h30 / Slam ton dream job : Ils et elles ont entre 17 et 20 ans. Ils et elles réalisent leurs premiers stages, leurs premiers jobs étudiants. Ils et elles travaillent tantôt pour gagner de l’argent, tantôt pour aider leurs parents. Ces jeunes sont en rhéto, en technique de qualification, à l’Athénée Royal Paul Delvaux. Lors d’un « avant spectacle » d’une représentation de Dream Job(s), ces élèves partageront leur vision du monde du travail dans une forme intimiste : voyage entre slams, textes collectifs poétiques et saynètes inspirées de leur quotidien. Ce projet de médiation de la Compagnie What’s up s’inscrit dans la continuité d’un podcast du même nom (Slam ton DREAM JOB) créé avec la même classe l’an dernier. Un podcast mené avec les classes de 5ème professionnelle de l’école Sainte-Marie La Sagesse à Schaerbeek, de 6ème technique de l’Athénée Royal Paul Delvaux à Ottignies, initié par la Compagnie What’s Up et Comme un lundi asbl, soutenu par la COCOF (La culture a de la classe), ITHAC, Le Rideau, Le Vilar, La Province du Brabant wallon. Dans le podcast, on entend ces jeunes slamer et s’exprimer sur leurs expériences de jobistes ou stagiaires, sur leur rapport à l’argent, à leur patron.ne, aux valeurs qu’ils et elles voudraient véhiculer dans le monde professionnel. 14.11 à 18h30 (au Studio 12) Durée : 30 minutes Photos : © Alice Piemme

Entre chiens et louves

Distribution

Mise en scène : Cirque Le Roux avec Charlotte Saliou – Auteurs : Lolita Costet-Antunes, Yannick Thomas, Grégory Arsenal et Philip Rosenberg – Interprètes : Andreï Anissimov, Grégory Arsenal, Pedro Consciencia, Clémence Gilbert, Mathilde Jimenez, Philip Rosenberg, Yannick Thomas, Saffi Watson – Dramaturgie : Léonard Kahn – Dramaturgie du geste : Maria Carolina Vieira – Direction acrobatique : Cirque Le Roux – Scénographie : Cirque Le Roux avec Benoît Probst – Costumes : Cirque Le Roux avec Clarisse Baudinière – Création lumières : Pierre Berneron – Création sonore : Jean–Marie Canoville – Musique originale : Alexandra Streliski – Directrice de production : Juliette Grandmottet – Administration : Léa de Truchis – Plateau et accessoiriste : Nina Quitté

Résumé

Après le succès de The Elephant in the room et La Nuit du cerf, le Cirque Le Roux revient à Louvain–la–Neuve avec sa nouvelle création ! Dans un décor évolutif impressionnant, huit artistes défient les lois de la gravité et nous racontent le quotidien de trois personnages. Ils vivent respectivement en 1850, en 1960 et en 2023 et ont bien des choses en commun ! Les tableaux défilent comme dans un film pour nous emporter dans un voyage tendre, tragicomique et majestueux à travers les époques. Mêlant cirque, cinéma, théâtre et univers singuliers, le Cirque Le Roux est aujourd’hui une compagnie incontournable du cirque contemporain international. Entre chiens et louves a triomphé fin 2023 lors de sa création dans l’écrin du grand magasin parisien Le Bon Marché.

Festival Lis-moi Tout

Distribution

Résumé

Durant une semaine, le public, les auteurs, les livres, les comédiens envahissent Le Vilar pour une expérience de folie autour de l’écriture et de la lecture sous toutes leurs formes. Parmi les textes présentés au Lis-moi tout :  Balek’ de Blandine Bonelli, par Natacha Régnier. Ce texte a été sélectionné par La Liseuse, le comité de lecture du Rideau et du Vilar. 4 textes issus de l’appel à textes du Lis-moi tout, appel qui vise à soutenir des auteur·rice·s vivant·e·s dont les écritures ne bénéficient d’aucun soutien financier. Le spectacle À l’Ouest de Judith Ciselet, texte lauréat de la première édition du Lis-moi tout et dont la mise en scène à été confiée à Mizuki Kondo.   Pour cette 2e édition, nous collaborons avec le Rideau et deux festivals de lectures de textes contemporains internationaux : le Jamais Lu  (Québec) et la Mousson d’été (France). Mais le Lis-moi tout, c’est aussi des animations, des ateliers, des rencontres, et la fête ! Découvrez le programme complet ci-dessous et venez découvrir les artistes qui construisent l’imaginaire du monde d’aujourd’hui et de demain.

Foxes

Distribution

Écriture et mise en scène : Arthur Oudar – Avec Adrien Desbons, Éline Schumacher, Julie Sommervogel et Baptiste Toulemonde – Création plateau et régie : Isabelle Derr – Scénographie et costumes : Bertrand Nodet – Création lumière : Lionel Ueberschlag – Création sonore : Guillaume Vesin – Création marionnette : Lucas Prieux – Régie : Guillaume Vesin et Fanny Boizard – Administration de production (BE) : Julie Sommervogel – Diffusion (BE) : Baptiste Toulemonde – Administration de production (FR) : Sonia Marrec – Production & diffusion (FR) : Claudie Bosch

Résumé

Deux comédiens et deux comédiennes trentenaires se remémorent leur enfance. Ensemble, ils imaginent ce qu’aurait pu être leur rencontre, vingt ans plus tôt et décident de remonter le temps pour redevenir ces enfants qui, un beau jour, ont déserté le chemin tout tracé de l’existence… Ils sont Lily, Prosper, Bambi et Hervé. Ils ont 10 ans. Tous, pour des raisons différentes, ont quitté leur maison, leur école, leur village, à la recherche d’un refuge. Ils et elles se retrouvent par hasard au même endroit : un vieux dancing abandonné. Un spectacle solaire, fougueux et délicat, illuminé par une confiance intrépide en un pouvoir magique : celui de l’amitié qui redonne des couleurs à un monde que l’on croyait endormi. Comme une passerelle entre le continent des adultes et celui de l’enfance, Foxes déploie un théâtre à la lisière de deux mondes.

KEVIN

Distribution

Equipe de création et mise en scène : Arnaud Hoedt, Jérôme Piron, Antoine Defoort, Clément Thirion – Jeu : Arnaud Hoedt et Jérôme Piron – Création vidéo, décors et accessoires : Kévin Matagne – Création lumière, régie générale et direction technique : Charlotte Plissart – Conseils techniques et programmation : Nicolas Callandt – Assistanat : Marcelline Lejeune – Développement, production et diffusion : Habemus Papam (Cora-Line Lefèvre, Rosine Louviaux, Alix Maraval, Mathilde Vreven)

Résumé

Il y a les pédagogues compétents, les profs qui aiment leurs élèves et dont la personnalité est une leçon à elle seule, les directions d’école qui luttent chaque jour jusqu’à l’épuisement, les parents impliqués, les élèves inspirants. On ne parlera pas d’eux. Après avoir décomposé, analysé et désacralisé l’orthographe française dans leur spectacle à succès La Convivialité, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron s’interrogent désormais sur l’école. Ils jettent un regard désinvolte mais documenté sur ses fondements, ses valeurs et ses enjeux. Un spectacle sur l’enseignement vu par deux anciens enseignants. Ils tentent de déployer et de faire ressentir les très nombreuses raisons sociologiques, mais aussi structurelles, cognitives ou pédagogiques, qui font que notre école ne fonctionne pas dans sa promesse de donner à tous les enfants les mêmes chances de réussir.

Kurdt

Distribution

Écriture et mise en scène : Alexandre Drouet – Direction musicale : Gilles Masson – Avec Ellie Bellini, Antonin Mélotte et Hyuna Noben – Assistanat à la mise en scène : Sandra Raco – Scénographie : Laura Erba – Création lumières : Jérôme Dejean – Musiques originales : PeperstreetProject (Jérôme Dejean et Christophe Janssen) – Mouvement : Nathalie Bremeels – Costumes : Clémence Didion – Coordination technique : Joseph Iavicoli – Voix off : Shérine Seyad – Renfort production et suivi du Tax Shelter : Marie David – Stagiaire : Lucas Jacquemin – Conseils et regards extérieurs scénographiques : Eugénie Obolensky et Anaïs Thomas

Résumé

Dans la cour de l’école, Chris remarque qu’Aurore, une fille de son cours d’anglais, porte un t–shirt de son groupe préféré, Nirvana. Persuadé qu’elle ne connait rien à la musique du groupe, Chris s’indigne. « Le plus grand groupe de rock de tous les temps et aujourd’hui ils en font des t–shirts pour pétasses décérébrées ! » Sauf qu’Aurore aussi est fan de Nirvana. Réunis par cette passion, les deux ados vont créer leur propre groupe, Kurdt, rejoint par Fred à la batterie. Très vite, leurs reprises font le buzz sur TikTok et le trio est sélectionné pour une émission de télé-réalité. Mais tout ne va pas se passer comme prévu. Alexandre Drouet, comédien, auteur, metteur en scène, enseignant, animateur et fondateur de la compagnie Le Projet Cryotopsie crée depuis presque vingt ans des projets à destination du public ado (Chacun son rythme, Personne n’a marché sur la lune, Cortex-iA),…. Avec Kurdt, il creuse la question de la quête d’identité – essence même de l’adolescence – et plus spécifiquement, la question des modèles.

L’Histoire approximative mais néanmoins touchante et non écourtée de Boby Lapointe

Distribution

De Allan Bertin, Axel Cornil, Valentin Demarcin, Benoit Janssens et Virgile Magniette – Avec Valentin Demarcin, Benoît Janssens et Virgile Magniette – Regards extérieurs : Allan Bertin et Axel Cornil – Création lumières : Renaud Ceulemans.

Résumé

Kaléidoscope biographique, ce spectacle retrace la vie et l’œuvre du virtuose de la langue française. Trois acteurs explorent le parcours abracadabrant de Boby Lapointe, nous invitant à plonger dans son univers grotesque et farfelu : mots virevoltants et chansons fantaisistes. L’exactitude de la conférence fait place à la métaphore, la vraisemblance au calembour, l’Histoire flirte avec l’imaginaire. Un spectacle drôle, ludique, truffé de rebondissements et pirouettes de l’esprit qui ravira tous les publics. Les Compagnons pointent est un joyeux collectif de cinq acteurs issus du Conservatoire de Mons.
Visuel d'annonce L'Impresario de Smyrne

L’Impresario de Smyrne

Distribution

A partir de L’Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo Goldoni – Mise en scène et costumes : Laurent Pelly – Version française et adaptation : Agathe Mélinand – Avec Raphaël Bremard, Cyril Collet, Thomas Condemine, Natalie Dessay, Eddy Letexier, Antoine Minne, Julie Mossay, Jeanne Piponnier et l’Ensemble baroque Masques – Direction musicale et clavecin : Olivier Fortin – Violoncelle : Mélisande Corriveau – Violon : Paul Monteiro – Scénographie : Matthieu Delcourt et Laurent Pelly – Création lumières : Michel Le Borgne – Création sonore : Aline Loustalot – Réalisation costumes : Julie Nowak, assistée de Manon Bruffaerts, Jeanne Dussenne et de l’atelier du Théâtre de Liège – Assistanat à la mise en scène : Laurie Degand

Résumé

Dans la flamboyante Venise du XVIIIème siècle, les esprits s’agitent et les égos se gonflent autour d’un nabab turc qui s’improvise « producteur » pour créer à Smyrne, sa ville natale, le plus fabuleux opéra de tous les temps. Il souhaite engager les plus grands artistes. De la diva jusqu’au librettiste, tout le cercle du spectacle est en effervescence. Goldoni peint avec férocité et tendresse, humour et cruauté, le monde des artistes et leurs travers très humains dans une comédie sur l’aveuglante envie de réussir jusqu’à l’excès. Autour des intrigues qui se nouent et se dénouent, le maitre italien nous entraîne dans un pétaradant tourbillon de joie, de disputes et d’inventions au charme irrésistible. Nous sommes très heureux de créer ce spectacle tout feu tout flamme en ouverture de saison. Une primeur qui continuera sa route à Bruxelles, à Liège et en France. L’occasion de découvrir à Louvain-la-Neuve le travail de Laurent Pelly, metteur en scène de théâtre et d’opéra exigeant et passionné. Il révèlera la face pathétique et touchante de ces stars de pacotille dans ce frétillant microcosme. Sur scène, la célèbre soprano Natalie Dessay sera entourée d’artistes confirmés et de jeunes talents émergents à l’énergie communicative.

Lagneau

Distribution

Mise en scène : Audrey Dero – Avec Deborah Marchal en alternance avec Audrey Dero – Illustrations et scénographie : Sarah Yu Zeebroek – Construction du décor et technique : Peter Van Hoof et Mattias Sercu – Regard extérieur : Frans Van der Aa – Production : Maaike Scheltjens

Résumé

Ça y est, la peinture est enfin terminée ! Jan a travaillé longtemps. Des jours. Des semaines. Des mois. Dans les moindres détails. Il a cherché les meilleures couleurs, la plus belle composition. Et aujourd’hui, le nouveau chef–d’œuvre est enfin finalisé, prêt à être admiré par tous. Tadam ! « Lagneau » de Jan ! Mais… Que s’est–il passé ? Il y a un trou dans le tableau, Lagneau a disparu ! Entre théâtre visuel et d’objets, Lagneau nous plonge dans l’univers du peintre Jan Van Eyck et de l’artiste Sarah Yu Zeebroek.  

Le 6ème jour

Distribution

Mise en scène et scénographie : François Cervantes et Catherine Germain – Avec Catherine Germain (Arletti) – Construction du décor et effets spéciaux : Bertrand Boulanger – Régie générale : Xavier Brousse – Régie lumières : Nicolas Fernandez

Résumé

Un professeur d’université s’accorde une petite sieste au pied d’un arbre, avant d’aller donner une conférence sur la Genèse. La clown Arletti, passant par là, lui vole son cartable et entre dans la salle à sa place. Face au public, elle livre une version inattendue du texte biblique. Seulement, les pages concernant le sixième jour de la création sont manquantes… Arletti est donc contrainte d’improviser le début de l’aventure de l’homme et la femme… Créé il y a plus de vingt–cinq ans, ce spectacle poétique et intemporel a triomphé en France. Il est proposé pour la première fois en Belgique, l’occasion unique de découvrir ce one–clown show irrésistible, drôle et émouvant qui ravira petits et grands ! La collaboration de Catherine Germain et François Cervantes donne lieu à diverses recherches sur le travail d’acteur, notamment dans le domaine du clown et du théâtre de masque. Avec la création du personnage d’Arletti en 1988, ils ont rendu ses lettres de noblesse à l’art du clown.
© Dominique Bréda

Le Garçon du dernier rang

Distribution

Mise en scène et conception : Jessica Gazon – Co–conception et dramaturgie : Morena Prats – Avec Astrid De Toffol, Monia Douieb, Hyacinthe Hennae, Louise Manteau, Morena Prats et Anna Solomin-Ohanian – Scénographie : Aline Breucker – Création sonore : Ségolène Neyroud – Création lumières : Guillaume Toussaint Fromentin – Costumes : Elise Abraham – Assistanat général et dramaturgie : Anaïs Moray.

Résumé

Une professeure de littérature corrige les rédactions de ses élèves. Parmi une multitude de copies médiocres, surgit une pépite. C’est le texte de Claude, ce garçon toujours installé au fond de la classe. Son sujet, la vie d’un de ses camarades de classe. Fascinée par l’écriture du jeune homme qui flirte entre voyeurisme et exercice littéraire, l’enseignante l’encourage à poursuivre ce feuilleton… Le Garçon du dernier rang pose subtilement et subversivement des questions inhérentes à la littérature. Est–ce qu’écrire peut nous extraire de nos conditions de vie ? À quel prix ? Quelles en sont les limites et selon quelle morale ? Jusqu’où un écrivain peut–il puiser dans la réalité des autres pour écrire une « fiction » ? Cette pièce espagnole, écrite en 2000, a été traduite en français en 2009, et créée la même année à Paris. En 2012, François Ozon l’adapte au cinéma sous le titre Dans la maison. Jessica Gazon vous propose de découvrir sa version de cette intrigue psychologique haletante, jouée pour la première fois en Belgique.

Le Misanthrope 23-24

Distribution

Mise en scène : Patrice Mincke – Avec Julien Besure, Denis Carpentier, Bénédicte Chabot, Damien De Dobbeleer, Pauline Desmet, Itsik Elbaz, Stéphane Fenocchi, Benjamin Van Belleghem et Anouchka Vingtier – Scénographie : Vincent Bresmal et Matthieu Delcourt – Création lumières : Alain Collet – Création musicale : Daphné D’Heur – Costumes : Chandra Vellut – Assistanat à la mise en scène : Sandrine Bonjean

Résumé

Honnête et droit, Alceste est révolté contre la société régie par l’hypocrisie, où la réussite ne dépend pas du mérite mais de la popularité et de la capacité à « réseauter ». Il est fou amoureux de Célimène, jeune femme mondaine. Elle représente tout ce qu’il déteste mais, c’est plus fort que lui, il l’aime. Hanté par un procès dont il redoute l’issue, Alceste va voir Célimène, accompagné de son ami Philinte. Il souhaite que sa maitresse repousse ses autres prétendants et se déclare publiquement en sa faveur. La grande richesse du Misanthrope est de faire s’entrechoquer des personnages dont les comportements sont diamétralement opposés et pourtant tous défendables. On ne peut s’empêcher de ressentir de l’empathie à la fois pour le rigide Alceste, le complaisant Philinte, ou encore pour Célimène, qui utilise son pouvoir de séduction pour tirer son épingle du jeu. Après sa mise en scène de L’école des femmes en 2022 au Théâtre Royal du Parc, Patrice Mincke nous offre à nouveau le plaisir d’entendre la langue de Molière. Il choisit de la confronter à l’esthétique contemporaine du monde du travail, lieu de duplicité aux apparences trompeuses. Qualifiée à l’époque de « portrait du siècle », cette comédie grinçante toujours très actuelle est interprétée par neuf comédien.ne.s, dont Itsik Elbaz dans le rôle d’Alceste.

Les Reconstructrices

Distribution

Avec Florence Bovet, Lisa Du Pré, Estelle Evrard, Sofia Kaliyeva, Zoé Pauwels et Sarah Samain

Résumé

Cette pièce écrite pendant la dernière année, depuis février 2023 à février 2024 plus ou moins, autour d’une question : « Comment retrouver l’espoir pour l’avenir quand l’Apocalypse est prévue pour 2050 ? ». En partant de ce questionnement, qui faisait aussi écho à la question : « Pourquoi continuer à faire du théâtre alors que l’Apocalypse est prévue pour 2050 ? », se développe une fable, un conte dont les quatre protagonistes sont la Louve qui avait perdu sa meute, la Lynx qui rêvait d’un petit toucan, l’Ourse qui se croyait une souris et la Marmotte qui en avait marre d’hiberner. Accompagnées de Turritopsis Dohrnii, la musique de l’univers, oppressées par une chaleur aride et en quête d’une neige qu’elles ne voient plus tomber depuis des années, elles décident de partir pour un voyage jusqu’au centre de la terre au cours duquel elles rencontreront la voix du haut-parleur d’un aéroport vide, la commandante de bord d’un vieux Boeing 737 et une cheffe de cabine italienne aux consignes de sécurité un peu originales. Cette neige qu’elles attendent impatiemment depuis toujours pourra-t-elle les sauver de l’Apocalypse ? Une pièce sur l’espoir, les rêves et l’avenir qui cherche sans trouver, qui creuse sans pelle et marche dans le noir, à la seul lueur d’une bougie qui se consume lentement.

Loin de Linden

Distribution

Auteur : Veronika Mabardi – Mise en scène, scénographie et costumes : Giuseppe Lonobile – Avec Valérie Bauchau, Véronique Dumont et Giuseppe Lonobile – Création lumières et régie : Fabien Laisnez

Résumé

Tout oppose ces deux grands–mères : Eugénie, fille de garde–chasse à l’accent teinté d’un patois flamand, et Clairette, fille du général De Witte, francophone cosmopolite embourgeoisée. Depuis une brève et première rencontre au château de Linden à l’hiver 1960, leur unique consensus est qu’elles ne s’entendent pas. Loin de Linden, c’est un bond dans le temps. Des vécus intimes qui s’inscrivent dans l’Histoire d’un pays. Et c’est là que réside l’art de Veronika Mabardi, qui par ces mille et une anecdotes savoureuses, drôles, touchantes, réussit à nous faire croire que cette famille est bien la nôtre. La reprise à Louvain–la–Neuve d’un immense succès porté par deux comédiennes époustouflantes…
© Aude Vanlathem

Lucrèce Borgia

Distribution

Mise en scène : Emmanuel Dekoninck – Avec Denis Carpentier, Antonin Compère, Catherine Conet, Siam De Muylder, Jonas Jans, Georges Lini, Gilles Masson, Geoffrey Tiquet, Jérémie Zagba et Julie Prayez (chanteuse lyrique) – Chorégraphie : Maria Clara Villa Lobos – Assistant-chorégraphe : Barthélemy Manias – Adaptation et scénographie : Patrick de Longrée – Arrangements et création musicale : Gilles Masson – Costumes : Béa Pendésini – Accessoires : David Detienne – Création maquillage : Gaëlle Aviles Santos – Maquilleuses : Gaëlle Aviles Santos et Orane Damsin – Création lumières : Xavier Lauwers – Assistanat à la mise en scène : Alexandre Drouet – Régie lumières : Virgile Morel – Régie Son : Nicolas Lomba – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise

Résumé

Lucrèce Borgia, fille du pape Alexandre VI, est une femme cruelle et capable des crimes les plus abominables. Elle profite du carnaval de Venise pour retrouver incognito son fils, né vingt ans plus tôt de ses amours incestueux avec son frère César Borgia, et remis en secret à des gens de confiance pour lui épargner une mort certaine. Hugo réconcilie le mélodrame et la tragédie dans cette fresque historique, remarquablement construite, où se débattent l’amour maternel, la haine de l’humanité, la morale et la politique. Avec son sens aigu d’un théâtre populaire, il équilibre savamment les dimensions comique et tragique, charnelle et philosophique. Tous les ingrédients sont réunis : des personnages puissants, une intrigue captivante, des émotions intenses, de l’action et des rebondissements. Dix comédiens en scène, un travail chorégraphique minutieux et la présence d’une chanteuse lyrique – double tragique de Lucrèce – le tout baignant dans une musique aux sonorités électro–acoustiques. Après une série de représentations cet été à l’Abbaye de Villers–la–Ville, le spectacle passera par Louvain–la–Neuve en mai et Wavre en juin !

M’entends-tu ?

Distribution

Avec Brusseleers Nadège, Delvaux Marie, Depiesse Jean-Sylvain, Depré Clémence, Ferreira Da Silva Lola, Galateri Di Genola Sarah, Hospied Sirine, Jacquemin Lucas , Mullier Malou, Scrivner Victoria, Tchoubaev Sonia et Verschueren Zénon

Résumé

Après avoir frappé un homme avec un hamburger, Ada, qui vit avec sa mère alcoolique, doit suivre une thérapie de gestion de la colère. De son côté, Fabiola, éternelle amoureuse, rêve d’entrer dans une chorale importante de la ville, mais la dépendance aux drogues de sa sœur lui met des bâtons dans les roues. Caro, elle, tente de survivre a une relation toxique et de composer avec un passé familial difficile. Malgré le lien fort qui les unit, leur amitié, empreinte d’amour, de sororité et d’humour, sera ébranlée.

Ma grand-mère est une aventurière

Distribution

Avec Philippe Evens, Bernard Gahide (jeu et marionnettes) et Delphine Havaux (jeu et musique) – Direction de projet et scénographie : Isabelle Kennes – Regard mise en scène : Jean–Michel Distexhe

Résumé

En fouinant dans le bric–à–brac de sa grand-mère, une fillette découvre l’image d’une femme aux antipodes de celle qu’elle pensait connaitre. Des chutes du Niagara au sommet des Andes, la roue d’une vie hardie s’emballe sous nos yeux pour une série d’épopées–souvenirs rocambolesques et inspirantes. Et si nos grands–mères en chaises roulantes n’étaient pas les femmes sages que l’on imagine ? Et si les petites filles curieuses poursuivaient l’aventure ? Débordant de trouvailles scéniques, entre marionnettes, livre pop–up géant et projections, ce spectacle ose toutes les fantaisies visuelles, sonores et historiques, surtout les plus farfelues ! Pour les enfants, possibilité de compléter l’expérience du spectacle via le Stage Osmose, durant les vacances d’automne (2 et 3 novembre).

Natchav

Distribution

Manipulation et lumières : 4 marionnettistes (en alternance) Margot Chamberlin, Erol Gülgönen, Florence Kormann, Frédéric Laügt, Marion Lefebvre, Christophe Pagnon et Claire Van Zande – Musique et bruitages : 2 musiciens (en alternance) Séline Gülgönen, Jean Lucas, Simon Plane, Lionel Riou – Regard extérieur : Jean–Yves Pénafiel – Oreilles extérieures : Baptiste Bouquin – Costumes : Zoé Caugant – Construction bruitage : Léo Maurel – Régie lumières : Nicolas Dalban–Moreynas ou Thibault Moutin – Régie son : Frédéric Laügt, Yaniz Mango ou Corentin Vigot – Diffusion : Christelle Lechat – Administration : Sarah Eliot

Résumé

Alors que se déploie la grande toile au cœur de la ville, le cirque Natchav se voit brusquement sommé par les autorités de partir vers un terrain périphérique. Les artistes manifestent leur mécontentement et l’un des acrobates est emprisonné pour outrage et rébellion. Circassiens et prisonniers se mettent alors en tête de réaliser une évasion spectaculaire !  Natchav – s’en aller, s’enfuir en romani – parle d’un nomadisme porteur de liberté et de merveilleux en mêlant deux univers fondamentalement opposés, ceux du cirque et de la prison. La compagnie Les Ombres portées, créée en 2009, regroupe des personnalités issues des univers de la musique, de la construction, du dessin, de la scénographie, de la photographie. En découle un spectacle à la précision d’horloger. Silhouettes découpées avec une minutie exquise, effets de zoom et de travelling, alternances de plans ; un bijou de maitrise technique ! Deux musiciens poly–instrumentistes y mêlent compositions originales, musiques improvisées et bruitages.

Pensées secrètes

Distribution

Adaptation théâtrale du roman « Thinks » de David Lodge (paru aux Editions Rivages) – Adaptation, mise en scène et scénographie : Benoît Verhaert – Avec Florence Hebbelynck et Benoît Verhaert – Assistanat à la mise en scène : Sandrine Bonjean –  Création sonore : Hélène Lamy Au Rousseau – Regards extérieurs : Laurent Capelluto et Rosalia Cuevas – Création vidéo : Sébastien Fernandez – Construction décor : Vincent Rutten – Création lumières : Claude Taymans – Création costumes : Odile Dubucq – Chargée de production : Marie David. Remerciements à Pierre Dupont et à Damien François.

Résumé

Deux personnages : l’un est chercheur en sciences cognitives et est convaincu que l’homme n’est qu’un paquet de neurones, l’autre est littéraire et veut croire en l’immortalité de l’âme. Ils se rencontrent sur le campus universitaire. Deux façons, opposées ou complémentaires, d’appréhender la vie. Leur relation amoureuse naissante amène un débat intellectuel et dynamique. Face à face, ils tentent de deviner les pensées de l’autre tout en explorant les méandres parfois tortueux de leur propre esprit. Humour féroce, ironie plaisante et personnages attachants ont séduit Benoît Verhaert et Florence Hebbelynck qui portent à la scène le roman à succès de David Lodge. L’angle d’attaque de la mise en scène propose un questionnement sur la distribution des genres dans notre société. Longtemps, les rôles des hommes et des femmes ont été imposés. Aujourd’hui les vieux modèles évoluent enfin, lentement mais sûrement. Alors, jouons jusqu’au bout des codes ! Au début de chaque représentation, un tirage au sort déterminera le rôle de chaque interprète.

Post Mortem

Distribution

Écriture, jeu et mise en scène : Jasmina Douieb – Création sonore et musicale : Guillaume Istace – Scénographie : Charly Kleinermann et Thibaut De Coster – Assistanat à la mise en scène, photos et vidéos : Alexandre Drouet – Lumière : Benoît Lavalard -Accompagnement artistique et à l’écriture : Inès Rabadán, Véronique Dumont, Matthieu Donck et le Kholektif Zouf (Othmane Moumen, Monia Douieb, Hakim Louk’man et Myriem Akheddiou) – Accompagnement en production et diffusion : Anna Giolo et Timo Steffens/Ad Lib – Retranscriptions des interviews : Amanthe Bazas et Joachim Masikila Makivova – Construction du décor : Vincent Rutten – Stagiaire construction du décor : Lucie Vanderhasselt – Intégration lumineuse au décor : Christophe Van Hove – Régie : Jean-Maël Guyot – Stagiaire régie plateau : Emilie Buydts – Avec l’aide de l’équipe technique du Vilar.

Résumé

Comment apprendre à vivre avec la mort de l’autre ? Comment continuer à lui parler quand il ne reste rien ? Jasmina Douieb n’a pas trouvé les réponses à ces questions en cherchant le chemin de son propre deuil lors du décès de sa mère. L’artiste est alors partie, micro à la main, à la rencontre de personnes qui – au–delà de l’épreuve – parviennent à vivre avec leurs morts. À cohabiter avec eux. Quels moyens ont–ils développés pour accepter l’inacceptable ? Convoquant sur scène objets et souvenirs des disparus, Jasmina dialogue avec eux, crée des bifurcations, des connexions. Le théâtre qui rend visible l’invisible, fait parler, jouer, exister nos morts. Post Mortem accomplit sa mission de remettre la mort au milieu du village, de libérer la parole et de provoquer le dialogue autour de cette grande inconnue, exilée de notre société contemporaine.
#collage_féministes_bruxelles

Puissant⸱es

Distribution

Ecriture collective – Mise en scène : Coralie Vanderlinden – Avec Annette Gatta, Sophie Linsmaux et Coralie Vanderlinden – Dramaturgie et assistanat : Lisa Cogniaux – Création musicale : Philippe Lecrenier – Création lumières : Tom Vincke – Scénographie : Isis Hauben – Conseiller artistique : Baptiste Isaïa – Artiste chorégraphique : Oriane Varak – Artiste graphique : Florence Vieira – Costumes : Camille Collin – Régie : Amélie Dubois et Tom Vincke – Construction :  Jofroi Smets – Voix enregistrées : Maia Baran, Jimony Ekila, Baptiste Isaia et David Macaluso – Suivi philosophique et pédagogique : Lora Debelle – Production : Marie Angibaud et Bénédicte Mottart – Remerciements : Aline Claus, Cécile Maissin, Olivier Melis et tous les groupes et mouvements de colleur.euse.s

Résumé

Cette nuit, Maël, Kadija et Sonik ont rendez–vous près du pont du Canal. Ce soir, iels se faufilent dans le noir et vont coller leur rage sur les murs. En lettres noires et rouges, iels forment des phrases qui dénoncent, donnent de l’espoir, visibilisent les injustices vécues et exorcisent leur peine. Mu.es par une colère qui les rend plus fort.es, leurs corps résistants courent, escaladent des murs, s’empouvoirent jusqu’à ce que la colère se transforme en joie… La joie de résister, d’agir, de dire et d’être ensemble. La joie de refuser collectivement les chemins tracés depuis des siècles pour en inventer d’autres, plus libres, plus justes.  
© Christophe Raynaud de Lage

Reclaim

Distribution

Ecriture et mise en scène : Patrick Masset – Avec Blandine Coulon (chant lyrique), Eugénie Defraigne et Claire Goldfarb (violoncellistes), Chloé Chevallier, César Mispelon et Lisandro Gallo (voltigeurs), Joaquin Diego Bravo et Paul Krügener (porteurs) – Scénographie et costumes : Oria Puppo – Masques : Isis Hauben – Travail du fer : Jean–Marc Simon – Réalisation toile peinte : Eugénie Obolensky – Travail chorégraphique : Dominique Duszynski – Assistanat à la mise en scène : Lola Chuniaud – Création lumières : Emily Brassier et Frédéric Vannes– Régie générale et régie lumières : Adrien De Reusme –  Avec l’aide de l’équipe technique du Vilar. Merci à Malia Bendi Merad et Marina Simoniva pour leur précieuse collaboration artistique.

Résumé

Après Strach – a fear song, sacré meilleur spectacle de cirque aux Prix de la critique, la nouvelle création de Patrick Masset mêle à nouveau circassiens, musiciens et chanteuse lyrique. Plus qu’un spectacle, Reclaim est une expérience collective, un rituel auquel on assiste autant qu’on y participe. Sous le chapiteau, les artistes évoluent sur une scène circulaire, entourés par le public tout proche. Au monde des peurs sourdes, cette nouvelle création oppose un rite de conjuration. Chanter et se laisser porter, accepter le déséquilibre pour s’épanouir autrement. Retrouver une liberté essentielle : celle de porter la voix. Élu meilleur spectacle de cirque aux Prix Maeterlinck 2023.   Entrée gratuite à une nocturne du Musée L, sur présentation du ticket de spectacle, quelle que soit la date de votre représentation. Nocturne les vendredis 31.05 et 7.06 de 17h à 22h. Il n’est pas nécessaire de réserver. Vous ne pouvez pas participer à une nocturne ? Profitez d’une réduction de 50% sur l’entrée au Musée L, en journée, durant la période de représentations de Reclaim (entre le 28.05 et le 7.06). Retrouvez ici toutes les infos concernant l’accès au chapiteau, ainsi que les parkings.

Recordar
c’est vivre à nouveau

Distribution

Texte : David et Marisel Méndez Yépez, Ilyas Mettioui – Mise en scène : Ilyas Mettioui – Dramaturgie : Tatjana Pessoa – Avec David Méndez Yépez et Marisel Méndez Yépez – Création musicale et sonore : David Méndez Yépez & Donald Beteille – Scénographie et costumes : Nathalie Moisan – Création lumière : Suzanna Bauer – Assistanat à la mise en scène : Léa Parravicini – Assistanat à la scénographie : Coline Lebeau – Technique vocale : Lola Clavreul – Avec l’aide de l’équipe technique du Vilar et du Rideau.

Résumé

David : Une caisse, c’est une promesse. Une promesse pour la personne qui se trouve face à la caisse fermée. Marisel : Une caisse, c’est une prison. Une prison pour les souvenirs qui se trouvent à l’intérieur. C’est de la place volée à la vie. David Méndez Yépez, auteur-compositeur au sein du groupe Chicos y Mendez, sa sœur Marisel Méndez Yépez (médecin) ainsi qu’Ilyas Mettioui (auteur-metteur en scène) et Tatjana Pessoa (dramaturge) s’unissent pour interroger de manière profonde et poignante les intrications de nos héritages. Comment se réapproprier une histoire familiale intimement liée aux luttes en Amérique latine ? Et surtout, comment faire du lien avec nos réalités actuelles ? Que fait-on des histoires de résistance, des rêves et des désillusions dont on hérite? Que garder ? Que transmettre ? Et comment le transmettre ?

Sonoma

Distribution

Conception et direction artistique : Marcos Morau – Chorégraphie : Marcos Morau en collaboration avec les interprètes – Avec Àngela Boix, Julia Cambra, Laia Duran, Anna Hierro, Laura Lliteras, Ariadna Montfort, Núria Navarra, Lorena Nogal et Marina Rodríguez – Écriture : El Conde de Torrefiel, La Tristura et Carmina S. Belda – Répétiteurs : Estela Merlos et Alba Barral – Conseil artistique et dramaturgique : Roberto Fratini – Assistanat vocal : Mònica Almirall – Direction technique et création lumières : Bernat Jansà – Régie plateau, effets spéciaux et accessoires : David Pascual – Création sonore : Juan Cristóbal Saavedra – Voix : María Pardo – Scénographie : Bernat Jansà et David Pascual – Création costumes : Silvia Delagneau – Réalisation costumes : Ma Carmen Soriano – Création chapeaux : Nina Pawlowsky – Réalisation masques : Juan Serrano – Construction géant : Martí Doy – Accessoires : Mirko Zeni – Production et logistique : Cristina Goñi Adot – Direction de production : Juan Manuel Gil Galindo

Résumé

Une synchronisation stupéfiante, des souffles profonds qui prennent aux tripes, ce ballet féminin aux gestes millimétrés raconte la vie et la mort sur fond de religion et de folklore. Avec une rage libératrice, cette armée de neuf danseuses aux corps virtuoses célèbre la révolution surréaliste espagnole. Dans un paysage mouvant et onirique, le passé, le futur et le présent se confondent. Marcos Morau, figure espagnole incontournable de la danse contemporaine, propose une création hybride et très expressive dont l’esthétique emprunte au cinéma, à la littérature, à la peinture et à la photographie. On y sent l’Espagne et l’influence de Luis Buñuel avec les costumes rayés traditionnels et les tambours. Alliant tradition, modernité, hommages aux ballets russes et au folklore grec, le ballet est empreint d’une énergie folle. Un spectacle résolument coup de coeur présenté en 2021 à Avignon dans la Cour d’honneur.

Utopies de Transition

Distribution

Traduction de Rob Hopkins prévue vers le français.

Résumé

Nous traversons des crises planétaires. Notre relation au monde est bousculée, nos imaginaires ont besoin d’être secoués. Car l’imaginaire, c’est le fondement de nos sociétés humaines. Face aux imaginaires dominants qui mettent en péril l’habitabilité de notre planète, comment en créer de nouveaux qui puissent transformer nos rapports au monde ? Comment les imaginaires que nous créons peuvent–ils rendre désirable un futur soutenable, résilient, et respectueux du Vivant ? Nous aurons la joie d’en discuter avec nos deux invités.   Rob Hopkins s’est intéressé ces dernières années au pouvoir de l’imagination. Enseignant britannique en permaculture, initiateur en 2005 du mouvement international des villes en transition, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur ce sujet, notamment le Manuel de transition – De la dépendance au pétrole à la résilience locale (2010), ainsi que Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? (2020). Depuis près de 40 ans, l’architecte Luc Schuiten cherche inlassablement des solutions alternatives à la dégradation de l’environnement. A travers son travail autour des cités végétales, il nous immerge dans un monde poétique, faisant appel à l’imaginaire. Il interpelle à travers des visions d’un avenir positif, synonyme de création d’une nouvelle relation entre les humains et leur environnement.  

Wireless people

Distribution

Conception & écritures : Maïa Blondeau et Greta Fjellman – Jeu : Greta Fjellman – Création sonore : Maïa Blondeau – Création lumières et espace : Diane Audema et Diane Blondeau – Assistanat création lumières et régie lumières : Inès Degives – Regard chorégraphique : Pauline Brun – Costumes : Solène Valentin – Assistanat costumes : Emma Lobina – Surtitrage : Maïa Blondeau et Greta Fjellman – Typographie : typothèque bye bye binary – Photos : Barbara Buchmann. Remerciements : Nour Outojane, Emma Pourcheron, Gémi Diallo, Jean-François Politzer, Emmanuel Dekoninck, Camille Freychet, Laure-Anne Taymans, Virginie Strub, Makoto Chill Friedman, Lauriane Jaouan, La gender panik, bye bye binary pour la typothèque ouverte à toux, toute l’équipe du Rideau.  

Résumé

Wireless people est une rencontre entre le monde virtuel des réseaux sociaux et le monde organique du théâtre. Une actrice, une compositrice, des poèmes-partitions, pas de stabilité, pas de durabilité, pas de forme convenue. Un seule en scène qui propose une traversée éclair, rythmique et ludique de différentes situations et sensations vécues sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui: Facebook, Instagram, Tiktok, Twitter, Youtube, etc. Dans Wireless people, les interactions entre le texte, le son, le mouvement et l’espace sont millimétrées. On zappe et on scrolle, mais ce n’est pas comme d’habitude. Les réseaux se retrouvent au théâtre, énième lieu de vraisemblance qui tente de faire ressortir le vrai. Se dresse en IRL (in real life) un portrait actuel des réseaux sociaux et de leurs paradoxes. La scène devient une zone de bug qui laisse transparaitre les spécificités abstraites et omniprésentes des réseaux – instantanéité, rapidité, vraisemblance, immatérialité, polyvalence, poly-chronicité, muabilité. Pour la deuxième année consécutive, nous vous proposons une « collaboration itinérante » entre Le Vilar et treize lieux de culture et centres culturels du Brabant wallon. L’occasion pour vous de découvrir un spectacle du Vilar à deux pas de chez vous ! Calendrier : ME.20.03 à 10H et 19H30 / Court-Saint-Etienne – Centre culturel du Brabant wallon – Foyer populaire – Rue Belotte 3 VE.22.03 à 13H30 et 20H30 / Rixensart – Centre culturel – Place Communale 38 -1332 Genval – SA.23.03 à 20H30 / Beauvechain – Théâtre des 4 mains – Rue Longue 152 VE.29.03 à 14H et 20H / Perwez – Le Foyer – Centre culturel – Grand Place 32 JE.4.04 à 20H / Rebecq – Centre culturel – Chemin du Croly 11 VE.5.04 à 20H / Wavre – Espace de Cultures Columban – Chemin de Vieusart 162 LU.8.04 à 20H (scolaire) / Ottignies – SPOTT – Centre culturel d’Ottignies–LLN – Avenue des Combattants 41 MA.9.04 à 13H30 et 20H / Ottignies – SPOTT – Centre culturel d’Ottignies–LLN – Avenue des Combattants 41 JE.11.04 à 9H30 et 14H / Waterloo –  Centre culturel – Salle Jules Bastin – Maison Communale – Rue François Libert 28 VE.12.04 à 20H30 / Genappe – Le Monty – Rue de Charleroi 58 LU.15.04 à 10H et 13H30 / Genappe – Le Monty – Rue de Charleroi 58 MA.16.04 à 13H45 / Nivelles – Centre culturel – Place Albert 1er 1 ME.17.04 à 20H / Nivelles – Centre culturel – Place Albert 1er 1 VE.19.04 à 10H30 et 14H / Jodoigne Centre culturel de Jodoigne et Orp-Jauche – Chapelle Notre-Dame du Marché – Grand-Place 42 SA.20.04 à 20H/ Jodoigne – Centre culturel de Jodoigne et Orp-Jauche – Chapelle Notre-Dame du Marché – Grand-Place 42 MA.23.04 à 20H30 / Ittre – Théâtre de La Valette – Rue Basse 11 JE.25.04 à 10H et 14H / Braine-l’Alleud – Centre culturel – Rue Jules Hans 4 VE.26.04 10H et 14H / Braine-l’Alleud – Centre culturel – Rue Jules Hans 4

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