Salle Saint-Michel (Bxl)

Le ballet royal de Wallonie proposera un programme composé en première partie de la « Symphonie de Psaumes » d’Igor Stravinsky (un des sommets de l’art du compositeur) dans une chorégraphie de Mauricio Wainrot et d’un autre ballet à créer. Ensuite viendra « Carmina Burana », chorégraphie de Jorge Lefebvre, musique de Carl Orff, créé à l’occasion du vingtième anniversaire du Ballet Royal de Wallonie. Ce ballet très fort à été conçu essentiellement pour rendre un hommage à la jeunesse. C’est en quelque sorte un cri de joie qui naît de la douleur, qui explose au contact du printemps, se noie ensuite dans l’alcool avant d’aller vers l’amour. Et puis, il y a cette actualité des chants, très années 80. Dans la révolte, la contestation, l’affiramtion frénétique du plaisir, la façon de voir la vie, l’amour… de ces jeunes qui veulent « s’éclater ». Ce spectacle se déroule telle une initiation à l’ivresse, l’ivresse conçue comme une fontaine de jouvence. Par le Ballet Royal de Wallonie, compagnie Jorge Lefebvre, Musique de Carl Orff.

« Crime et châtiment », c’est tout un univers, grouillant et fantastique : univers extérieur des années 1860 en Russie, univers intérieur de Dostoïevski en proie à ses obsessions. La tragédie de la conscience est poussée jusqu’au thriller dans ce roman très théâtral, qui fouille toutes les profondeurs de l’âme d’un criminel. Dostoïevsi a su faire de la pensée un facteur passionnel. Production du Théâtre de Boulogne Billancourt. Avec la participation du Jeune Théâtre National. La tragédie de la conscience poussée jusqu’au thriller. Une pièce tirée du chef-d’oeuvre de Dostoïevski, où nous retrouvons tout : l’action, les personnages, la violence, le désespoir et surtout la grande humanité du roman.

A 52 ans, Casanova est réduit à attendre dans une modeste auberge de Mantoue que le Conseil des Dix lui permette de revenir dans sa patrie vénitienne. Il rencontre par hasard Olivo dont il a fait le bonheur seize ans plus tôt en lui permettant d’épouser Amalia, grâce à une substantielle dot. Plein de reconnaissance, Olivo invite son bienfaiteur à faire halte chez lui…

« Le cid » n’oppose pas l’honneur à l’amour : il en réalise la synthèse. Par-delà les siècles et les bouleversements de l’histoire, « le cid » n’a cessé d’émouvoir et de figurer au répertoire des théâtres et des festivals. Ici l’étonnante, voir la déroutante mise en scène de Francis Huster (il interprète Rodrigue) a le mérite de rendre la vie à l’œuvre, de faire souffler sur elle un vent de liberté, d’où la dérision et l’ironie ne sont pas absentes. Une production Théâtre Actuel

En Théâtre Kathakali. Dans le cadre de Théâtre de l’Europe de Bruxelles. Le Kathakali est un théâtre dansé classique de l’Inde. Un mouvement dansé, un langage gestuel complexe des mains, du visage et des yeux, une musique de chants et de percussions, des costumes spectaculaires et des maquillages élaborés font du Kathakali un art total. Dans ce « théâtre pur », stylisation et codification extrême aboutissent à un résultat d’une exceptionnelle intensité. Créer Le Roi Lear en théâtre Kathakali c’est donner aux personnages de Shakespeare un nouveau vocabulaire fait de gestes, de couleurs, de rythmes. C’est soustraire les personnages de leur univers d’oralité pour les confronter à un théâtre physique où les idées s’expriment dans les corps et dans les musiques.