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2011 - 2012

« Contes et berceuses »

Distribution

Interprétation : Laure Delcampe (Soprano), Ensemble 21 (Ensemble) – Chef d’orchestre : Marc Collet

Résumé

Souvenirs d’enfance Contes et berceuses est une mosaïque de petites histoires, fables et contes drôles, cocasses et pétillants enchâssés dans quelques-unes des plus belles berceuses de l’histoire de la musique des XIXème et XXème siècles. Au fil de ce large éventail de miniatures sonores, Absil, de Falla, Chopin, Stravinsky, Poulenc, Berio, Schumann, Prokofiev, Dvorak, Lachenmann, Debussy nous invitent à un voyage imaginaire au pays de leur enfance. Fondé à la veille du XXIème siècle, l’Ensemble 21 est né de l’urgence de proposer un regard alternatif sur la musique d’aujourd’hui. Convaincu de la nécessité de faire de la musique actuelle un art vivant et proche du public, l’Ensemble 21 privilégie sa relation aux arts de l’espace et à la dimension poétique dans le choix de son répertoire. La soprano Laure Delcampe se forme au Conservatoire royal de musique de Bruxelles dans la classe de Jules Bastin, ainsi qu’auprès d’Elena Nentwig et de Michelle Wegwart. Elle suit les master classes de Walter Berry, Mitsuko Shiraï et Hartmut Höll. Elle est lauréate de la Fondation belge de la Vocation et remporte le concours des Voix d’Or en France pour l’opéra, ainsi que le troisième Prix pour la mélodie. Ainsi, je me souviens d’avoir écrit trois petites pièces pour chant et piano que j’intitulai Souvenirs de mon enfance et dédiai à mes enfants. C’étaient des mélodies de mon invention sur lesquelles, dans mes années lointaines, je faisais souvent des improvisations pour amuser mes camarades. Igor Stravinsky L’Ensemble 21 et Laure Delcampe, Direction Marc Collet interprètent Contes et berceuses, un concert du Festival Musical du Brabant wallon et de l’Atelier Théâtre Jean Vilar avec le soutien de la Communauté Wallonie-Bruxelles.

Acte 3

Distribution

Auteur : Claudia Nellens, David Ambrose – Mise en scène : Cécile Van Snick – Avec : Marie-Line Lefebvre, Jacques Viala – Décor et costumes : Lionel Lesire – Lumières : Nathalie Borlée – Construction décors : Marc Cocozza, Quentin Huwaert, Manu Maffei – Régie son et lumières : Gary De Beys – Régie plateau : Mathieu Regaert – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Direction technique : Jacques Magrofuoco – Stagiaire assistante mise en scène : Alexandra Pirotte

Résumé

Jeu de dupes Elle et Lui sont mariés depuis une dizaine d’années. Lui est un écrivain à succès, narcissique et sensible à toutes les flatteries féminines que son charme et sa notoriété lui apportent. Souffrant de plus en plus des tensions qui s’immiscent entre eux, Elle décide de le mettre à l’épreuve de manière inattendue. Mais quand ce jeu dangereux se transforme en piège, comment le couple peut-il en sortir indemne ? Une écriture drôle, piquante, enlevée et délicieusement observée. Le texte a été écrit à « quatre mains » par Claudia Nellens, d’origine belge et David Ambrose, Anglais pure souche. Elle amène le sujet, lui le « façonne » grâce à ses talents redoutables de dialoguiste. Et la pièce prend vie… Après Amour, amour, Cécile Van Snick choisit à nouveau de mettre en scène un auteur contemporain. Séduite par cette écriture féminine qui interroge l’amour, c’est à Marie-Line Lefebvre et Jacques Viala qu’elle confie ce jeu de dupes jubilatoire. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Une collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be La pièce ACTE 3 de Claudia NELLENS et de David AMBROSE est représentée dans les pays de langue française par l’agence DRAMA-Suzanne SARQUIER, Paris.

Alessandro et Maria

Distribution

Auteur : Giorgo Gaber et Sandro Luporini – Traduction et mise en scène : Pietro Pizzuti – Avec : Angelo Bison et Lorette Goosse – Assistant mise en scène : Sébastien Marchetti – Lumières : Marc Lhommel – Espace scénique et costumes : Pietro Pizzuti – Régie : Jacques Perera – Construction décors : Marc Cocozza et Mathieu Regaert – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Divorce à l’italienne Ecrite en 1980, cette comédie enlevée prend la forme d’un dialogue irréel et intime entre deux anciens amants. Alessandro et Maria se retrouvent deux ans après leur séparation. Ils évoquent les moments du passé et leurs sentiments actuels. L’histoire qu’ils ont vécue a été marquée par une forte complicité, de la tendresse et de l’affection, qu’ils cherchent à regagner, insatisfaits par leur vie présente. Au fil de la pièce, ils vont de reproches en disputes, jugent leurs existences avec cruauté puis l’instant d’après rient de bon cœur, goûtant à nouveau brièvement à leur connivence d’autrefois. Pourquoi Alessandro et Maria décident-ils de se revoir ? Pourront-ils faire revivre leur histoire d’amour ? Qui n’a jamais espéré pouvoir le faire… Mais le souvenir est-il seulement un rêve ou a-t-il été réellement vécu ? Giorgio Gaber et Sandro Luporini, complices d’écriture, trament de fils d’or l’éternel recommencement de l’amour après l’amour. Mécanique humaine qu’ils cisèlent en orfèvres, mettant en scène une femme et un homme communs, dans une fable commune qui atteint l’inouï. Pietro Pizzuti Pietro Pizzuti aime découvrir les voix les plus singulières du théâtre italien contemporain (Celestini, Paravidino…). Il traduit ici Alessandro et Maria, une comédie exubérante « à l’italienne » qui, tout comme Le Gris, créé en 2008 au Rideau de Bruxelles, est le résultat littéraire de l’amitié qui liait le musicien Giorgio Gaber et le peintre Sandro Luporini. Le texte a été porté à la scène une première fois en 1982 à Parme avec Gaber lui-même dans le rôle masculin. En 2009, une nouvelle création a lieu au Teatro Bellini Stabile de Naples. Un projet de l’ASBL Les Terres Arables produit par l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Amour(s) secret(s) (The Pride)

Distribution

Auteur : Alexi Kaye Campbell – Adaptation : Sabine Haudepin, Tanya Lopert – Mise en scène : Tanya Lopert – Interprétation : Didier Colfs – Dramaturgie : Armand Delcampe – Assistant mise en scène : Jean-François Viot – Avec : Didier Colfs, Alexis Goslain, Sabine Haudepin, Olivier Massart – Scénographie : Renata Gorka – Lumières : Jacques Magrofuoco – Son : Quentin Huwaert – Construction décors : Olivier Waterkeyn, Alain-Max La Roche – Régie générale et Lumières : Manu Maffei – Régie son : Quentin Huwaert – Régie plateau : Marc Cocozza – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Direction technique – Jacques Magrofuoco

Résumé

Trio d’enfer 1958. Philippe, marié à Sylvia, rencontre Olivier, auteur pour enfants qui collabore avec son épouse. Entre les deux hommes naît une attirance forte, refoulée dans un premier temps, vécue en cachette par la suite, finalement découverte par Sylvia. En 2008, Philippe et Olivier sont amants, mais Philippe vit mal les aventures furtives et malsaines d’Olivier. Ils ne cessent de rompre et de renouer tandis que Sylvia tient le rôle d’amie et confidente. S’ils ont en commun leur âge et leur prénom, Philippe, Olivier et Sylvia ne sont pas les mêmes personnages en 1958 et en 2008, bien que les événements de 1958 laissent comme des traces imperceptibles, un écho, dans les scènes ultérieures. Dans une construction audacieuse qui fait alterner deux époques, Alexi Kaye Campbell se penche sur les changements de mentalités et de comportements dans le domaine des relations intimes. Contrairement à ce que l’on peut penser, la libération sexuelle n’a pas nécessairement simplifié les choses… Si, en 1958, les aventures homosexuelles – marginalisées – ne se vivent pas au grand jour, 50 ans après, la solitude et la détresse sont toujours bien présentes. Car, paradoxalement, la tolérance accrue vis-à-vis d’une communauté autrefois pointée du doigt a ouvert la voie à une consommation sexuelle débridée. Au-delà de l’homosexualité, l’auteur aborde le couple et la responsabilité individuelle de son maintien, nous renvoyant tous à nos propres expériences. Une écriture résolument contemporaine – crue parfois –, un texte en coup de poing. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. La pièce a été pour la première fois représentée par The English Theatre Company au Royal Court Theatre et produite par Matthew Byam Shaw et St Elmo Productions Ltd.

Boris Vian, une trompinette au paradis

Distribution

Auteur : Jérôme Savary – Interprétation : Nina Savary, Jérôme Savary, Antonin Maurel, Marco Oranje, Sabine Leroc, Les Franciscains Hot Stompers – Direction musicale et piano : Philippe Rosengoltz

Résumé

Un hommage swing Il y a cinquante ans et des poussières, le chanteur-écrivain-musicien s’envolait pour le paradis de la trompinette, sans avoir pris une ride. Et Boris Vian restera jeune pour l’éternité. Jérôme Savary évoque ce grand poète irrévérencieux, provocateur et tendre à la fois qui, le temps d’une courte vie, a bouleversé et enchanté celle de générations de jeunes et de moins jeunes. Sur scène, cinq comédiens-danseurs-chanteurs et six musiciens interprètent un spectacle swing, inventif et joyeux. Pour les fêtes, vivez en famille cette plongée dans l’insouciance des rythmes jazzy. Frénétiquement musical et swinguant, un big band tiré au cordeau. Des comédiens qui chantent et qui dansent, des images plein les mirettes, des gags et des numéros de magie : tout ça, bien sûr, au service exclusif du grand Boris. Jérôme Savary Avec ce spectacle, on entre dans un registre que Savary, féru de musique, maîtrise avec brio. On se replonge avec délice dans les années frondeuses du Grand Magic Circus.(Pariscope) Deux soirées de réveillon dans une ambiance de folie créatrice ! 18h30 – 21h Un spectacle présenté par Atelier Théâtre Actuel en accord avec La Compagnie Jérôme Savary.

Britannicus

Distribution

Auteur : Jean Racine – Metteur en scène : Tatiana Stepantchenko – Interprétation : Jacques Allaire, Magaly Godenaire, Laurent Letellier, Mathias Maréchal, Claire Mirande, Catherine Mongodin, Damien Rémy

Résumé

Aux portes de l’enfer Mère possessive et manipulatrice, Agrippine n’a reculé devant aucun forfait pour placer son fils Néron à la tête de l’Empire romain, au détriment du prétendant légitime au trône, Britannicus. Le puissant ascendant qu’elle exerce sur l’empereur en herbe fait d’elle la secrète détentrice du pouvoir à Rome, dont elle use avec un admirable sens politique. Tout va pour le mieux entre la mère et le fils, jusqu’au jour où le jeune homme s’éprend de la belle Junie, l’amante de Britannicus. Il s’affranchit alors soudainement de la tutelle de sa mère pour laisser libre cours à ses passions et révéler son vrai visage, cruel et tyrannique. De l’aube à la tombée de la nuit, Néron va se métamorphoser sous nos yeux en un souverain brutal et sanguinaire, en un véritable monstre dont le destin sera désormais de « courir de crime en crime ». C’est au plus près de l’épicentre de ce cataclysme dévastateur que se propose de nous mener la mise en scène de Tatiana Stepantchenko, là où s’opère la singulière transmutation des êtres sous l’effet de la passion (amoureuse et politique) et où se conçoivent les pires déraisons d’État. Ce spectacle plonge dans l’incandescence des âmes, dans l’antre de l’alchimiste Racine où se transmuent non seulement les âmes mais aussi le monde. (La Voix du Nord) Une production Cie Or.Azur, aidée par le Ministère de la Culture (DRAC Nord / Pas-de-Calais) et par la Région Nord / Pas-de-Calais | Coproduction Le Phénix-Scène Nationale de Valenciennes. Coréalisation série parisienne : Théâtre de l’Atalante.

Démocratie

Distribution

Auteur : Michael Frayn – Version française : Dominique Hollier – Mise en scène, scénographie et lumières : Jean-Claude Idée – Dramaturgie : Armand Delcampe – Interprétation : Jean-Pierre Bouvier (Willy Brandt), Xavier Campion (Ulrich Bauhaus), Emmanuel Dechartre (Helmut Schmidt), Alain Eloy (Günter Guillaume), Jean-François Guilliet (Herbert Wehner), Frédéric Lepers (Horst Ehmke), Fred Nyssen (Reinhard Wilke), François Sikivie (Günter Nollau), Jacques Viala (Arno Kretschmann), Alexandre von Sivers (Hans-Dietrich Genscher)

Résumé

Un thriller politique Ce mois de mai 1974, c’est la stupeur : le Chancelier Willy Brandt, le Chef d’État de la République fédérale d’Allemagne (RFA), l’homme de la réconciliation des deux Allemagnes, le Prix Nobel de la Paix, démissionne. On vient de découvrir que son assistant personnel, son homme de confiance depuis son accession au pouvoir, Günter Guillaume, est un espion de la redoutée police de la RDA, la Stasi. Le scandale est énorme. L’incompréhension aussi : comment une telle puissance a-t-elle pu ainsi se laisser berner ? Dans la pièce, Günter Guillaume nous rend compte a posteriori des événements historiques auxquels il a assisté. A la fois indispensable et passe-murailles, il a suivi toutes les intrigues de gouvernement. Sous le vernis du rapport se profile le dilemme qu’il a vécu entre admiration pour la politique pacifiste de Brandt et dévouement à sa patrie, la RDA. Observateur privilégié, il décompose sous nos yeux les rouages de la machine politique qui mène Brandt au succès et aux prémices d’une réunification, puis les manipulations qui pousseront le Chancelier vers la sortie. Né à Londres en 1933, Michael Frayn est écrivain et journaliste. Auteur prolifique, il a publié une dizaine de romans et son œuvre dramaturgique alterne avec autant d’intelligence comédies et ouvrages très documentés, basés sur des faits réels. L’Atelier Théâtre Jean Vilar a déjà créé avec bonheur deux de ses pièces au succès international : Silence en coulisses ! en 1996 dans une mise en scène d’Armand Delcampe et Copenhague en 2001, déjà mis en scène par Jean-Claude Idée. Avec Démocratie, ce ne seront pas moins de dix comédiens chevronnés – belges et français – qu’il dirigera. Une distribution d’excellence ! Voici un projet qui ne manque pas d’ambition : une production imposante, qui est d’ores et déjà programmée la saison prochaine à Paris au Théâtre 14 (Jean-Marie Serreau) pendant six semaines, puis en Suisse et en province française. Un sujet peu abordé au théâtre, qui rend accessible la politique par le biais d’un texte intelligent. Un défi de taille… on n’a pas froid aux yeux à l’Atelier Théâtre Jean Vilar ! Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Une collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be La pièce DEMOCRATIE de Michael FRAYN est représentée dans les pays de langue française par l’agence DRAMA-Suzanne SARQUIER, Paris. Regardez la bande-annonce du spectacle sur Youtube !

Deux Petites Dames vers le Nord (en tournée)

Distribution

Auteur : Pierre Notte – Metteur en scène : Patrice Kerbrat – Interprétation : Marie-Line Lefebvre, Cécile Van Snick  

Résumé

Un road movie désarmant Elles sont sœurs, d’âge mûr. Un peu tassées, peut-être ? Non. Disons embellies par le temps. A la mort de leur mère (quatre-vingt-dix-sept ans), Annette et Bernadette réalisent qu’elles n’ont jamais revu la tombe de leur père, enterré vingt-cinq ans plus tôt dans un cimetière, quelque part dans le Nord. Armées de la fraîcheur candide d’une complicité retrouvée, elles décident de partir à l’aventure : pour embrasser papa et pour lui dire que maman est partie.

Gustave et Alexandre

Distribution

Auteur : Jean-François Viot – Mise en scène : Jean-François Viot – Interprétation : Bernard d’Oultremont, Léonil Mc Cormick

Résumé

Dialogue savamment troussé Paris, vers 1850. Dans son appartement, Alexandre Dumas peine sur le début de ses Mémoires et se divertit de ses difficultés en tentant quelques articles pour son Dictionnaire de cuisine. La table est dressée et il attend studieusement sa maîtresse de l’époque, la délicieuse actrice Émilie Cordier. Gustave, son intendant et jeune apprenti écrivain, s’affaire quant à lui en cuisine. Il a également un rendez-vous galant et il lui tarde de pouvoir quitter son office. Mais voilà, Émilie est retenue par son mari et doit décliner l’invitation de son amant. Gustave se retrouve alors contraint et forcé de dîner, seul avec son maître… De cette situation pour le moins décalée va naître une conversation croustillante entre les deux personnages. Truculence, esprit, mauvaise foi et effronterie seront au menu de ce dîner très spécial. Un beau divertissement, intelligent, raffiné et drôle. De Ittre à Washington Initialement programmé pour une seule représentation le 31 août 2002 dans le petit Théâtre de La Valette dirigé par Léonil Mc Cormick, Gustave et Alexandre y a finalement été joué une trentaine de fois. Suite à ce succès, une idée émerge: la pièce, écrite dans le cadre du bicentenaire de la naissance de l’un des cinq auteurs français les plus lus au monde, ne pourrait-elle pas sortir de nos frontières ? Et bientôt les quatre mousquetaires – deux comédiens, un auteur-metteur en scène et un régisseur – s’envolent pour une tournée qui, des quelques dates de départ, se voit rajouter des passages au Venezuela, en République Dominicaine, à Haïti et Puerto Rico pour conquérir ensuite le continent nord-américain, les États-Unis et le Canada. Au total quinze représentations dans onze villes différentes dont Miami, Washington, Chicago, Atlanta, Gatineau, Montréal et Ottawa. Au bout de la tournée, près de 3 500 personnes auront vu la pièce, dont une grande proportion de non-francophones, aidés par les surtitrages en anglais et en espagnol. L’auteur belge Jean-François Viot a également signé la pièce Sur la route de Montalcino présentée à l’Atelier Théâtre Jean Vilar en 2009. Une production du Théâtre de la Valette.

Happy Family

Distribution

Auteur : Alessandro Genovesi – Traduction et mise en scène : Dominique Pattuelli – Interprétation : Thomas Demarez, Audrey D’Hulstère, Hervé Dubois, Gudule, Sébastien Hébrant, Marie-Sylvie Hubot, Florence Roux, Geoffrey Seron, Marie Van R

Résumé

Milan, 2001, été caniculaire. Filippo et Anna, quinze ans, veulent se marier. En découle une rencontre entre les parents digne d’une comédie italienne. Contre toute attente, les deux familles s’entendent très bien, trop presque… L’amour, la famille, la vie et la mort, les petites ou grandes névroses contemporaines : Happy Family livre des tranches de vie piquantes. On en redemande ! L’écriture d’Alessandro Genovesi, jeune auteur italien, mêle confessions intimes, scènes de groupes et interventions de l’auteur. Le tout dans une mise en scène créative, tonique et endiablée, avec une troupe d’acteurs formidables dirigée de main de maître par Dominique Pattuelli. Une production du Théâtre Jardin Passion. Avec l’aide du Service Théâtre de la Communauté française et le soutien de la Maison de la Création et du collectif Vrac Une collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

L’Ecole des ventriloques (en tournée)

Distribution

Auteur : Alejandro Jodorowsky – Traduction : Brontis Jodorowsky – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant (Jules, Peppa, l’enfant, le paralytique, le général), Sébastien Chollet (Le père, le manchot, l’académicien ), Pierre Jacqmin (L’Homme-Musique), Emmanuelle Mathieu (Don Crispin, la bossue, le cardinal), Fabrice Rodriguez (Céleste), Anne Romain (Julia, Peppé, la mère, la lépreuse, la juge), Isabelle Wéry (Nonelle, Madame Cerbère)

Résumé

Céleste, héros de cette folle aventure, tombe de nulle part dans une ruelle déserte. Pris de panique, il se sauve et atterrit dans le jardin d’une école peu banale, l’école des ventriloques, dirigée par le Sacro-Saint Directeur. Parachuté dans ce monde parallèle où les marionnettes font la loi, il se démène comme un beau diable pour trouver sa voie. Y parviendra-t-il ? Au confluent du rêve et de la réalité, nous voici plongés dans l’oeuvre d’un visionnaire provocateur ! Un texte rythmé et féroce, la verdeur d’un langage qui transgresse toutes les règles par le truchement de la marionnette : tout est permis dans cet univers déjanté et ludique… Ce conte philosophique nous émerveille, nous fait peur, nous fait rire, agissant tel un miroir déformant des nombreuses facettes de notre personnalité. Un spectacle aux frontières du rire, là où la tragédie humaine devient grotesque…

L’Allée du roi

Distribution

Auteur : Françoise Chandernagor, Jean-Claude Idée – Metteur en scène : Jean-Claude Idée – Interprétation : Jacqueline Bir

Résumé

Seul-en-scène royal Ultimes représentations ! Un soir de 1719, dans la bibliothèque du couvent où elle s’est enfermée, Françoise d’Aubigné revoit et revit quatre-vingt-quatre années d’une existence riche en contrastes et en péripéties. Au crépuscule de sa vie, cette femme au destin exceptionnel, partie de rien pour arriver à tout, découvre que « tout n’est rien »… Née en prison, elle se retrouve mariée à 17 ans au célèbre poète Scarron, infirme qui la laisse veuve et sans le sou à 25 ans. Grâce à son intelligence et sa sensibilité, elle deviendra la gouvernante des enfants illégitimes de Louis XIV, qui tombera amoureux d’elle jusqu’à lui offrir le domaine de Maintenon avant de l’épouser en secret. De l’obscure pauvreté de son enfance antillaise à la magnificence de Versailles, la future Marquise de Maintenon a traversé tous les milieux sociaux et tous les courants d’idées de son siècle. Pour l’incarner, Jacqueline Bir réunit tous les prodiges de son art. Sur les plus beaux airs baroques du XVIIème, elle chante et joue. Après une carrière politique, Françoise Chandernagor se consacre à la littérature. En 1981, elle publie son premier roman L’Allée du roi : une intrusion fracassante dans un milieu littéraire qu’elle ne connaît pas ! Vendu à plus d’un million d’exemplaires, adapté à la télévision et au théâtre, le roman est également traduit dans le monde entier. Depuis, elle a écrit huit autres romans et une pièce de théâtre. Françoise Chandernagor est aussi administratrice de la Société des Lecteurs du Monde, membre du Prix Jean Giono et de l’Académie Goncourt depuis 1995. Cette femme incarne un cheminement possible entre la France d’en haut et la France d’en bas. C’est un vrai personnage populaire et consensuel avec juste ce qu’il faut de zones d’ombre pour lui ajouter le charme du mystère. Son destin a inspiré à Françoise Chandernagor une biographie romancée éblouissante, qui allie l’érudition, l’émotion et l’esprit. Jean-Claude Idée C’est avec une sobriété majestueuse mais jamais ronflante que Jacqueline Bir joue la courtisane d’une classe imperturbable alors que souffle autour d’elle un tourbillon vertigineux de grandeur et de décadence.(Le Soir, mars 2008) Une production du Théâtre Royal des Galeries. Le 27 mars à 19h : conférence du philosophe Franck PIerobon (entrée libre sans réservation)

La Cuisine d’Elvis

Distribution

Auteur : Lee Hall – Traduction : Frédérique Revuz, Louis-Charles Sirjacq – Metteur en scène : Georges Lini – Interprétation : Isabelle Defossé, John Dobrynine, Catherine Grosjean, Vincent Lecuyer

Résumé

Famille déjantée et humour noir pour une soirée décoiffante… Une famille anglaise pas vraiment comme les autres… Un père imitateur d’Elvis Presley et réduit à l’état de légume après un accident, qui rêve d’un succès passé. Sa fille, Jill, adolescente passionnée de cuisine, qui élabore des recettes fantaisistes, persuadée qu’elle parviendra à guérir son père. Et une mère, la quarantaine toujours aguicheuse, qui convie son jeune amant à leur table. Voici planté le décor de ce succulent huis-clos familial, savant mélange de cynisme, de cruauté et de réalisme. Le tout fourré, et c’est salutaire, d’une bonne dose d’humour corrosif ! Âmes sensibles s’abstenir… La Cuisine d’Elvis de Lee Hall, est une de ces pièces anglaises inimitables, entre cru et cuit, rêve et pulsions, à mourir de rire et à méditer, un revigorant nœud d’amour en tous sens, pris à bras-le-corps (même dénudé) par les désopilants et émouvants Cathy Grosjean, Isabelle Defossé, Vincent Lecuyer et le King, John Dobrynine. (Le Vif, juin 2007) Une comédie sur le bonheur, le sexe, la bouffe et… Elvis Presley. Cruauté, tendresse et kitsch mêlés sans tabou. (La Libre Belgique, mai 2006) 210 Productions présente un spectacle de La Compagnie Belle de Nuit.

La Seconde Vie d’Abram Potz

Distribution

Auteur : Foulek Ringelheim – Adaptation : Catherine Brutout, Foulek Ringelheim – Metteur en scène : Catherine Brutout – Interprétation : Freddy Sicx

Résumé

Un délice d’humour noir Abram Potz est un vieillard de quatre-vingt-six ans, ancien psychanalyste, qui a l’habitude des périples lointains organisés par les Voyages Hippocrate. Il y rencontre toujours les mêmes personnes – médecins et conjoints – qu’il apprécie très modérément ; il est vrai qu’Abram Potz n’aime pas grand monde et surtout pas les jeunes… « Moi, moi, Abram Potz, j’ai tué. De mes mains crevardes et frigides, sans mobile conscient, sans émotion perceptible, sans effort, d’une chiquenaude gratuite, j’ai jeté un homme à la mort. J’ai accompli mon premier meurtre et je retrouve, non pas une raison de vivre, ce serait trop demander, mais une raison de ne pas disparaître encore et une vigueur morale incroyable. Je dis premier crime comme on dit premier amour, car je présume qu’il y en aura d’autres. » La Seconde Vie d’Abram Potz est écrit par l’auteur belge Foulek Ringelheim, docteur en droit à l’Université de Liège, licencié en criminologie de l’ULB et membre du Conseil supérieur de la Justice. Le roman a obtenu le Prix des lycéens 2005. La cruauté joyeuse des mots et le cynisme du texte ont été transposés avec justesse et humour pour la scène par l’auteur et Catherine Brutout. Comédienne, metteur en scène et directrice du Théâtre du Méridien, elle compte à son actif la création lumière de nombreux spectacles et possède le don de découvrir des auteurs belges de talent. Sa sensibilité liée à l’interprétation espiègle de Freddy Sicx nous offre un régal d’humour noir, politiquement incorrect et souvent hilarant. Une production du Théâtre du Méridien.

Le Bureau des histoires…*

Distribution

Auteur : Carine Ermans – Mise en scène : Sabine Durand – Avec : Carine Ermans, Benjamin van Thiel, Simon Elst, Jean-Dominique Kerignard

Résumé

Un salon vide avec juste un piano, une petite table et un téléphone en bakélite. Sur les murs de papier peint aux motifs noirs et blancs, on devine les traces de tableaux qui ont été suspendus là il y a des années, et aussi l’emplacement d’une ancienne cheminée. Une fenêtre ouvre sur la nuit qui tombe. Quatre personnages se retrouvent dans ce « Bureau » hors du temps pour accomplir une tâche de la plus haute importance : répondre aux appels pressants de personnes en demande d’histoires avant d’aller dormir…

Le Grand Retour de Boris S.

Distribution

Auteur : Serge Kribus – Metteur en scène : Valérie Lemaître – Interprétation : Xavier Campion, Alexandre von Sivers

Résumé

Père-fils ; improbables retrouvailles Ils s’appellent tous les deux Spielman. Henri, c’est le fils de Boris. Boris, le père de Henri. Ça paraît évident, mais ce n’est pas si simple. Boris est toujours un peu largué. Henri, toujours un peu nerveux. Boris est dur, mais fragile. Henri, c’est l’inverse, il est fragile, mais dur. Et voilà que Boris débarque à l’improviste chez son fils, qu’il n’a pas vu depuis des mois. On vient de lui proposer de jouer, au Théâtre National, Le Roi Lear de Shakespeare. Mais pour Henri, le moment est douloureux. Sa femme l’a quitté et il vient de perdre son travail. Les deux hommes n’ont jamais su véritablement se parler et rapidement les conflits éclatent. Car comme on le sait, quand on s’aime beaucoup, on s’engueule tout le temps… Le Grand Retour de Boris S. est l’occasion d’un duel formidablement humain, vivant et drôle, entre un père et son fils qui prennent enfin un peu de temps pour s’avouer leur tendresse. L’occasion aussi de se poser quelques questions essentielles : qu’est-ce qu’un homme ? un Juif ? un père ? un fils ? Peut-on transmettre la mémoire sans transmettre la souffrance ? Serge Kribus n’assène aucun message, ne théorise pas, il fait mouche, en un dialogue toujours vif, toujours surprenant et, ce qui ne gâte rien, drôle. Les deux hommes se heurtent, parfois se blessent, se fuient, se retrouvent, ricanent pour mieux cacher les larmes…(Les Échos) En 2006, nous avions créé L’Amérique, pièce pour laquelle Serge Kribus a été nominé aux Molières dans la catégorie meilleur auteur. Le spectacle a été repris au Rideau de Bruxelles, au Festival de Théâtre de Spa, à Ath, Huy, Tournai et à Louvain-la-Neuve. Un projet du Théâtre du Grand Complot produit par l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Deux représentations traduites en langue des signes le jeudi 9 février à 13h30 et 19h30 Rencontre avec l’auteur et l’équipe du spectacle le dimanche 12 février à l’issue de la représentation au bar (entrée libre – sans réservation)

Le Non de Klara

Distribution

Auteur : Soazig Aaron – Adaptation théâtrale : Soazig Aaron, Carole Drouelle – Metteur en scène : Patricia Houyoux – Interprétation : Isabelle Paternotte, Anaël Snoek

Résumé

Bouleversant voyage aux confins de l’humanité Paris, août 1945. Klara, jeune juive allemande revient d’Auschwitz après 29 mois d’absence. Sa belle-sœur Angélika l’accueille. D’emblée, Klara refuse de revoir Victoire, sa fille de trois ans. Jour après jour, Angélika écoute Klara et tente, en rappelant leur passé et leur ancienne complicité, de ramener son amie à une vie normale… Mais Klara, « comme un champ de ruines », chargée de la mémoire de tous ceux qui ne sont pas revenus, dit non à tout, pour préserver la vie autour d’elle. Anaël Snoek fascine et terrifie de bout en bout et Isabelle Paternotte joue sur une très belle palette de nuances, toutes deux dans une intense sobriété ponctuée de silences, qui laisse l’émotion surgir jusque dans le regard de ces formidables interprètes. (Le Soir, novembre 2010) Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar. Le roman est paru aux éditions Maurice Nadeau.

Le Non de Klara (en tournée)

Distribution

Auteur : Soazig Aaron – Adaptation théâtrale : Soazig Aaron, Carole Drouelle – Mise en scène : Patricia Houyoux – Avec : Isabelle Paternotte (Angélika), Anaël Snoek (Klara)  

Résumé

Paris, 1945. Klara, jeune femme juive allemande revient parmi les siens après 29 mois de déportation dans les camps. Sa belle-sœur l’accueille, mais pour Klara rien ne sera plus jamais pareil… Au-delà de l’amour et des mots, les deux femmes nous convient à un fascinant et bouleversant voyage aux confins de l’humanité et de l’inhumanité. Une impérieuse traversée des apparences dont on ne sort pas indemne. (La Libre Belgique, août 2010)

Le Pain dur

Distribution

Auteur : Paul Claudel – Metteur en scène : Agathe Alexis, Alain Alexis Barsacq – Interprétation : Agathe Alexis, Robert Bouvier, Grégory Fernandes, Georges Goubert, Carine Baillod, Hervé Van der Meulen

Résumé

Une langue magnifique, un auteur incontournable 1840, la révolution industrielle bat son plein en France. L’époque est à la modernité, la technologie, la finance et l’aventure coloniale algérienne. Le régime a remplacé les vieux crucifix par le roi « bourgeois » Louis Philippe. Dans le microcosme familial des Coûfontaine, Dieu s’est retiré depuis longtemps, laissant libre cours aux instincts féroces. Tout a un prix, les sentiments y compris. L’affrontement devient sans merci entre le patriarche Toussaint Turelure, qui cumule pouvoir, conquêtes et influences, et son fils Louis de Coûfontaine. Mais dans ce jeu, ce sont les femmes qui tirent les ficelles : Sichel, maîtresse juive de Turelure et Lumîr, ressortissante polonaise fiancée à Louis, s’allient pour tuer le vieillard. Elles décident que c’est Louis qui sera chargé du meurtre… Volet central de la célèbre trilogie dite « des Coûfontaine », initiée avec L’Otage, Le Pain dur dénonce le matérialisme triomphant du début du XXème siècle et son adjuvant, l’athéisme. Chaque personnage est mû par sa passion, qui évince sa foi en Dieu : la Pologne pour Lumîr, l’argent pour Turelure, la colonisation pour Louis, la volonté d’intégration pour Sichel. Une coproduction Compagnie Agathe Alexis et Compagnie des Matinaux – compagnies conventionnées par le Ministère de la Culture – DRAC Ile-de-France.

Le Repas des fauves

Distribution

Auteur : Vahé Katcha – Adaptation et mise en scène : Julien Sibre – Interprétation : Cyril Aubin, Olivier Bouana, Pascal Casanova, Stéphanie Hédin, Pierrejean Pagès, Jérémy Prévost, Julien Sibre, Caroline Victoria

Résumé

Pour sauver sa peau, tout est-il permis ? 1942. Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit le bâtiment et décide de prendre deux otages par appartement. Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, reconnaît en la personne du propriétaire, Monsieur Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Soucieux d’entretenir les rapports courtois qu’il a toujours eus avec le commerçant, le Commandant Kaubach décide de ne passer prendre les otages qu’au dessert… Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux convives qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves. Monter Le Repas des fauves, c’est mettre au jour la capacité vitale qu’ont toujours eue les Hommes à se préserver joyeusement, à s’étourdir d’égoïsme et d’insouciance quand l’orage gronde autour, (…) c’est (également) impliquer le spectateur dans cette aventure, non comme juge, mais comme acteur d’une histoire à laquelle il aurait pu, ou pourrait être un jour confronté. Julien Sibre 4 nominations aux Molières 2011 – 3 Molières remportés Une coproduction de Atelier Théâtre Actuel en accord avec le Théâtre Michel, la Compagnie Minus & Cortex et Circé Productions.

Les Femmes savantes

Distribution

Auteur : Molière – Metteur en scène : Armand Delcampe – Interprétation : Patrick Brüll (Chrysale), Morgane Choupay (Armande), Agathe Détrieux (Henriette), Alain Eloy (Vadius), Marie-Line Lefebvre (Martine), Julien Lemonnier (Clitandre), Pierre Poucet (Trissotin), Freddy Sicx (Ariste), Julie Thiele (Julienne), Cécile Van Snick (Bélise), Jean-François Viot (Le notaire), Nathalie Willame (Philaminte)

Résumé

« J’ai cru jusque ici que c’était l’ignorance qui faisait les grands sots, et non pas la science. » Henriette et Clitandre sont amants mais, pour se marier, ils doivent obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Son père et son oncle sont favorables à l’union, mais sa mère veut lui faire épouser Trissotin, un faux savant aux dents longues, plus intéressé par l’argent que par l’érudition. Et voilà la famille partagée en deux clans : d’un côté, Chrysale, le père, et son frère Ariste ont bien perçu la duplicité de Trissotin, mais le maître de maison ne veut pas s’opposer fermement aux volontés de son épouse. De l’autre, la mère, Philaminte, et sa fille aînée, Armande, autrefois courtisée par Clitandre qu’elle a éconduit, sont rejointes par Bélise, la belle-sœur de Philaminte, vieille fille « fleur bleue fofolle » qui s’invente des soupirants du matin au soir. Leur trio forme le groupe des « femmes savantes », ridicules mais touchantes, convaincues du bel esprit de Trissotin. Au risque de répéter un lieu commun, l’oeuvre de Molière reste étonnamment jeune. Quel propos plus moderne en effet que celui des Femmes savantes ? Dans un siècle – le nôtre – où l’intellectualisme a remplacé l’intelligence, où la limite devient indistincte entre connaissance et prétention, Les Femmes savantes apparaissent comme le plaidoyer nécessaire de la raison contre les envolées lyriques mais improductives. Leçon de réalisme, la pièce résonne aussi comme une violente défense de la sincérité et de l’honnêteté. Face à ceux qui se montent le bourrichon avec des mots et des idées, triomphent de la folie, finalement, ceux qui incarnent la mesure, le pragmatisme, la franchise et la vérité. Armand Delcampe Enthousiasmé par le succès du Tartuffe ou l’imposteur, l’Atelier Théâtre Jean Vilar poursuit avec la grande tradition des « classiques bien montés ». On se souvient notamment des tournées du Malade imaginaire (monté dans sa version originale de comédie-ballet) et du Bourgeois gentilhomme, mais également d’une première version de Tartuffe (mise en scène par Armand Delcampe) programmée partout en France. Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Festival Royal de Théâtre de Spa, avec la participation du Centre des Arts Scéniques. Avec le soutien de la Province du Brabant wallon

Mes Singeries vocales !

Distribution

Auteur : Bruno Coppens – Metteur en scène : Eric De Staercke – Interprétation : Bruno Coppens, Pierre Poucet

Résumé

Spectacle d’un quinqua véner « Ma mère aime beaucoup ce que vous faites. » Une phrase assassine lancée par une jeunette à un Bruno Coppens fraîchement cinquantenaire : de quoi faire un quinqua nerveux ! Traînant son amertume au bar de son ami Riton, Bruno lui confie ses peurs, s’interroge sur ce temps qui nous écharpe… et nage en plein décalage horreur. Le jongleur fou des mots avait choisi de fêter ses 50 boogies en primeur sur la scène de l’Atelier Théâtre Jean Vilar en 2010. Epaulé par un comparse musicien-comédien, il se livre à une gymnastique verbale délicieuse et révèle ses talents méconnus de chanteur et danseur. Un anniversaire décapant pour un Bruno requinqué. Une reprise attendue ! Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et de la sprl Exquis Mots. Avec l’aide du Centre Culturel Régional Action Sud et de la Maison de la Culture de Tournai.

Mes Singeries vocales ! (en tournée)

Distribution

Auteur : Bruno Coppens – Mise en scène : Eric De Staercke – Avec : Bruno Coppens, Pierre Poucet

Résumé

Spectacle d’un quinqua véner « Ma mère aime beaucoup ce que vous faites. » Une phrase assassine lancée par une jeunette à un Bruno Coppens fraîchement cinquantenaire : de quoi faire un quinqua nerveux ! Traînant son amertume au bar de son ami Riton, Bruno lui confie ses peurs, s’interroge sur ce temps qui nous écharpe… et nage en plein décalage horreur. Le jongleur fou des mots avait choisi de fêter ses 50 boogies en primeur sur la scène de l’Atelier Théâtre Jean Vilar en 2010. Epaulé par un comparse musicien-comédien, il se livre à une gymnastique verbale délicieuse et révèle ses talents méconnus de chanteur et danseur. Un anniversaire décapant pour un Bruno requinqué. Une reprise attendue !

Moi, je crois pas

Distribution

Auteur : Jean-Claude Grumberg – Metteur en scène : Vincent Dujardin – Interprétation : Eric De Staercke, Patricia Houyoux

Résumé

Le couple dans tous ses états Quelque part entre l’univers de Beckett et celui des « Bidochon », un couple se chamaille à qui mieux mieux. Madame veut croire à tout et Monsieur ne croit à rien. Jour après jour, bien installés dans leur salon, ils s’affrontent en joutes verbales désopilantes. Ils s’insultent, plaident, menacent, argumentent, mêlant la mauvaise foi à l’ingénuité et l’absurdité au bon sens, chacun voulant asseoir les certitudes qui sont les siennes au regard de quelques évidences fondamentales. Dieu, Hitler, le yéti, l’évolution darwinienne, le lobby juif, rien n’échappe à leur misérable existence. Ainsi le temps, la vie même, passent et au bout du compte, Monsieur ne se souvient plus de ce à quoi il ne croyait pas et Madame a oublié ce à quoi elle croyait. Avec la force comique qui caractérise son écriture, Jean-Claude Grumberg transcende un quotidien trop étriqué et pointe avec justesse (mais non sans férocité) les travers dans lesquels chacun de nous peut s’engluer d’une manière ou d’une autre… Vincent Dujardin Une production de l’Atelier Théâtre Jean Vilar.

Moi, je crois pas (en tournée)

Distribution

Auteur : Jean-Claude Grumberg – Mise en scène : Vincent Dujardin – Avec : Eric De Staercke (Monsieur), Patricia Houyoux (Madame)

Résumé

Un regard acerbe et drôle sur le quotidien étriqué d’un couple ordinaire. Madame veut croire à tout, Monsieur ne croit à rien. Jour après jour, ils s’affrontent en joutes verbales désopilantes, chacun voulant asseoir ses certitudes. Dieu, Hitler, le yéti, l’évolution darwinienne, rien n’échappe à la misérable existence de ces deux êtres aux caractères bien trempés.

On vit peu mais on meurt longtemps

Distribution

Auteur : Fabrizio Rongione, Samuel Tilman – Metteur en scène : Samuel Tilman, Alexis Goslain – Interprétation : Fabrizio Rongione

Résumé

Stand-up « Tout va mal, la planète se réchauffe, les forêts disparaissent, les rivières sont polluées, on ne sait plus ce qu’on mange ! … Et pendant ce temps-là, je sais toujours pas où je vais partir en vacances… ». Avec beaucoup d’humour, Fabrizio Rongione aborde dans son seul-en-scène les défis de l’homme moderne. Sur le ton de la comédie, il épingle avec jubilation les paradoxes quotidiens de la globalisation : pourquoi les nouveaux prophètes verts prennent-ils continuellement l’avion ? Que penserait un paysan du Moyen Age s’il nous voyait courir sur un tapis roulant ? On vit peu mais on meurt longtemps vise en effet avant tout à faire rire et notre espoir le plus fou est de réussir ici un spectacle d’humour où l’homme moderne, dominateur et ambitieux, en prendra allègrement pour son grade. Samuel Tilman Une coproduction d’Eklektik Productions et de l’Arrière-Scène.

Peter Pan

Distribution

Auteur : Régis Loisel – Adaptation : Emmanuel Dekoninck et Benoît Roland – Metteur en scène : Emmanuel Dekoninck – Interprétation : Ronald Beurms, Anna Cervinka, Samuel Gertsman, Alexis Goslain, Bernadette Mouzon, Christelle Pedrinelli, Philippe Résimont, Anaël Snoek et Benoît Van Dorslaer

Résumé

Un spectacle familial, convaincant tant pour les amoureux du livre original de James Matthew Barrie que de la bande dessinée Comment Peter est-il devenu Pan ? Pourquoi le Capitaine a-t-il perdu sa main droite ? Qui a baptisé la fée « Clochette » ? Une épopée merveilleuse dans les bas-fonds d’un Londres à la Dickens. Presque adolescent, le jeune Peter rejette cette société misérable qui l’entoure pour se réfugier dans ses rêves. Jusqu’au jour où la fée Clochette l’emmène dans un monde imaginaire… Au cours de cette aventure mêlant amitié, combat et vengeance, Peter devra affronter ses peurs pour devenir Peter Pan, l’enfant éternel. Emmanuel Dekoninck a choisi d’adapter la bande dessinée de Régis Loisel à la scène avec l’aide de Benoît Roland. Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2002, l’auteur-illustrateur a voulu comprendre pourquoi Peter refusait de grandir en se plongeant dans son passé, avant le « Pays imaginaire ». Une production de l’Atelier 210. Une collaboration avec le Centre Culturel d’Ottignies-Louvain-la-Neuve – www.poleculturel.be

Trois Vieilles (en tournée)

Distribution

Auteur : Alejandro Jodorowsky – Traduction : Brontis Jodorowsky – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant (Garga), Sébastien Chollet (Grazia), Pierre Jacqmin (Meliza), Coralie Vanderlinden (Meliza)  

Résumé

Une farce onirique déjantée avec marionnettes Des jumelles de quatre-vingt huit ans acariâtres et soi-disant toujours vierges luttent de façon grotesque pour sauver les apparences : qu’il s’agisse de leurs titres aristocratiques séculaires – en fait achetés récemment ; qu’il s’agisse de leur beauté et de leurs charmes – pour le moins décrépis ; qu’il s’agisse enfin de l’image respectable de la famille – à l’examen atrocement pourrie. Les commentaires réalistes et assassins de leur bonne, douze ans plus âgée qu’elles, égratignent leur carapace et dénoncent leur imposture. Les demi-sœurs de Cendrillon au Purgatoire. Dramaturge sud-américain, Alejandro Jodorowsky propose avec ses Trois vieilles de tanguer entre fiction et réalité au travers d’un langage proche du conte. Il crée un univers poétique, mythique et populaire dont il ressort un climat déjanté et grandguignolesque.

Une Flûte enchantée

Distribution

Auteur : Mozart – Adaptation : Peter Brook, Franck Krawczyk, Marie-Hélène Estienne – Metteur en scène : Peter Brook – Piano : Franck Krawczyk – Piano en alternance : Rémy Atasay – Interprétation : sept chanteurs lyriques en alternance : Dima Bawab, Malia Bendi Merad, Leïla Benhamza, Aylin Sezer, Jean-Christophe Born, Patrick Bolleire, Thomas Dolié, Antonio Figueroa, Virgile Frannais, Betsabée Haas, Vincent Pavesi, Adrian Strooper, Anne Emmanuelle Davy, Romain Pascal, Abdou Ouogolem, Stéphane Soo Mongo

Résumé

L’Opéra de Mozart revisité par Brook L’immense metteur en scène Peter Brook adapte « librement » l’ultime partition de Mozart, La Flûte enchantée, œuvre féerique, magique, qui ne cesse d’émerveiller tous ses publics, qu’ils soient connaisseurs, néophytes ou encore jeunes enfants ! Un ravissement à savourer en famille. Juvénile, troublante, drôle, cette histoire d’un jeune prince découvrant l’amour et la sagesse après avoir traversé les grandes épreuves du monde se déroule dans une clairière entourée de joncs en bambou. Pieds nus, sobrement vêtus, sans maquillage, les comédiens-chanteurs nous offrent la fable loin des conventions figées de l’opéra. Un spectacle léger et intense qui a su conserver la portée initiatique de l’œuvre de Mozart. Cette Flûte sera loin d’être celle qu’on peut attendre. La panoplie habituelle d’effets scéniques, le symbolisme ne feront pas partie du voyage. A leur place, le public pourra trouver un Mozart éternellement jeune, entouré de jeunes chanteurs talentueux, prêts à improviser, transposer, explorer de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Peter Brook, Franck Krawczyk et Marie-Hélène Estienne Les chants sont surtitrés en français : n’en perdez pas une miette ! Une coproduction C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord ; Festival d’Automne à Paris ; Attiki Cultural Society, Athènes ; Musikfest Bremen ; Théâtre de Caen ; MC2, Grenoble ; Barbican, Londres ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa ; Lincoln Center Festival, New York. Production déléguée : C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord, Paris. Avec le soutien du Centre International de Recherche Théâtrale.

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