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2017 - 2018

Alex au pays des poubelles

Distribution

Auteur : XL Production – Chorégraphie : Maria Clara Villa Lobos – Avec : Clara Henry, Gaspard Herblot, Antoine Pedros, Clément Thirion

Résumé

Projetée dans un pays imaginaire fait de déchets et d’objets de récup’, Alex – comme sa lointaine cousine Alice – entame un extraordinaire voyage. Au cours de celui-ci, elle rencontre des créatures atypiques, des personnages tantôt attachants, tantôt un peu plus effrayants et vit toutes sortes d’aventures. Entre danse et acrobaties, vidéo et théâtre d’objets, ce spectacle ludique aborde avec un humour décalé les enjeux de la surconsommation et l’affolante production de déchets qu’elle génère ! Un périple fantastique destiné à éveiller les consciences pour amener, qui sait, à transformer nos modes de consommation…

Amadeus

Distribution

Auteur : Peter Shaffer – Mise en scène : Alexis Goslain – Avec : Maroine Amimi (Venticello), Denis Carpentier (Wolfgang Amadeus Mozart), Didier Colfs (Antonio Salieri), Marc De Roy (Johann Kilian von Strack), Pauline Discry (Katarina), Julie Lenain (Constance Weber), Anthony Molina-Diaz (Majordome), Camille Pistone (Venticello), Michel Poncelet (Comte Orsini-Rosenberg), Jean-François Rossion (Baron van Swieten), Lucas Tavernier (Joseph II) – Adaptation et scénographie : Patrick de Longrée – Assistant à la mise en scène : Nicolas Legrain – Costumes et décors peints : Thierry Bosquet – Lumières Laurent Comiant – Décor sonore : Laurent Beumier – Mapping vidéo : François Jaime Preisser – Accessoires : Thibaut De Coster, Charly Kleinermann – Chorégraphie : Catherine Lottefier – Confection des costumes : Costhea – Maquillages : Véronique Lecroix

Résumé

La légendaire rivalité entre les deux compositeurs d’exception Mozart et Salieri, dans une intrigue haletante. Dans la Vienne de Joseph II en 1781, Antonio Salieri jouit de la faveur de l’Empereur et d’une place confortable à la cour. C’est alors qu’un jeune prodige du nom de Wolfgang Amadeus Mozart se révèle en voie de devenir le compositeur du siècle. Précédé d’une flatteuse réputation, mais sans grande éducation, il est rapidement pris en grippe par Salieri. Celui-ci, mordu de jalousie, développe une folie vengeresse face à un tel génie. Qu’une musique aussi belle puisse émaner d’un être aussi vulgaire lui apparaît comme l’un des tours les plus cruels de Dieu. Conscient de la menace que représente le jeune Mozart, Salieri va l’approcher pour tenter de l’évincer, mais également pour comprendre pourquoi il est si doué. Créé en 1979 à Londres puis à New York, « Amadeus » connaît un triomphe éclatant. L’adaptation cinématographique de Milos Forman a remporté 8 Oscars en 1984, dont celui du meilleur film. Son auteur, l’Anglais Peter Shaffer, reçoit en 1992 le William Inge Award pour son apport remarquable au théâtre américain. « Amadeus » est créé en août 2016 dans les ruines de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Il y récolte un franc succès avec sa scénographie – impressionnants décors signés Thierry Bosquet –, ses flamboyants costumes et ses superbes acteurs !

Au fil de l’histoire de Jean Louvet / Tournée générale (en tournée)

Distribution

Auteur : Jean Louvet – Dramaturgie et mise en scène : Armand Delcampe – Avec : Armand Delcampe, Jean-Claude Derudder, Marie-Line Lefebvre, Jean-Marie Pétiniot, Evelyne Rambeaux, Freddy Sicx, Manu Maffei, Michel Mainil

Résumé

Sur les traces de Jean Louvet – fidèle compagnon de l’Atelier Théâtre Jean Vilar –, ce spectacle-hommage retrace son parcours, comme un reflet de notre patrimoine. Fils de mineur, professeur durant 35 ans à Morlanwelz, Louvet est l’auteur de trente pièces qui parlent de nos racines, de la Wallonie, en particulier de la vie en Hainaut, lanterne rouge de l’Europe après des siècles de prospérité… Ce « fil de l’histoire » de nos 50 dernières années est illustré d’extraits d’œuvres du poète qui ont accompagné notre vie ces dernières décennies. S’ensuit sa toute dernière pièce, touchante d’humanité. « Tournée générale » nous invite à la terrasse d’un café. Six personnages seuls y attendent un ami, un fils, un ancien élève. De cette longue attente pourraient bien naître de nouvelles rencontres salutaires… Jean Louvet interroge une fois de plus la place de l’individu dans la société : comment se nouent les liens dans un monde d’isolement ? A qui tendre la main ?

Belles de nuit (en tournée)

Distribution

Auteur : Pedro Romero – Mise en scène : Alexis Goslain – Avec : Stéphanie Van Vyve, Pedro Romero  

Résumé

Dans sa vitrine aux néons fluos, Rose attend le client. Alors qu’elle vient de décommander son rendez-vous de ce soir, elle voit débouler dans son salon Nacho, un clandestin argentin poursuivi par la police. Qui est Rose ? Une femme qui recueille, soigne, apaise les hommes. De chacun, elle garde une trace dans ses carnets méticuleusement tenus et régulièrement consultés par Muriel, sa femme de ménage. « Paul. 52 ans. Pompier. Tatouage de Sphinx sur la fesse gauche. Fait la besogne en fredonnant des airs d’opéras. 60 €… » Mais Rose est aussi la femme d’un seul homme – Toni, son mec et son mac – pour qui elle est unique et pourtant partagée. Nacho quant à lui s’est exilé par amour et, trahi, se retrouve traqué par la police. Entre la prostituée au grand cœur et l’homme blessé, une même soif de liberté et d’indépendance, un même désir de rentrer dans la norme. Est-il possible de changer de vie après un mauvais départ ?

Bizar

Distribution

Auteur : Théâtre des 4 Mains – Mise en scène : Marie-Odile Dupuis – Avec : Kristin Arras, Marc Weiss

Résumé

Ça se passe chez une petite dame bizarre. Elle voyage dans son appartement, entre ses tableaux, ses meubles et son increvable télévision. Elle se promène en vélo d’intérieur et danse au son de son armoire musicale. Ses tiroirs débordent d’un fatras d’objets dont elle ne se sépare pas car ils ont le pouvoir de l’emmener partout. Ils sont vivants et lui tiennent compagnie. Mais parfois les objets lui résistent et ça l’énerve… C’est ainsi que débarque dans son univers un jeune réparateur. Il ouvre les armoires, branche les prises mais rien ne se passe selon sa logique ! Avec « Bizar », les enfants vont plonger dans un univers complètement loufoque, où deux personnages, qu’a priori tout oppose, vont s’apprivoiser en jouant ensemble. Un spectacle ludique et musical, une chorégraphie décalée avec peu de mots, pleine de surprises auditives et visuelles, une histoire qui balaie les préjugés.

Botala Mindele

Distribution

Auteur : Rémi De Vos – Dramaturgie et mise en scène : Frédéric Dussenne – Avec : Priscilla Adade (Louise), Valérie Bauchau (Mathilde), Stéphane Bissot (Corinne), Ansou Diedhiou (Dyabanza), Philippe Jeusette (Ruben), Benoît Van Dorslaer (Daniel), Jérémie Zagba (Panthère) – Assistant à la mise en scène : Quentin Simon – Scénographie : Vincent Bresmal – Costumes : Romain Delhoux – Lumières : Renaud Ceulemans – Vidéo : Dimitri Petrovic et Maxime Jennes – Musique originale : Jérémie Zagba – Son : Geoffrey François

Résumé

Après le succès retentissant d’ »Occident », Frédéric Dussenne revient à l’écriture impitoyable de Rémi De Vos. Un régal d’humour noir sur fond de néo-colonialisme en pleine déconfiture. C’est le soir. Il pleut. A Bruxelles ? Non, à Kinshasa. Ruben et Mathilde ont invité Daniel et sa femme, Corinne, à dîner. Ruben fait des affaires avec le gouvernement congolais. Daniel a un projet qui concerne le caoutchouc. Il a besoin de l’entremise de Ruben pour entrer en contact avec le ministre compétent. Et si la rencontre avec le ministre africain ne se déroulait pas comme prévu ? Pris au piège de son cauchemar néolibéral, mis à nu, l’homme blanc aurait-il perdu tout pouvoir de fascination ? Suprême ironie, s’il se faisait doubler, économiquement, par le dernier empire « communiste » de la planète… A quels renoncements faudrait-il qu’il s’abaisse pour survivre dans la jungle impitoyable qu’il a lui-même créée ?

Cache-cache

Distribution

Auteur : Théâtre de la Guimbarde – Mise en scène : Yutaka Takei – Avec : Pierre Viatour et Sara Olmo

Résumé

« Une chambre là. Un bruit dehors, des pas. Je me cache ici. Qui se cache là ? ». Le spectacle explore différentes émotions qui interviennent lors du rituel du coucher : peur, surprise, joie… Une invitation poétique à retrouver le plaisir de se cacher pour mieux se découvrir. Les yeux grands ouverts.

Callas, il était une voix

Distribution

Auteur : Jean-François Viot – Dramaturgie : Catherine L’Hoost et Patrick Brüll – Mise en scène : Patrick Brüll – Avec : Alain Eloy et Anna Renouprez – Lumières : Laurent Kaye – Son : Eric Degauquier – Coiffures et maquillages : Sara Oul – Régie son et lumières : Eric Degauquier – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Construction décor : Jean-Philippe Hardy et Manu Maffei – Direction technique : Jacques Magrofuoco – Assistante à la mise en scène : Daphné Liegeois – Stagiaire : Aurélie Swiri – Remerciements : Sébastien Fernandez, Claude-Pascal Perna (conseils et documentations), Saïd Belbecir (prêt accessoires vintages), Giuseppe Talamo (ténor), Fabian Jardon (pianiste), Liliane Breuer (couturière) et L’Alliange à Durbuy (accueil et logement stage préparatoire)

Résumé

En cette belle fin d’après-midi de 1977, François Grenier – journaliste pour la radio – n’a qu’une idée en tête : empoigner sa valise pour fuir Paris et ses soucis professionnels, sauter dans le train et rejoindre sa famille en vacances. Mais une actualité brûlante va le retenir dans la capitale. En milieu de journée, Maria Callas est décédée, seule, dans son appartement. Chargé par sa direction de réaliser une émission spéciale pour le lendemain, François plonge dans la documentation. Jusqu’à ce que – par réelle magie ou grâce à sa puissante imagination – une figure féminine mystérieuse fasse son apparition. Sur le ton de la confidence, les moments clés de la vie de la diva sont incarnés par nos héros, révélant un parcours d’artiste et de femme jalonné de surprises. Car la pièce n’est pas d’abord un récit de vie, mais la rencontre entre deux êtres humains qui opère sur chacun une transformation inattendue…

Camille

Distribution

Auteur : François Ost – Adaptation : François Ost, Nele Paxinou – Mise en scène : Nele Paxinou – Avec : Marie Avril, Virgile Magniette, Bernard Sens – Danseurs : Robin Capelle, Juliette Colmant, Caroline Givron – Avec la participation de : Marie-Claire Clausse (la mère), Quentin Milo (le docteur) – Avec la voix de : Mathieu Moreau – Assistant à la mise en scène : Nathan Michel – Chorégraphie : Nono Battesti – Scénographie : Lionel Lesire – Musique : Pascal Charpentier – Costumes : Sylvie Van Loo, France Lamboray – Vidéo et régie : David Taillebuis – Maquillages : Margaux Cabuy

Résumé

Camille Claudel, artiste de génie, a suscité quantité de biographies, de romans, d’adaptations cinématographiques… Et pourtant, cette figure énigmatique ne cesse d’interpeller, comme le mystère de son œuvre. Solidement documentée, la pièce de François Ost dresse le portrait complexe et vibrant de cette sculptrice de caractère. A travers quatre saisons, elle plonge aux sources de l’imaginaire artistique : le printemps de la jeunesse complice avec son frère Paul (l’auteur), l’été des amours avec Rodin, l’automne des grandes ruptures de la maturité, l’hiver de l’enfermement psychiatrique… L’écriture puissante et poétique est sublimée par une très belle mise en scène signée Nele Paxinou, fondatrice des Baladins du Miroir, où dialoguent sculpture, jeu et chorégraphie. L’ensemble reflète la force créatrice intense qui habitait Camille Claudel, entre génie et folie, au cœur d’une société dominée par les hommes. Un hymne à la création, beau, simple, évident !

Cercle miroir transformation (en tournée)

Distribution

Auteur : Annie Baker – Traduction : Patricia Morejón, Nick Millett – Mise en scène et scénographie : Nick Millett – Avec : Luc Brumagne, Nicolas Buysse, Kim Leleux, Cécile Van Snick, Camille Voglaire  

Résumé

Dans un petit village du Vermont, deux hommes et deux femmes participent à un atelier de théâtre. Sous la houlette de Marty, leur dynamique coach, Lauren l’adolescente rêveuse, Schultz l’ouvrier divorcé, Theresa la comédienne en plein questionnement et James le mari de Marty dévoilent peu à peu leurs aspirations profondes et leur fragilité. Au fil des semaines et d’exercices incongrus, chacun dépasse peu à peu ses complexes, sa peur du ridicule et ses blessures camouflées. Cet atelier va changer leur vie ! Entre rire et émotions, l’Américaine Annie Baker, déjà lauréate du Prix Pulitzer à 35 ans (The Flick, 2014), signe une comédie drôle, tendre et cruelle à la fois. Un spectacle profondément humain.

Clara Haskil, prélude et fugue

Distribution

Auteur : Serge Kribus – Mise en scène : Serge Kribus – Avec : Anaïs Marty – Lumières : Jacques Magrofuoco – Scénographie : Jacques Magrofuoco et Serge Kribus – Création du rideau de scène : Max Lapiower – Costumes : Fabienne Damiean – Son : Eric Degauquier – Enregistrements : Emmanuel Emerich (violon), Yves-Laurent Taccola (piano), Haïk Gouchtchian (duduk), Benoît Ouvrard (ingénieur du son) – Training vocal : Pauline Claes – Assistanat : Dorian Fourny – Construction décor : l’équipe technique de l’Atelier Théâtre Jean Vilar – Régie : Damien Zuidhoek – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

La petite Clara naît à Bucarest en 1895. Elle ne sait pas encore écrire que, déjà, elle reproduit à l’oreille les mélodies qu’elle entend. A sept ans, séparée de sa mère et de ses sœurs, elle part étudier le piano à Vienne. Quand la jeune femme joue à Lausanne, Bruxelles ou Londres, le public se lève, les orchestres applaudissent, les chefs s’inclinent. Pourtant quelque chose ne fonctionne pas. Aucun agent ne mise sur la pianiste connue pour son trac maladif, une trop grande modestie, et une santé fragile. Paris l’ignore. Deux conflits mondiaux feront le reste. Malgré son talent unique, Clara Haskil mettra une vie entière avant d’atteindre enfin, en 1950, une notoriété et un succès mondial. Elle décède à Bruxelles, dix ans plus tard. « Clara Haskil, prélude et fugue » est l’histoire de sa vie.

Conversations avec mon père

Distribution

Auteur : Herb Gardner – Version française : Jean-Claude Grumberg – Mise en scène : Jean-Claude Berutti – Avec : François Bertrand (Nick), William Clobus (Charlie à 12 ans), Axel De Booseré (Charlie), Ferdinand Despy (Sammy / Monsieur Bleu), Itsik Elbaz (Eddie), Antoine Herbulot (Joey à 12 ans / Finney), Clément Papachristou (Joey), Bernadette Riga (Hannah), Marvin Schlick (Jimmy Scalso), Lotfi Yahya Jedidi (Zaretsky), Aylin Yay (Gusta) – Assistant à la mise en scène : François Bertrand – Scénographie : Rudy Sabounghi – Costumes : Colette Huchard – Maquillages et coiffures : Rebecca Flores – Lumières : Christophe Forey – Réalisation des décors et des costumes : Ateliers du Théâtre de Liège – Création son : Pierre Dodinval

Résumé

Charlie revient sur les lieux de son enfance : le café de son père sur Canal Street à New York. Là, il se remémore l’histoire de sa famille, une saga qui s’étend des années 1930 aux seventies. On y pleure, on y rit, dans ce bistrot, attablé avec la famille et sa clientèle triée sur le volet. On discute, et surtout, on se dispute, aussi bien en yiddish qu’en américain, mais toujours avec un accent venu d’ailleurs. C’est tout simplement truculent ! Juif originaire d’Europe de l’Est, le patriarche Itzhak Goldberg se rebaptise Eddie Ross. Il rêve de faire prospérer son commerce et de se fondre dans le moule yankee. Pas facile avec une épouse respectueuse des traditions et deux fils confrontés à l’antisémitisme. Et depuis l’Europe, le grondement du nazisme et de la guerre leur parvient… Par un jeu de flash-back permanent, 11 comédiens donnent corps aux souvenirs de Charlie et nous livrent les tranches de vie d’un petit groupe d’émigrants juifs pas encore tout à fait adaptés au « modern way of life ». On s’attache irrésistiblement à la joie de vivre et à l’universalité de ces personnages hauts en couleur.

Corbeaux de jour (en tournée)

Distribution

Auteur : Pedro Romero – Mise en scène : Alexis Goslain – Avec : Stéphanie Van Vyve, Pedro Romero  

Résumé

Après le succès de « Belles de nuit » (tournée en Wallonie, Prix de la Meilleure comédienne aux Prix de la critique 2015), Pedro Romero nous livre un nouveau texte empli d’humanité et d’humour, la suite des aventures de Muriel, la femme de ménage, et Nacho, le clandestin. Désormais à la tête d’une entreprise de pompes funèbres, le couple s’essouffle. Mais leur métier est propice aux rencontres… « Corbeaux de jour », c’est avant tout une pièce sur la vie avec ses hauts et ses bas, ses deuils et ses joies. Stéphanie Van Vyve et Pedro Romero y interprètent chacun deux rôles. Une performance déjà saluée lors du premier volet, réitérée ici dans une toute nouvelle histoire.

Des illusions

Distribution

Auteur : Compagnie 3637 – Mise en scène : Baptiste Isaia – Avec : Sophie Linsmaux, Bénédicte Mottart et Coralie Vanderlinden – Scénographie : Aurélie Deloche – Lumières : Christian Halkin – Musique : Philippe Lecrenier – Costumes : Isabelle De Cannière – Vidéo : Sébastien Corre

Résumé

Ce soir, Emma fête ses 17 ans. Thème de la soirée : « Que veux-tu devenir plus tard ? ». Les invités se prêtent au jeu et arrivent tous déguisés. Mais ce que cette réponse implique, au-delà de la fête, paralyse Emma. Que vais-je bien pouvoir faire plus tard ? Comment me projeter alors qu’on nous répète qu’il n’y a presque plus de travail ? Face à la route toute tracée qu’on lui indique, Emma vacille… Sur scène, la Compagnie 3637 mêle théâtre, danse et musique dans un dialogue engagé et poétique. Les formes artistiques se répondent pour créer un fil narratif et émotionnel qui tend à attiser l’imaginaire et déployer l’inspiration. Après « Zazie & Max » et « Cortex », le nouveau spectacle issu de la collaboration entre la Compagnie 3637 et Baptiste Isaia, à voir à partir de 13 ans ! <img2970|left>

Gunfactory

Distribution

Auteur : Jean-Michel d’Hoop – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Léone François Janssens, Léa Le Fell, Héloïse Meire, Corentin Skwara, Benjamin Torrini – Vidéo : Yoann Stehr – Musique : Pierre Jacqmin – Marionnettes : Natacha Belova – Lumières : Christian Halkin – Scénographie : Noémie Vanheste – Direction technique : Loïc Le Foll – Assistanat à la mise en scène : François Regout et Lucile Vignolles – Attachée de production : Catherine Ansay – Assistanat de production : Monelle Van Gyzegem – Diffusion : Vassilia van der Heyden

Résumé

Notre pays a beau être petit par sa taille, il fait partie des grands dans le domaine de l’armement. Leader des exportations vers le Moyen-Orient, la Belgique possède l’une des fabriques d’armes légères les plus célèbres au monde : la FN Herstal. Mais ce marché est-il un business comme les autres ? Sur scène, les points de vue et les personnages défilent : un père collectionneur d’armes initie sa fille à sa passion, un commercial vante les mérites de la kalash’, un ingénieur soigne sa bonne conscience, des décideurs politiques cultivent la langue de bois, une syndicaliste rappelle que la FN Herstal fait vivre des milliers de familles… La Compagnie Point Zéro vise juste : « Gunfactory » constate, pose des questions, mais ne juge pas. Si la démarche est documentaire – plus d’un an de recherches –, la mise en scène plurielle mêle vidéo, jeu théâtral et marionnettes. C’est vertigineux, puissant, interpellant.

Jour d’été

Distribution

Auteur : Slawomir Mrozek – Traduction : Jean-Yves Erhel – Mise en scène : Alan Bourgeois – Avec : Rachid Benbouchta, Isabelle Renzetti et Fabrice Rodriguez – Scénographie et lumières : Thibault Sinay – Création sonore : Fabian Coomans – Création vidéo : Julien Marcelle

Résumé

Une station balnéaire, un jour d’été. Deux hommes semblent bien décidés à se suicider. Déveinard désire tout, mais n’obtient rien. Éveinard ne veut plus rien puisqu’il a déjà tout. Chacun envie l’autre et ils se disputent le privilège de la mort. Soudain, une apparition fugace, une jolie dame au coin de la rue. Cette rencontre inopinée marque le début d’une succession de situations incongrues, irrésistiblement drôles. Lucide et provocant, Slawomir Mrozek est reconnu comme l’un des plus grands dramaturges et auteurs satiriques européens. Il a également publié dans la presse des caricatures et autres dessins caustiques. Traduite dans plus d’une vingtaine de langues, son œuvre dépeint les absurdités de la vie quotidienne et dénonce le système établi en révélant sa grotesque aberration. La réussite à tout prix valorisée par notre société apporte-t-elle vraiment bonheur et bien-être ? Chacun risque de se reconnaître dans cette irrésistible tragi-comédie qui a la saveur insensée de la réalité. Créée au Festival Royal de Théâtre de Spa en 2015, la pièce a été unanimement appréciée par le public et la presse.

Kennedy

Distribution

Auteur : Thierry Debroux – Mise en scène : Ladislas Chollat – Avec : Alain Leempoel, Dominique Rongvaux, Anouchka Vingtier – Scénographie : Emmanuelle Roy – Costumes : Jackye Fauconnier – Création maquillages et coiffures : Bouzouk – Lumières : Alban Sauvé – Vidéos : Nathalie Cabrol – Musique : Frédéric Norel  

Résumé

Mai 1962 : Gala pour l’anniversaire du Président John F. Kennedy. Ce fameux soir où Marilyn, plus aguicheuse que jamais, susurre un « Happy Birthday Mister President » entré dans la légende. JFK s’éclipse dans une suite de l’hôtel. Son frère Bobby le presse de rejoindre les invités et de serrer des mains, mais Jack en est incapable tant son dos le fait souffrir. Ce n’est pas le personnage fringant avec son merveilleux sourire de gendre idéal qui apparaît mais un homme fragile avec ses failles, ses secrets qu’il dissimule d’ordinaire si bien. Une mystérieuse jeune femme parvient à s’introduire dans la suite présidentielle. Elle semble tout savoir des Kennedy. Grâce à elle, on va en apprendre long sur la personnalité de ce président emblématique… Un suspense psychologique qui nous fait entrer dans les coulisses du pouvoir et révèle la part d’ombre de cette dynastie qui a fait rêver le monde. Le spectacle a connu un succès retentissant lors de sa création au Théâtre Royal du Parc, avec lequel nous collaborons régulièrement avec bonheur.

L’École des ventriloques

Distribution

Auteur : Alejandro Jodorowsky – Traduction : Brontis Jodorowsky – Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop – Avec : Cyril Briant, Sébastien Chollet, Pierre Jacqmin, Emmanuelle Mathieu, Fabrice Rodriguez, Anne Romain, Isabelle Wéry – Costumes et marionnettes : Natacha Belova – Scénographie : Aurélie Deloche, Michel Hébert, Natacha Belova et Jean-Michel d’Hoop – Musique : Pierre Jacqmin – Vidéo : Michel Hébert – Lumières : Xavier Lauwers

Résumé

Vous aviez été touchés par son originalité. On ne résiste pas au plaisir de célébrer avec la Compagnie Point Zéro les 10 ans de ce spectacle atypique qui a vu le jour dans nos murs et qui depuis lors a tourné dans le monde entier (Brésil, Chili, Espagne, Russie, Japon, Avignon, Corée du Sud…). Près de 150 représentations ! Écrit par Alejandro Jodorowsky pour la Compagnie Point Zéro, « L’École des ventriloques » développe une identité forte et singulière et nous plonge dans l’œuvre d’un visionnaire provocateur. Dans un monde parallèle où les marionnettes font la loi, Céleste, héros de cette folle aventure, se démène pour trouver sa voie. Y parviendra-t-il ? Et puis parviendra-t-il à résoudre l’énigme ? Qui manipule qui ? Un texte rythmé et féroce, la verdeur d’un langage qui transgresse toutes les règles par le truchement de la marionnette : tout est permis dans cet univers déjanté, ludique, au confluent du rêve et de la réalité. Ce conte philosophique nous émerveille, nous fait rire, nous fait peur, agissant tel un miroir déformant des nombreuses facettes de notre personnalité.

La Petite Fille aux allumettes

Distribution

Auteur : Pan ! la compagnie – Texte : Julie Annen, avec le soutien de Fabrice Melquiot, d’après Hans Christian Andersen – Mise en scène : Julie Annen – Avec : François de Saint-Georges, Salvatore Orlando, Viviane Thiebaud, Mathieu Ziegler

Résumé

Un soir de réveillon, une petite fille tente de vendre des allumettes dans les rues enneigées… Le conte d’Andersen résonne dans nos mémoires, avec ses images contrastées de fête chaleureuse et de misère glacée. Sa fin tragique, aussi, qui laissait les enfants désemparés. « Ah bon, elle meurt ? Mais quand tu dis qu’elle meurt, elle meurt mais pas vraiment, pas vrai ? Si ? Mais quelle idée de me lire ça, Maman… Tu veux que je fasse des cauchemars, Papa ? » Plutôt que de s’en tenir à cette fin si triste, Julie Annen a demandé à des enfants d’en inventer une autre. Elle a rencontré des enfants de 5 à 12 ans, pour leur poser cette question et évoquer avec eux la précarité, ce mal discret qui se cache parfois sous nos propres fenêtres. Et le résultat, c’est Andersen, la fatalité en moins, les questions en plus ; rien n’est édulcoré du conte original, car le XXIème siècle n’est pas moins dur que le XIXème siècle, mais l’humour bouscule, la tendresse renverse.

Laïka

Distribution

Auteur : Ascanio Celestini – Traduction : Patrick Bebi – Mise en scène : Ascanio Celestini – Avec : David Murgia, Maurice Blanchy (Accordéon) – Voix-off : Yolande Moreau – Composition musicale : Gianluca Casadei

Résumé

Souvenez-vous de « Discours à la nation », Prix de la Critique du meilleur spectacle en 2013 avant de parcourir le monde. Riche de cette expérience, le génial duo Ascanio Celestini et David Murgia nous revient avec « Laïka ». C’est l’histoire d’un pauvre Christ revenu sur Terre non plus pour la libérer de ses péchés, mais pour l’ausculter. Et il se retrouve bien seul au milieu des fatras du monde. Depuis la fenêtre de son appartement où il vit avec Pierre, ce messie improbable observe ce qui se dessine en bas : le va-et-vient d’un clochard, migrant qui a fui son pays en guerre et qui a installé ses quartiers sur le parking du supermarché, de la voisine qui a la tête embrouillée, de la prostituée du quartier… Un vrai concentré d’humanité réduit à 1000 m² de bitume, que le brave Jésus scrute à distance depuis son petit paradis-studio, impuissant mais bienveillant. Comme dans « Discours à la nation », nous voici plongés dans un monde engagé et imagé, où évoluent des personnages attachants et naissent des émotions fortes, où l’on passe de l’ironie à la farce, de la satire politique à la réalité crue. Et on se laisse emporter par une fable incroyable qui nous donne au final une grande leçon de vie. <img2971|left>

Le Misanthrope

Distribution

Auteur : Molière – Mise en scène : Dominique Serron – Avec : Laure Voglaire (Célimène), Alexia Depicker (Arsinoé et Eliante), Patrick Brüll (Alceste), François Langlois (Philinte), Vincent Huertas (les autres personnages) – Assistante artistique générale : Florence Guillaume – Set design : Manon Meskens – Vidéo, teaser et photos : Abdel El Asri – Costumes : Chandra Vellut – Lumières : Xavier Lauwers – Assistants artistiques dramaturgie et pédagogie : Vanessa Fantinel et Paul-Henry Crutzen – Construction décor : Jean-Philippe Hardy et Vincent Lamer (ATJV) – Régisseur général : Bruno Smit – Régie lumières : Manu Maffei – Régie son/vidéo : Eric Degauquier – Stagiaire assistanat artistique : Maïlys Dumon – Stagiaire préparation scénographie : Clémentine Gomez – Photos de plateau : Pierre Bolle

Résumé

Au XVIIème siècle, les salons rassemblaient les coquets, les frivoles, les opportunistes et les arrivistes, mais aussi des artistes, tous gourmands d’existence et de reconnaissance sociales.Au XXIème siècle, le mondain possède un compte Twitter, le hipster poste des photos sur Instagram, et la coquette tient salon sur son blog ou sur Facebook, Flickr, Tumblr… Pour ce « Misanthrope », l’Infini Théâtre fait entendre avec subtilité le texte original de Molière (quel plaisir !) ancré dans notre réalité actuelle. La superficialité des salons précieux de l’époque ne se retrouve-t-elle pas aujourd’hui dans la virtualité des réseaux sociaux ? Alceste voudrait voir Célimène, lui parler, capter son attention, connaître ses sentiments. Mais comment contourner sa futilité ? Et surtout, comment la soustraire, ne fût-ce qu’un instant, à la société virtuelle dont elle s’est faite reine à travers les écrans ? Accro aux réseaux sociaux, elle veut être admirée, recherchée, « likée »… à tout prix.

Le Vent souffle sur Erzebeth

Distribution

Auteur : Céline Delbecq – Mise en scène : Céline Delbecq – Avec : Muriel Bersy (La mère), Julien Roy (Le médecin), Réal Siellez (Le Coryphée), Charlotte Villalonga (Erzebeth) – Les habitants du village : Sylvie Bouchez, Yves Bouguet, Simon Braem, Martine Courtois, Pascale Crombez, Liam Debruel, Hugues Dutrannois, Nancy De Fauw, Véronique Lambrechts, Louison Martens, Lucie Pousset, Dominique Rinchiuso – Et la voix de : Zoë Glinne – Fanfare : Cyril Crepel (Accordéon chromatique), Christian Dumeunier (Sax ténor), Emmanuel Florio (Tuba basse), Joël Grigolato (Trombone), François Houx (Sax alto) – Musique : Eloi Baudimont – Scénographie : Delphine Coërs – Lumières : Clément Papin – Vidéo : Thyl Mariage, Delphine Coërs – Costumes : Anna Terrien – Assistant à la mise en scène : Virgile Magniette – Régisseur son : John Cooper – Régisseur lumière : Clément Papin

Résumé

À Somlyo, petit village encerclé par la mer, les montagnes et un volcan, le vent souffle six jours par mois. Parmi les villageois, Erzebeth, 20 ans et déjà angoissée par le temps qui passe et la vieillesse. Chaque tempête déclenche chez elle de surprenantes réactions… Un jour, elle sauve une enfant et devient l’héroïne du village. Mais le sang de la petite fille blessée n’a-t-il pas rajeuni les mains d’Erzebeth ? Pour ce nouveau projet très ambitieux, Céline Delbecq crée l’événement en transposant un village sur un plateau de théâtre. Généreuse et impliquée, elle travaille depuis plusieurs mois déjà avec une fanfare de 5 musiciens et 12 comédiens amateurs qui incarneront le chœur des habitants de Somlyo. Une formidable aventure humaine ! Laissez-vous transporter par la plume unique, éminemment touchante, de cette jeune autrice belge et par ses 21 interprètes…

Les Femmes savantes (en tournée)

Distribution

Auteur : Molière – Dramaturgie et mise en scène : Armand Delcampe – Avec : Patrick Brüll, Morgane Choupay, Agathe Détrieux, Marie-Line Lefebvre, Julien Lemonnier, Alexandre Mathieu, Pierre Poucet, Freddy Sicx, Valéry Stasser, Cécile Van Snick, Jean-François Viot, Nathalie Willame  

Résumé

Henriette et Clitandre sont amants mais, pour se marier, ils doivent obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Son père et son oncle sont favorables à l’union, mais sa mère veut lui faire épouser Trissotin, un faux savant aux dents longues, plus intéressé par l’argent que par l’érudition. Armand Delcampe choisit de plonger dans l’univers des « années folles ». Gérald Watelet signe sa première création de décor et de costumes pour le théâtre. Un défi relevé de manière magistrale par ce grand monsieur qu’on connaît maître d’hôtel, chef, couturier, chroniqueur (Sans Chichis) et présentateur (C’est du belge, Un Gars, un Chef).

Les Mandibules

Distribution

Auteur : Louis Calaferte – Mise en scène : Patrick Pelloquet – Avec : Toni D’Antonio (Le boucher), Sophie Delogne (Babette), Patrick Pelloquet (Monsieur Wilfrid), Hélène Raimbault (Madame Walter), Didier Royant (Monsieur Walter), Robin Van Dyck (Baby), Cécile Van Snick (Madame Wilfrid) – Assistante à la mise en scène : Hélène Gay – Lumières : Patrick Pelloquet – Maquillages : Carole Anquetil – Scénographie : Sandrine Pelloquet – Costumes : Lionel Lesire – Univers sonore : Pierre Lebrun – Régie générale : Manu Maffei – Régie plateau : Jean-Philippe Hardy, Vincent Lamer – Techniciens : Eric Degauquier, Damien Zuidhoek – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Construction décor : l’Atelier du Théâtre Régional des Pays de la Loire (Henri Gallard) – Peinture décor : Karine Trimoreau, Sandrine Pelloquet – Direction technique : Jacques Magrofuoco

Résumé

Monsieur et Madame Walter sont attendus avec leur fils Baby chez les Wilfrid pour célébrer l’anniversaire de Babette, leur fille unique. Au menu, coq au vin, canard au sang, anguilles au vert, soufflé de volaille, grillades de porc, steak à l’ail, galette de crevettes, raie au champagne, croustade suprême… Car manger, c’est la vie ! Avec un comique dévastateur, « Les Mandibules » nous présente une société où surconsommation alimentaire est synonyme de confort. La nourriture comme remède à l’angoisse du lendemain. Chacun cultive sa couche de graisse pour se protéger… de quoi ? On ne sait pas trop… Mais lorsque la viande vient à manquer, lorsque les enfants commencent à avoir faim et que les mémoires ne se souviennent plus de la satiété, c’est alors que les comportements surprenants apparaissent !

Madame Bovary

Distribution

Auteur : Gustave Flaubert – Adaptation : Paul Emond – Mise en scène : Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps – Avec : Gilles-Vincent Kapps, Sandrine Molaro, David Talbot, Félix Kysyl, Paul Granier – Scénographie : Barbara de Limburg – Lumières : François Thouret – Costumes : Sabine Schlemmer – Musique originale : Gilles-Vincent Kapps – Collaboration artistique : Grétel Delattre – Direction technique : Jean-François Vacher-Aveline – Assistante technique : Aurélie Bessard – Régisseur général : Héloïse Evano

Résumé

Ceux qui ne connaissent pas le roman auront envie de le lire, les autres brûleront de s’y replonger. Adapter un chef-d’œuvre de la littérature en une pièce de théâtre d’1h30 ? L’auteur belge Paul Emond relève le challenge ! Sur le plateau, le magnifique roman de Flaubert devient un spectacle accessible, actuel, virevoltant. Après un beau succès à Paris (plus de six mois de représentations !) et à Avignon, nous nous réjouissons de vous présenter « Madame Bovary ». Quatre comédiens vont conter, chanter, incarner la grande épopée d’Emma Bovary. La révolte romanesque, le combat instinctif d’une femme qui refuse de se résigner à sa condition et cherche, quel qu’en soit le prix, à faire l’expérience sensuelle et exaltante d’une vie où figurent l’aventure, le plaisir, le risque, la passion. Une femme – Sandrine Molaro, nommée aux Molières 2016 –, trois hommes, un récit inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie. Ponctué de musique live, « Madame Bovary » donne chair à la sensibilité, à l’ironie, à la force poétique de Flaubert et nous parle de nous, hommes et femmes d’aujourd’hui.

Mouton noir

Distribution

Auteur : Alex Lorette – Mise en scène : Clément Thirion – Avec : Gwen Berrou, Sarah Espour, Gwendoline Gauthier, Sarah Grin, Ophélie Honoré, Déborah Marchal, Lucas Meister, Fiona Willemaers – Assistante à la mise en scène : Coraline Clément – Scénographie : Frédérique de Montblanc – Costumes : Alexis Roland – Réalisation des décors et des costumes : Ateliers du Théâtre de Liège    

Résumé

Pendant que sa mère fait de l’aérobic, des courses et des petits plats, Camille, 15 ans, essuie chaque jour des humiliations et des insultes. Sans doute est-elle un peu spéciale, trop renfermée, comme la présentent les adultes qui l’entourent. Mais qui l’écoute ? Qui saisit les petits signes qui constituent autant d’appels à l’aide ? En contrepoint, un autre destin se joue. Celui d’Albi, une jeune truie albinos qui doit lutter pour survivre parmi ses congénères dans un élevage industriel. Des histoires éloignées ? Pas tant que ça… Happé par les dialogues incisifs d’Alex Lorette, on suit avec curiosité le déroulement de cette histoire finement observée. Avec un humour grinçant et cruel, il nous fait entrer dans le quotidien d’un groupe de jeunes. Et sans jugement, il aborde un sujet qui interpelle : le harcèlement, comme un premier pas pour ouvrir le débat sur cette réalité actuelle. Dans un univers pop et musclé, le metteur en scène Clément Thirion manie flash-back, vidéo et ambiguïté des personnages pour détricoter les mécanismes d’exclusion. Comment devient-on le bouc émissaire, le « mouton noir » de la bande ? Comédien (meilleur espoir masculin aux Prix de la Critique en 2008), performeur hors pair, Clément Thirion bouscule les formes scéniques et explore le mouvement, comme tout dernièrement avec son spectacle « Fractal ».

Qui a tué Amy Winehouse ?

Distribution

Auteur : Pietro Pizzuti – Mise en scène : Christine Delmotte-Weber – Avec : Alain Eloy, Gauthier Jansen – Scénographie : Noémie Vanheste, Christine Delmotte-Weber – Création sonore : Daphné D’Heur – Lumières : Laurent Kaye, Antoine Vilain – Assistanat à la mise en scène : Fanny Donckels – Régie (en alternance) : Damien Zuidhoek, Eric Degauquier

Résumé

Sur scène, point de diva britannique, mais Gauthier et Sambuca. Comme tout le monde, Gauthier est né sans le vouloir. Puis, comme beaucoup, il a pris goût à la vie. Et comme certains, il lui a donné un sens. Il est devenu clown sans frontières pour intervenir bénévolement auprès de populations victimes de la guerre, de la misère ou de l’exclusion. Aujourd’hui, il est en pleine remise en question. Sambuca – son ange gardien – lui apparaît. Que vont-ils faire de leur rencontre ? La fêter dans un grand éclat de rire et se soûler comme deux bons copains ? La renier et vendre leur âme à leurs démons ? La savourer comme un repas d’adieu à tous les dieux ? Nous assistons à un grand rêve éveillé où Gauthier touche de près ses souffrances, ses questionnements, certains souvenirs d’enfance. Dans ce no man’s land onirique, les apparitions se succèdent et transforment peu à peu Gauthier pour lui rendre une force vitale.

The Elephant in the room

Distribution

Auteur : Cirque Le Roux – Mise en scène : Charlotte Saliou – Avec : Gregory Arsenal, Valérie Benoit, Philip Rosenberg, Yannick Thomas – Intervenant / Oeil extérieur : Raymond Raymondson – Chorégraphie / claquettes / adagio : Brad Musgrove – Musique originale : Alexandra Stréliski – Création costumes : Gregory Arsenal, Philip Rosenberg – Costumes : Emily L Ockenfels  

Résumé

Délicieusement rétro, le Cirque Le Roux mise sur le burlesque pour envelopper d’élégance une mystérieuse intrigue. Un spectacle inhabituel, fusion entre le cirque, les films noirs hollywoodiens et le théâtre. Une bombe d’esthétisme et de folie joyeuse ! Automne 1937, mariage de Miss Betty. Trois dandys font irruption dans le salon fumoir monochrome où est venue s’isoler la jeune mariée. Tous les quatre tentent de protéger un inavouable secret dans ce lieu qui devient le théâtre des rebondissements les plus improbables. Grandes glissades, rires, bagarres, danses s’enchaînent…. Un déferlement d’exploits et d’émotions, le tout arrosé de champagne.

Un Tailleur pour dames

Distribution

Auteur : Georges Feydeau – Mise en scène : Georges Lini – Avec : France Bastoen (Suzanne), Isabelle Defossé (Yvonne), Eric De Staercke (Aubin), Stéphane Fenocchi (Moulineaux), Michel Gautier (Etienne / Madame d’Herblay), Louise Jacob (Rosa / Pomponnette), Thierry Janssen (Bassinet), Marie-Paule Kumps (Madame Aigreville) – Scénographie et costumes : Thibaut De Coster, Charly Kleinermann – Vidéo et son : Sébastien Fernandez – Lumières : Jacques Magrofuoco – Assistante à la mise en scène : Nargis Benamor – Régie générale, son, lumières : Manu Maffei – Régie plateau : Jean-Philippe Hardy, Vincent Lamer – Habilleuse : Emmanuelle Froidebise – Construction décor : L’Entrepool (Vincent Rutten) (Vincent Rutten) – Techniciens lumières : Mathieu Bastyns, Damien Zuidhoek – Technicien son : Eric Degauquier – Direction technique : Jacques Magrofuoco – Stagiaire assistanat : Malika Temoura – Stagiaire observation : Elise Deschambre

Résumé

Quand on aime le comique au théâtre, il n’y a pas mieux que Feydeau et sa mécanique implacable ! Ça virevolte à un rythme d’enfer, ça court, ça se cache, ça se débat. Et au-delà du rire, on perçoit le portrait acide d’une époque pas si éloignée de la nôtre… Tout réussit à Moulineaux, jusqu’à ce Bal de l’Opéra ! Il n’a pas dormi chez lui, occupé toute la nuit à attendre son éventuelle future maîtresse. Au petit matin, sa femme Yvonne attend des explications. Par chance, Bassinet, un ami, vient lui demander un service. Et s’il devenait son alibi ? De quiproquos en mensonges, face à sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse, l’amante de celui-ci qui fut jadis la sienne, Moulineaux est emporté dans un tourbillon d’événements qu’il essaie de maîtriser tant bien que mal. On peut compter sur le talent et l’inventivité de Georges Lini – qui avait revisité « Un Conte d’hiver » de Shakespeare en 2016 – pour proposer un Feydeau contemporain, étonnant et ludique. Dans un décor qui réserve quelques surprises, nos huit comédiens complices s’en donnent à cœur joie. Un régal à l’approche des fêtes !

Un Tailleur pour dames (en tournée)

Distribution

Auteur : Georges Feydeau – Mise en scène : Georges Lini – Avec : France Bastoen, Isabelle Defossé, Eric De Staercke, Stéphane Fenocchi, Michel Gautier, Louise Jacob, Thierry Janssen, Marie-Paule Kumps

Résumé

Quand on aime le comique au théâtre, il n’y a pas mieux que Feydeau et sa mécanique implacable ! Ça virevolte à un rythme d’enfer, ça court, ça se cache, ça se débat. Et au-delà du rire, on perçoit le portrait acide d’une époque pas si éloignée de la nôtre… Tout réussit à Moulineaux, jusqu’à ce Bal de l’Opéra ! Il n’a pas dormi chez lui, occupé toute la nuit à attendre son éventuelle future maîtresse. Au petit matin, sa femme Yvonne attend des explications. Par chance, Bassinet, un ami, vient lui demander un service. Et s’il devenait son alibi ? De quiproquos en mensonges, face à sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse, l’amante de celui-ci qui fut jadis la sienne, Moulineaux est emporté dans un tourbillon d’événements qu’il essaie de maîtriser tant bien que mal. On peut compter sur le talent et l’inventivité de Georges Lini – qui avait revisité « Un Conte d’hiver » de Shakespeare en 2016 – pour proposer un Feydeau contemporain, étonnant et ludique. Dans un décor qui réserve quelques surprises, nos huit comédiens complices s’en donnent à cœur joie.

Viva !

Distribution

Auteur : Vivaldi et Vincent Engel – Mise en scène et scénographie : Gabriel Alloing – Avec : Pietro Pizzuti (comédien), Julia Szproch (soprano), Sarah Théry (mezzo-soprano) et l’ensemble baroque Les Muffatti – Assistante à la mise en scène : Joëlle Franco – Création costumes : Astrid Michaelis – Création lumière : Benjamin Struelens – Création vidéo : Benjamin Struelens et Jérôme Heiderscheidt – Ingénieur son : Dominique Maertens – Maquilleuse : Djennifer Merdjan

Résumé

Un spectacle théâtral et musical autour de Vivaldi écrit par Vincent Engel. Il s’appelle Antonio Vivaldi. Il a à son actif des centaines de concertos, d’opéras, de prières et combien encore qui piaffent dans sa tête et dans son cœur. Il vit pour composer et jouer. Pour prier et aimer. Pour briller aussi… Et s’il a toujours eu du mal à quitter sa Venise natale, sa musique a quant à elle voyagé dans le monde entier. Fasciné par le compositeur des « Quatre saisons », Vincent Engel signe un portrait subjectif de l’homme et de l’artiste. Sur scène, se met en place un subtil équilibre entre le texte interprété par Pietro Pizzuti, la musique jouée par l’ensemble baroque des Muffatti, et la création lumière et vidéo. Un spectacle total mis en scène par Gabriel Alloing.

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